Le monde

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Il y a plusieurs siècles, quand la terre abritait quelques millions d’humains, une explosion est survenu ravageant absolument tout dans son passage. L’endroit le plus touché a été Glinton, un petit village perdu où vivait des centaines de personnes. Les habitants ont eu de la chance de ne pas être touché cependant une couche impressionnante de terre s’est formé au dessus d’eux formant une sorte de grotte coupé de la terre où se trouvait ces habitants désespérés. La lumière n’était plus qu’un souvenir lointain, un espoir, une prière de la revoir. Je n’ai jamais eu la chance de la voir cette lumière qui émane de cette étoile appelé soleil. Je suis née dans l’ombre du monde, la surface caché depuis tant de siècles. Je ne connais les couleurs, je ne les ai jamais vu. On m’a souvent dit que la vie était faite pour être vécu, qu’on en avait qu’une et que c’est ton destin qui te guidera dans ta quête. Ma vie pour moi n’a pas de sens, mon destin est tracé avant ma naissance. Je suis née pour vivre dans l’obscurité à l’abri de tout lumière et de gens. J’attends ma mort avec impatience. C’est si beau de prononcer ce mot « mort », c’est tellement significatif. Bonheur et liberté la mort m’éveille. Ici tout est lugubre et obscure. Nous vivons dans une immense grotte où tout le monde se connaît, nous sommes comme des frères et des sœurs. Personne à de maisons, nous mangeons et dormons ensemble, nous sommes une famille. Malgré cela cet endroit est un avant goût de l’enfer. Je m’ennuie chaque secondes, chaque minutes, chaque heures, chaque jours. Je ne les comptes plus. Assise sur un banc, je pense à une autre vie. Je rêves de l’impossible. Je veux être ce que je ne suis pas. Et puis même si il y a des gens plus à plaindre que moi, ça ne change pas grand-chose au fait que je me sentes mal. Il a suffit d’un bruit pour faire changer mon petit monde, un seul bruit. Le bruit d’un pelleteuse m’avait-on dit. Une machine de l’autre monde, c’est comme ça que nous appelons le monde d’en haut. Elle est survenu tel un mirage, un sort. Elle faisait beaucoup de bruit cette fameuse pelleteuse, elle était grande et il y avait plusieurs machines avec. Des humains sont sorties de ces machines et sont venues vers nous. Je me souviens que la première chose qui nous on dit est : « Qui êtes-vous ? » et nous leur avons tout expliqué. Le temps c’est arrêté, nous ne parlions plus. J’avais l’impression de marcher au ralentit. Nous les avons juste suivit dans le tunnel qu’ils avaient creusés. Autour de moi tout était noir, je tenais mon petit frère par la main. Les humains de l’autre monde parlait dans une petit machine qui brillaient encore et encore. Au fond du tunnel, j’ai aperçu une chose clignotait. Une sorte de rond, de points qui m’attirait. J’ai couru vers cette lumière. Je ne savais pas à quoi m’attendre, mais j’y suis allée. J’ai levé les yeux. C’est ainsi que tout a commencé. Une lumière, une seule lumière pour m’éclairer. J’ai compris ainsi que le monde allait mal, que le monde allait très mal. En regardant le ciel, en essayant de comprendre pourquoi nous devons être tous parfaits pour se faire aimer. En parlant au noms de tous les enfants qui meurent de faims partout dans le monde et dont leurs cries ne sont pas entendues. Au nom d’innombrables animaux qui meurent partout dans le monde parce qu’ils ont nul part où aller. J’ai peur de respirer l’air car je ne sais pas quelle substances chimiques elle contient. Tout c’est chose se passe sous nos yeux et pourtant nous continuons d’agir comme si nous avons toutes les solutions. Le monde va mal les amis et il m’a fallu une seconde pour comprendre ce qu’un humain de l’autre monde connaît déjà.

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