Que la partie commence

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Mes yeux ne quittent pas Tony. Je ne sais pas si je vais réussir à me concentrer sur mon jeu. Il est tellement sexy vêtu ainsi. Ses yeux croisent les miens. Il sourit.

Le petit coquin, il a compris dans quel état il te mettait le salop. Nous allons bien rire ma Mignonne.

Il a compris dans quel état il me mettait. J'entends une des filles dire qu'il est super canon. Qu'elle aimerait être la balle afin de sentir sa main sur elle. Automatiquement je repense à la sensation de ses mains sur mon corps. Au bien qu'elles m'ont fait. Je le regarde. Je dégluti à sec. J'ai chaud. Je l'observe. Plus ça va plus j'ai chaud. Je vais boire un peu d'eau pour me désaltérer et essayer de refroidir mes ardeurs. Tony passe près de moi. Attrape une bouteille d'eau en passant son bras par-dessus ma tête. Son torse collé à mon dos. Il me glisse à l'oreille.

- Le spectacle te plait bébé ? Tu as chaud ? Je connais une super manière de tout calmer.

- Salaud, tu le fais exprès avoue !

- Oui et j'adore l'effet que ça te fait.

Nous n'avons pas le temps de continuer à plaisanter. Terry nous appelle pour commencer le match.

On m'installe de nouveau au service. J'observe le camp adverse pour voir où je vais diriger mon service. Je croise le regard de Tony. Il se lèche la lèvre. Il a décidé de me tourmenter. Je n'y prête pas attention. La seule manière de passer outre à sa provocation c'est de se concentrer sur le jeu. Je m'apprête à lancer la balle quand Tony décide de retirer son T-shirt. Mon cœur s'arrête l'espace de deux battements. Les filles sifflent. Des waouh et des Canons se font entendre dans l'assemblée. Je secoue la tête. Il va me trouver. Ma jalousie fait son apparition. Lui fait un clin d'œil à l'assemblée et à moi pour la même occasion. Tiens donc. Je ne connaissais pas cette facette de lui. Monsieur l'exhibitionniste. Il aime que l'on l'admire. Je vois rouge.

- Quand vous aurez fini, vous me direz ! je pourrais enfin lancer la partie. Dis-je totalement agacée.

- Bien, ne vous énervez pas Élise, dit-il en me narguant.

Tout le monde rigole à sa remarque. Ça a le don de m'énerver encore plus. Je regarde Terry pour voir s'il se décide à engager la partie. Il croise mon regard. Il sourit. Siffle le lancement du jeu. Je soupèse la balle, la lance et engage le jeu directement sur Tony. Je frappe avec force. Il la réceptionne en manchette. La balle part directement sur moi. Je la réceptionne aussi. Je la dirige vers le filet afin que Mindy me face une passe pour smacher la balle. Je m'avance au filet. Je tire. J'y mets toute ma colère. Dany la réceptionne, mais pousse un cri de douleur au passage.

- Putain elle a de la force bordel ! dit-il.

Je souris à sa réflexion et dit :

- Et tu n'as rien vu encore.

Je me remets en position à toute vitesse pour pouvoir réceptionner la balle si jamais elle est relancée. Je regarde Tony par la même occasion. Il fixe la balle s'avance vers elle et la frappe. Elle atterrit sur Mindy qui la manque donnant ainsi le premier point à l'équipe de Tony. Ça me met en rogne. Je ne suis pas mauvaise perdante d'habitude, mais là je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Tony se mets au service. Il lance la balle dans ma direction. Je la réceptionne, la lance sur Rafy qui l'envoie sur Mindy qui smache. Elle atterrit sur Tony. Bordel il est super sexy quand il joue. Voilà que mes pensées se dévient encore une fois sur la beauté de mon amant. Je suis tirée de mes pensées par une balle qui m'atterrit directement en pleine figure. Je tombe à la renverse. Je me cogne la tête au sol. Ça fait un mal de chien. Tout le monde se retrouve autour de moi. J'ouvre les yeux je me passe la main sur le visage. Je constate que je saigne du nez. Putain il ne manquait plus que ça. Tony s'approche de moi.

- Elise ça va ? Tu saignes du nez putain. Viens avec moi je vais m'occuper de toi. Dit-il totalement paniqué.

Je me relève en tenant mon nez pour calmer le saignement.

- Pas besoin je reviens de suite. Il faut juste passer un peu d'eau. Putain vous avez un sacré smache. Dis-je pour détendre l'atmosphère.

Je me dirige vers les toilettes. J'entends Tony demander à deux joueurs de nous remplacer. Il coure me rejoindre.

- Hey ! tu es sûre que ça va bébé ? me demande-t-il.

- Oui dis-je un peu agacée. C'est rien ! c'est juste un peu de sang c'est rien. Je réponds. Tu devrai retourner voir les autres et finir ton match. Ton public t'attend.

- Hey ! arrêtes ! qu'est ce qui t'arrives bébé ? me demande-t-il surpris par ma réaction.

- Rien je viens juste de me prendre une balle en pleine poire rien de plus. Fiche-moi la paix et retourne faire le coq auprès de ta bassecour.

- Tu dis n'importe quoi ! Je ne fais pas mon coq. Se défend-il.

- Mais bien sûr ! Monsieur se dessape devant toutes les nanas ça glousse dans tous les sens et ça ne fais pas son coq. Non c'est pire. Tu fais le paon. Tu te pavanes devant ses conasses qui veulent toutes baiser avec toi ! dis-je énervée et au bord des larmes.

- Ne me dit pas que tu es jalouse. C'est ridicule ! Tu sais que je m'en fiche des autres filles bébé. Il n'y a que toi. Tu le sais ça. Hein ! Élise. Déconne pas bébé ! me dit-il.

- Déconne pas ! tu te fous de ma gueule. Aie ! m'énervé-je. Je saigne du nez de plus belle. J'espère que je ne me suis pas casser le nez. Il ne manquerait plus que ça.

- Bébé, fais voir ! Accompagne-moi à mon bureau. Il y a l'armoire à pharmacie. Je vais te mettre du Coal gan. Il faut aussi mettre de la glace. Putain j'ai mis la gomme sur cette balle. Je suis désolé. Je la destinais à Sam il arrêtait pas de te mater les fesses. Me dit-il.

- Quoi ? Tu te moques de moi ? C'est pas vrai ? Rigolé-je.

Il fait non de la tête. J'éclate de rire. Je constate le ridicule de cette situation. Nous sommes jaloux autant l'un que l'autre. Nous avons réagi comme des gamins.

- Qu'est-ce-qui te fais rire ? me demande-t-il.

- Toi et moi ! Nous sommes deux idiots. J'ai joué le plus fort que je pouvais pour essayer de te faire mal pour que tu arrêtes de te montrer. Et toi tu as fait la même chose parce que Sam me matait le cul. Tu ne trouves pas ça ridicule. Dis-je en riant.

Il rit aussi. Acquiesce de la tête. Me demande dans la foulée.

- Comment ça se fait que tu n'as pas vu la balle qui fonçait sur toi ? D'habitude tu les rattrape toutes. J'aurais pu te casser le nez bébé ! Me dit-il en me caressant la joue de son pouce tout en poursuivant notre conversation.

- Disons que... Que j'étais un peu trop concentrée sur toi et tes abdos. Avoué-je un peu honteuse. Tu me rends dingue quand tu exhibe ton corps aux yeux de toutes dis-je en calmant se sentiment de jalousie qui m'avait envahi lors du match.

À mon aveu, un sourire se dessine sur son visage. Il me dévisage avec une expression que je n'arrive pas à déchiffrer serai-se de la stupeur, de l'admiration ou tout autre chose je ne sais pas. J'ai toujours eu du mal à savoir ce que les expressions et les mimiques des gens. La seule chose que je savais interpréter c'était cette lueur que je voyais dans ses yeux. Une flamme commençait à accroitre dans ses iris et son regard espiègle.

- Ah oui je te rends dingue dit-il en m'aguichant. Il approche son visage du mien et m'embrasse sur le front d'abord, puis descend sur la joue, le menton, le cou et au creux de mon oreille.

- Avoue que ça t'excite tout autant que moi bébé, j'aime quand tu sors tes griffes et que tu montres ta détermination. Dit-il en continuant à m'embrasser sur la tempe.

Stupéfaite par ses paroles et par l'envie qu'il fait naitre en moi.

Amour ou passion devient: Smatch me BabyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant