Quand le brun sauve le blond

Nouveaux partenaires

- Donc ils se font appeler The Angels ? Pas très original, soupira Jody.

Sam hocha la tête et regarda les feuilles, éparpillées, sur le bureau, face à eux. Des témoignages, des relevés téléphoniques... Ils repassaient tout depuis le début. Jody croisa les bras sous sa poitrine. Sam prenant une photo d'une caméra de surveillance. On voyait Michaël Novak entrer dans l'entrepôt.

- Qui est-il ?

- Je ne sais pas, mais il a forcément un liens avec Luck.

- Pourquoi ? Demanda la femme, se tournant vers lui.

- Pour lui en vouloir autant. Je devrais demander à monsieur Shurley ou à son fils. Il est quelle heure en France ?

Jody regarda sa montre.

- 4 heures du matin, répondit-elle.

Sam reposa la photo et soupira. Il était trop tôt pour appeler Gabriel. Il doit demander à Chuck si il avait déjà entendu parler de ce Michaël Novak. Soudain, il repensa à Meg. Elle devait forcément savoir quelque chose, elle lui dirait sûrement la vérité. Il sortit son portable et chercha dans ses contacts, le numéro de la jeune femme. Une fois trouvé, il l'appela. Elle décrocha au bout de la troisième sonnerie.

- Sam ! Que me vaux l'honneur de cet appel ? Demanda t'elle essoufflée.

- Je te dérange ? Tu as l'air... à bout de souffle.

- Tu n'est pas le seul à faire un footing et à être essoufflé, le corps ruisselant le sueur. Nick me dit beaucoup de chose tu sais.

Sam fronça les sourcils et eu l'air gêné l'espace d'un instant.

- Tu connais Michaël Novak ?

- Pourquoi ? La voix de Meg était soudainement devenu sérieuse.

- Il est dans une de nos enquêtes et-

- J'arrive tout de suite.

Elle raccrocha, laissant Sam surprit. Il lui envoya le message l'adresse du poste de police où il était, l'avertissant qu'il n'était pas au Headquarters.
Une vingtaine de minute plus tard, Meg arriva, marchant dans leur direction. Sam eu l'impression d'être dans un film et de presque voir la scène au ralenti. Elle marchait, retirant ses écouteurs de ses oreilles, essoufflée, sa poitrine se soulevant lourdement. Elle portait un soutien gorge de sport, lui faisant une poitrine ronde, elle avait un legging noir, moulant ses hanches. Quelques agents de police la regardèrent, certain la bouche entrouverte. Elle arriva à la hauteur de Sam.

- C'est quoi cette enquête ?

Jody la regarda.

- Qui êtes-vous ?

- Meg Master, la belle sœur de Sam, sœur de Luck, répondit la blonde tournant sa tête vers les feuilles sur le bureau. Vous, vous êtes la police de la police.

- Jody Mills.

- Hm hm.

Le blonde prit une photo entre ses mains, la regardant longuement.

- Est-ce que Luck a des problèmes ?

Sam regarda Jody. Celle-ci parti, prétextant un besoin de café. Meg et Sam se regardèrent et le brun prit la parole, chuchotant en s'approchant d'elle.

- Nick a tué un homme hier. Meg soupira. L'homme qui l'a tué faisait parti d'une sorte de secte, The Angels. Nous pensons que Michael Novak en fait parti. Ils se sont souvent appelés et vus, de même avec une suspecte Naomi.

La blonde se passa la main sur le front.

- Michael est notre cousin. Ma mère, Amara a un frère, Chuck, que tu connais et une sœur... Billie. Billie a eu Michael et Castiel. Michael est un maniaque du contrôle, un vrai tout du cul, il déteste Nick.

- Et Castiel ?

- Castiel dit presque bonjour aux mouches. Il est très gentil et calme. Il peut nous aider à attraper Michael.

- Nous ?

Sam haussa un sourcil et Meg reposa la photo sur la table. Jody revînt, tenant deux gobelets de cafés. Elle en donna un à Sam et regarda la blonde.

- Alors ?

- Je peux vous aider, répondit Meg.

- Tu peux ou tu veux ?

- Les deux. Nous parlons de ma famille en plus d'être concerné, je les connais trop bien.

La brune hocha la tête et ils se mirent autour de la table, regroupant les feuilles. Meg téléphona à Castiel, Sam et Jody recherchèrent les autres membres de la secte.

Nick était entrain de préparer à manger, pendant que Jessica jonglait entre le téléphone et l'ordinateur, recherchant un nouveau travail.

- Tu es sûre de vouloir changer de boulot ? C'est bête, tout ça à cause d'un homme.

- Ça va être impossible de travailler avec lui, rebondit Jessica.

- Tu veux que j'aille lui parler ? Proposa Nick.

La blonde esquissa un sourire et secoua négativement la tête, posant son portable à côté de son ordinateur. Elle s'approcha de Nick et le regarda couper des légumes.

- Tu cuisines souvent ? Demanda Jessica.

Il haussa les épaules et mit les morceaux de légume dans la poêle.

- Avec Sam, mais le plus souvent oui, pendant qu'il fait le ménage. Parfois on échange les rôles.

Elle sourit, le regardant cuisiner. Elle croisa ses bras sous sa poitrine.

- Tout ce passe bien alors ?

Nick jetant un rapide coup d'œil vers la jeune femme et reporta son attention sur les légumes.

- Oui, répondit-il.

Elle hocha la tête et un silence assez gênant s'installa entre eux. Jessica repensant à quand elle vivait avec Sam et Nick réfléchissant. Est-ce que Sam était pareil avec Jessica ? Eux aussi cuisinaient ensemble parfois ? Eux aussi, passaient des soirées à juste être enlacés, dans les bras l'un de l'autre, dans le lit ou sur le canapé, à juste s'embrasser, doucement, langoureusement, amoureusement ? Eux aussi se chamaillaient, pour savoir qui allait faire la vaisselle ? Eux aussi, le dimanche après-midi, faisait un câlin sur le canapé, Nick lisant des journaux politiques, Sam lisant un livre ? Eux aussi riaient quand ils parlaient de souvenir ?

Il se senti jaloux durant quelques secondes. Imaginer son mari vivre la même chose mais avec une autre personne, ça le dégoûtait. Il eu la soudaine envie de voir Sam, de l'embrasser, de se sentir contre lui, dans ses bras. De sentir son parfum, d'avoir ses maims plongées dans sa chevelure brune. L'importance qu'il accordait à Sam lui faisait toujours peur. Il réalisa vraiment dans quoi il avait embarqué le brun, dès la seconde, où il avait appuyé sur la détente. Devoir rester caché alors que Sam prenait des risques pour l'aider, pourtant, c'était Nick qui c'était mit dans cette situation. Lui et lui seul. Sam ne devrait pas avoir des problèmes comme ça à cause de lui. Il devait le protéger, le tenir loin de lui. Ça décision était prise.