Every Week

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Je n'ai probablement jamais été autant stressée à l'idée de revoir quelqu'un de toute ma courte existence mais qu'est-ce que j'avais hâte ! Et puis la bouille de Sasha était une oeuvre d'art à elle-même. Oui je pensais plus à Sasha qu'à mon invité du soir, mon ex petit ami Nino.

Pendant que je mettais le couvert, ma mère sifflotait dans la cuisine, mon père était venu exprès à la maison et aidait Loan à faire ses devoirs.

Nous ressemblions à la petite famille parfaite, bien clichée où il n'y a que deux enfants, un garçon, une fille, où les parents filent le parfait amour dans une maison toute mignonne. Manquait plus que le labrador et nous étions au complet.

Nino, mon ex, était un garçon de mon âge, blond aux yeux bleus, passionné par la littérature et sa Xbox, qui quand il était un poil trop émêché s'improvisait nudiste. (Oui la dernière anecdote n'a rien de flatteur).

Mes parents et les siens étaient devenus très bons amis, et continuaient de l'être même après notre rupture.

Il faut avouer qu'ils n'avaient pas compris, de chaque côté, pourquoi nous nous étions largués mutuellement. À vrai dire, c'était un peu étrange. Nous étions pourtant faits l'un pour l'autre, si simmilaires, presque trop compatibles que tout le monde en avait été choqué. Deux têtes blondes, un regard bleu, l'autre brun, deux élèves assidus, des passions en commun, de la complicité, un sacré humour, presque les mêmes qualités ... bref nous passions pour le petit couple inséparable. Mais on se ressemblait probablement trop. À tel point que je me demandais parfois si ce n'était pas mon frère jumeau.

Je rêvassais quand la sonnette se mit à gueuler un très long "Driiiiiiiiing !!". Les tympans à moitié explosés car je me trouvait pas loin de la porte d'entrée, je me suis dirigée vers celle-ci, et l'ai ouverte.

Je reconnus le grand sourire de Hank le père de Nino, les yeux rieurs d'Elisabeth sa mère et derrière eux tout d'abord l'imposante silhouette d'Ewan qui les dépassait d'au moins trois têtes, le grand frère de Nino avant de le voir, lui.

Il était toujours aussi resplendissant. J'étais stupéfaite de le voir aussi beau et rayonnant. Lui qui, la dernière fois, arborait une mine défaite. Il était vêtu d'un t-shirt délavé bleu clair qui collait à sa poitrine, d'un jean noir troué et d'une paire de Vans Old Skool noires. Ses cheveux blonds étaient coupés courts, très près du crâne sur les côtés.

En me voyant son sourire s'élargit. Il me prend dans ses bras et me donne une accolade chaleureuse. Et quand mon visage se retrouve enfoui dans son cou, je reconnais ce parfum brutal et masculin pour homme macho ultra viril qui ne lui a jamais correspondu. Mais cela fait partie de toutes ces petites choses qui me faisaient l'aimer.

Passées toutes ces commodités à demander si le reste de la famille allait bien, nous nous sommes très vite mis à table. J'avais tenté de m'asseoir entre ma mère et Loan mais me retrouva coincée entre Nino et son frère Ewan sous les clins d'oeil insistants de mes parents. Autant dire que la soirée promettait d'être longue.

Je suis sortie presque indemmne de ce diner. Enfin j'aurais pu, mais le fondant au chocolat accompagné d'une multitude de bouteilles d'alcool passés, mes parents qui n'allait pas tarder à se mettre à rire pour un rien, m'ont donné la consigne de monter à l'étage, dans ma chambre avec Nino. Ewan trop gentil pour oser m'accompagner, me laissa seule avec son frère.

"- Ça faisait un moment que l'on ne s'était pas vu..."

Assi en tailleur sur le coin de mon lit, Nino me souriait. Il était vraiment putain de beau, son sourire.

"- Plus exactement depuis que l'on s'est quitté." Confirmais-je.
"Soit une éternité".

"- Tu sais... j'ai réfléchi depuis.

- Hum à quoi ?

- À ce qu'il s'était passé entre nous.

- Ca me semble évident mongole que t'allait pas parler de la météo, donc de quoi vas-tu me parler plus précisément ?" Soulignais-je.

Il se rapprocha de moi. J'avais le dos appuyé contre mon mur et la tête de mon lit.

Ma chambre était plutôt sobre mais spacieuse, ayant deux lits une place, un canapé clic-clac et un bureau en bordel. Mon lit se trouvait à côté du mur dans lequel était incrustée une bibliothèque.

D'une voix faussement calme et posée mais des yeux qui trahissaient son stress affreux, il répondit à ma question :

" - Je n'arrive pas à t'oublier. Je..." il riait légèrement, gêné par sa déclaration.

Si j'avais su ce qu'il adviendrait, j'aurais tout fait pour penser à Sasha et pas à Nino et n'aurait pas écouter mes parents qui me disaient de l'inviter dans ma chambre.

Mais il était trop tard pour faire marche arrière.

Il prit mon visage entre ses mains pendant une fraction de seconde et plaqua ses lèvres contre les miennes.

Intimidée, mais non sans dire qu'il me faisait encore de l'effet, je scellais à mon tour ce baiser de mes lèvres et passais mes mains autour de sa nuque.

Il parti fermer la porte à clef et je fis tomber son t-shirt au sol, le mien l'accompagnant au vol.

Il revint vers moi, et nous nous embrassâmes avec une telle fougue qu'à la fin ce n'était pas que nos t-shirts qui trainaient par terre...

Mon portable se mit à vibrer sur ma table de chevet. Je comprenais alors que j'étais entrain de faire une grossière erreur.

Et j'étais également sûre, d'avoir entendu un grincement d'une des lattes du parquet derrière ma porte...

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Bon je suis pas très fière d'Eve sur ce coup... mais bon, faut la comprendre, Nino est tellement beau et gentil et... *sexy* AH NON NON CE N'EST PAS CE QUE J'AI DIS

pardonnez moi les fautes, les phrases mal dites etc etc

je m'excuse pour ceux/celles qui s'impatientaient mais j'ai pas le temps d'écrire en ce moment...

bref, en tt cas ce chapitre la est clos,

donc

la bise