LYA [x Niall Horan]|| Terminé

17.

-T'es qu'une étrangère pour nous ! La petite fille les regardait apeurée. Ils étaient six autour d'elle, il y avait le plus grand de la classe, il avait redoublé cette année ce qui lui permit de rejoindre sa nouvelle bande de bras cassés. Les autres avaient l'âge moyen de la classe, mais ils n'avaient rien qui faisait réellement peur à Lya, sauf que lorsqu'ils étaient tous ensemble, elle n'avait aucune chance de s'en sortir.
-Sale étrangère.
-Ma maman est Irlandaise... Je suis à moitié comme vous... Sa voix était si faible lorsque perdait son courage, elle tremblait presque.
-Mais tu restes Canadienne. Elle ne pouvait pas répondre parce qu'elle savait qu'elle n'était pas comme eux. Même si physiquement ses traits ne changeaient pas du reste de ses petits amis, elle restera à jamais l'étrangère dans cette école. Ils étaient tous nés dans ce petit village, alors qu'elle venait de l'autre bout du monde. Il y a ce dialecte qu'elle ne comprenait pas.

Il interrompît ses pensée en tendant sa main vers elle et elle savait que ce n'était pas un bon geste. Il ne voulait que l'argent de la cantine, elle plongea alors sa main dans sa poche pour lui tendre son billet avec un faible sourire qu'elle n'arrivait jamais à effacer de son doux visage.
-Tu vas lui rendre son billet ! Tous les yeux se retournaient sur le nouvel arrivant.
-Tu te prends pour qui Horan ?
-Lila est gentille.
-Je m'appelle Lya...

Je me réveille en sursaut lorsque la sonnette retentit dans la maison. Je regarde l'heure, il est 19heures... Personne ne devrait venir chez moi maintenant. Je vais ouvrir la porte.
-Zayn ? Je ne cache pas ma surprise en ouvrant complètement la porte pour le laisser rentrer. Qu'est-ce que tu fais chez moi ? Il se penche vers moi pour me faire la bise.
-Je viens te chercher pour la fête chez mon cousin, mais vu ta tenue, tu n'avais pas l'air au courant...
-Si je le savais, c'est juste que je me suis endormie. Je referme la porte. Tu me laisses 15minutes pour enfiler autre chose ? Il hoche la tête. Ok super, je te sers quelque chose à boire avant ?
-Tu as quoi ?
-Du soda, de l'eau et probablement de la bière quelque part.
-Je veux bien de l'eau, je suis bob aujourd'hui. Je pouffe légèrement avant de lui servir son verre d'eau.
-Installe toi dans le salon, fais comme chez toi.

Je monte dans ma chambre pour troquer ma tenue quotidienne avec une robe légère. Je passe dans la salle de bain pour améliorer mon maquillage sans perdre trop de temps. Je détache mes cheveux laissant mes boucles tomber dans mon dos.
J'enfile des bottines avec un léger talon avant de rejoindre Zayn dans le salon.
-Je suis prête. Il se retourne vers moi avec un sourire en coin.
-C'est drôle mais je pense, j'en suis quasiment sûr mais c'est la première fois que je te vois les cheveux détachés. Il ricane en même temps avant de se lever.
-Ce n'est pas beau ? J'attrape mes longueurs pour les remonter vers l'arrière.
-Non c'est très bien. Ça te va bien.
-Oh merci. Je souris faiblement avant de prendre son verre vide des mains pour le mettre dans l'évier. On peut y aller.

Lorsqu'on arriva chez Julian, des jeunes que je ne connaissais pas fumaient sous le porche qui était éclairé de lanterne rouge.
-Il ne fait pas les choses à moitié.
-On n'a pas dix-huit ans tous les jours.
-Attends... C'est son anniversaire ? Je n'ai pas de cadeaux ! Il ricane.
-Ne t'inquiètes pas, juste ta présence est un cadeau pour lui. C'est mon tour de rire. Enfin c'est ce qu'il m'a dit. Pour citer ses mots "Tu n'as rien à me payer si tu arrives à ramener Mademoiselle Roy à mon anniversaire." Donc merci... Grace à toi, j'ai économisé 30$. Je lui donne une légère tape sur l'épaule.
-Toujours autant radin à ce que je vois.
-Radin ? Non. Mais si je peux économiser, j'économise.
-Tu dois bien gagner ta vie avec le mannequinat non ? Il confirme mes dires avant de me faire rentrer dans la maison.

-Holà professora ! Je me retourne vers la voix qui m'interpèle qui n'est autre que celle de Julian. Je suis super content que vous soyez venus.
-Si tu m'avais dit que c'était ton anniversaire, je serais venu sans Zayn. Je dépose délicatement mes lèvres sur sa joue gauche. Feliz compleaños Juan. Je vois ses joues devenir rouge. Je ricane intérieurement avant de me reculer et de retourner auprès de Zayn.

Il me tent le premier verre de la soirée.
-Si je me souviens bien... De la bière à la cerise pour madame. J'enroule le verre de mes doigts avant d'en boire une gorgée.
-Bon souvenir Malik. Je lui offre un clin d'oeil avant continuer mon verre et d'aller me mêler à la foule pour parler avec les personnes que je connais et ceux que je ne connaissais pas.

-Lya ? J'entends mon prénom de loin mais je ne distingue ni l'endroit, ni la voix. L'alcool qui coule dans mes veines me rend dans un état d'euphorie. Je souris, cherchant la personne en question. Lorsque j'aperçois finalement des mains bouger dans tous les sens. Je m'arrête devant lui, plissant les yeux pour reconnaitre son visage. Je vais t'emmener dans la chambre de Juan. Faut que t'arrêtes de boire.
-Mais je suis bien là ! Malgré mes plaintes, il me soulève pour tenir comme un sac à patate sur son épaule. Je fais signe aux personnes qui me regarde, qui m'acclame même.
-Et tu ne bouges pas d'ici. J'atterris sur quelque chose de moelleux et je ne me fais pas prier pour m'étendre dedans. Ça ressemble à un nuage, j'ai envie de dormir et ne plus jamais me réveiller.

Les enfants étaient couchés sur une couverture pour les protéger de l'humidité de l'herbe.
-Tu penses qu'on sera ensemble toute la vie ?
Ils se tenaient la main, le petit Irlandais regardait le doux visage de son amoureuse tandis que celle-ci gardait toujours les yeux fermés. Signe d'un sommeil imminent.
-On ne peut pas le savoir... Une vie, ça peut être long... Mais quoi qu'il arrive on se retrouvera. 
-Moi je t'aimerais toute ma vie... J'en suis sûr. 
Elle ouvre les yeux, plongeant les siens dans ceux du garçon.

La rencontre de l'émeraude et de l'océan avait un air explosif, une magie que le monde autour d'eux pouvait le ressentir. Une magie si puissante qu'elle pouvait réveiller tout être endormi.
Les adultes se demandaient, comment deux enfants, si jeunes, si innocents pouvaient avoir trouver ce qu'on appelait l'âme-sœur. Pour eux, ils n'étaient pas conscients de ce qu'ils étaient l'un pour l'autre, juste deux amoureux de primaire qu'on oublierait une fois le collège. Mais ils le savaient, ce qui les unissait était fort, puissant et pourtant si fragile, l'amour.

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On rentre tout doucement dans le sujet principal de la fiction...

Je suis désolée pour ce retard, encore. Pour ne pas me trouver d'excuse, je n'avais pas le temps d'écrire avec la fin des cours et la session d'examen.

J'espère que ce chapitre vous plaira.

With love,

Roceblue. xx