Projeté dans les ténèbres sans fin de l'océan, je me sens couler, me rapprochant petit à petit de ce fond tant évité et ignoré. Mon cœur se comprime, comme s'il était serré par des chaînes. Mon regard devient trouble, ne captant plus le peu de lumière disponible. Mon cerveau crie à mon corps de réagir, de survivre, mais en vain. Mes membres se laissent aller au gré des courants. Ils semblaient désarticulés comme les membres d'une poupée sans vie. Mes poumons, eux se comprimèrent une dernière fois, tentant de récupérer de l'oxygène inexistant dans ce milieu. C'était la fin, je le savais et malgré cela, j'avais peur, je ne voulais pas mourir. L'être humain est vraiment stupide, on subit d'atroces douleurs en étant vivant alors pourquoi être effrayé par une soi-disante fin ? De toute façon, on ne peut pas reculer le moment venu. Je suis prêt. Je sentis toute la masse de l'océan me compresser. Me rappelant une dernière fois que j'étais vivant mais que l'océan me dominait et ce pour toujours...
En tant qu'êtres humains, nous nous sommes élevés au rang de prédateurs de toutes les espèces, étant "supérieurs". Cependant, n'oubliez jamais que la nature est la vraie et seule dirigeante de cette Terre. Et qu'elle reprendra ses droits tôt ou tard....
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Journal d'écritures
PoetryDes écrits venant d'inspiration louche Le dessin de couverture m'appartient