A la poursuite de la vérité Tome 2

Chapitre 2 : Le passé

Je vous conseille de mettre la musique, pour plus d'émotions. Bonne lecture 🎈
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Je n'ai jamais pris l'avion avant aujourd'hui, et j'avoue, je ne suis pas très rassurée.
Je boucle ma ceinture de sécurité. Mon ami Lisa, installée à côté, m'adresse un petit sourire complice.
- Sois tranquille, ma louloutte. On sera à Biarritz en un clin d'œil.

Un clin d'œil de une heure et trente minutes, le temps qu'il faut pour survoler le pays du Nord au Sud... 782 kilomètres, exactement.

Il y a seulement deux ans, ma vie était parfaite: j'habitais dans une maison agréable, je connaissais un tas de gens, j'étais invitée tous les samedis à sortir et j'avais des parents que j'aimais. Jusqu'à ce samedi soir, il y a deux ans. À peine rentrée de la fac, j'ai compris qu'il y avait un problème.

Quand mes parents ont une mauvaise nouvelle à nous annoncer ils nous préparent toujours des cupcakes.
C'est justement cette odeur qui m'a accueillie ce jour là. J'ai posé mon sac dans l'entrée et je suis allée droit à la cuisine. Seul mon père était aux fourneaux. Les yeux couvert de larmes en chantant la chanson préférée de maman.

- Coucou, papa, dis-je.
- Bonjour, ma chérie, je ne t'ai pas entendue rentrer.

Je vois à son regard qu'il y a un problème.

- Tout va bien ? Tu as l'air...triste.
- Non, non. Ça va, mon cœur. Le dîner sera prêt dans quinze minutes.

Je monte l'escalier et m'enferme dans ma chambre, la musique à fond - Wicked Games, de The Weeknd-, je me mets à ranger ma chambre, histoire d'oublier Martin.
On est sorti ensemble pendant plus d'un an... Avant que je me rende compte qu'il me trompait. Débile.

La voix de papa me tire de mes pensées.
- À table!
Dans la cuisine, papa et Sarah sont déjà assis à leur place habituelle. Maman doit avoir du retard, surtout avec le travail qu'elle a en ce moment. Je m'installe ; je meurs de faim.
Papa a toujours les yeux brillants.

- Maman arrive à quelle heure? Dis-je pour rompre le silence.

- Les filles j'ai quelque chose à vous dire d'important. Dit-il tout en reniflant.

Oh non. Qu'est-ce qu'il se passe ? Ils vont se séparer ? Divorcer ? Maman l'a trompé ? Il a trompé maman ? Toutes ces questions se bousculent dans ma tête.

Il se racle la gorge.
- Voilà : maman a eu un accident, elle n'a pas survécue.
Un camion l'a renversée, alors qu'elle était sur son vélo. Elle est morte sur le coup. Je n'ai pas eu le droit de la voir pour l'instant.

- Ce n'est pas possible, dit-elle en comprenant ce qu'il se passait réellement.

Je lâche ma fourchette, et un bruit sourd retentit. Soudain les battements de mon cœur s'accélèrent.

L'angoisse monte et se disperse dans tout mon corps figeant mes poumons.

Ma respiration se bloque, mes mains se met à trembler, puis tous mes membres.

Elle est morte, elle est morte...

Les mots tournent dans ma tête encore et encore aussi vite que le sang qui fusent partout en moi.

Les larmes s'étalent sur mon visage. Ma main ne répond pas à mon appel quand je veux les essuyer, comme si je n'étais plus en moi, comme si mon âme s'était détaché de mon corps au bord... de tout.

La panique et L'angoisse me donne des vertiges alors que mes larmes les noient dans la confusion.

Un instant pour porter la main à mon cœur qui se déchire.

Puis le vide quand mon corps ne répond plus et il me laisse tomber.

J'attends ma sœur, seulement des parties de ses paroles. Avant que je ne sombre.

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Je me réveille à l'hôpital avec mon ami Thomas à mes côtés. Je lui remercie d'être là. Je dois aller voir maman. Je sors de mon lit d'hôpital et m'enlève tout ses fils qui me relient à des machines.

Je cours jusqu'à l'accueil, je sens que Thomas est derrière moi mais n'y fais pas attention et continue ma route.

Après quelques minutes de courses, j'arrive enfin.

- Bonjour, je pourrais voir Maria Delacroix s'il vous plaît?

- Un moment, s'il vous plaît.

Un instant après, mon ami m'avait rejoint entre-temps.
- Veuillez me suivre. Dit la réceptionniste.

Je la suis, en espérant que tout cela ne soit qu'un cauchemar. Je me pince à multiples reprises, cela ne me réveille pas, je crois bien que ceci n'est pas un rêve mais bien la réalité.

Nous arrivons rapidement à une pièce, où seul lit règne, recouvert d'un drap blanc. On peut voir la forme d'un humain dessous.
Est-ce ma mère ?

La réceptionniste appelle une infirmière. Et nous laissant là seuls dans cette pièce sombre avec un corps sans vie, qui est probablement celui de ma mère.

L'infirmière pénètre dans la pièce me sortant de mes pensées. Thomas me tient fort par la main, sa présence me rassure.

- Vous êtes de la famille? Me demande-t-elle.
- Sa fille aînée.
- Bien.
Elle s'avança vers le lit. Et relevant le drap du visage de cette personne morte devant nous. Et je découvris alors le visage de mon modèle.

- Nooooon, Maman. Dis-je en découvrant que c'était bien et bel ma mère.

A ce moment-là, mes jambes n'arrivent plus à me porter, je m'écroule de chagrin. Thomas me rattrapa et me prit dans ses bras.

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Sur le chemin du retour, j'étais seule, Thomas était rentré chez lui, je passe devant un parc pour enfants, je me remémore les instants partagés avec ma mère dans cet endroit.
Ils sont si loin maintenant, je devais avoir deux voir trois ans. Je m'en souviens comme si c'était hier.
Cela fait à peine deux heures que maman est partie, je sens déjà cet énorme trou dans ma poitrine. Ma figure maternelle est partie, pour un monde meilleur. Sa voix délicate, ses yeux marrons, son visage angélique, son parfum au jasmin me manquent tant.

Ma basquaise préférée, celle qui m'a appris à jouer à la pala, qui m'a éduquée, qui m'a mis au monde restera à jamais dans mon cœur. Une larme s'échappe de mes yeux puis une autre vient la rejoindre puis une multitude.

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Lorsque je rentre à la maison, je retrouve une dizaine de bouteilles sur le plan de travail, ouvertes et vides.
Je m'approche de la cuisine, mais ne trouve personne. Je pars en direction du salon, rien non plus. Je grimpe l'escalier, traverse le couloir.

- Sarah, tu as vu papa?
- Il est dans leur chambre. Fais attention à toi. Me dit-elle de dos.

Je m'approche d'elle, pour me mettre face à elle. Une grosse marque rouge est présente sur ses deux poignets.

- C'est papa qui t'a fait ça ? Lui demandai-je en lui montrant son bras marqué.

Elle se contente d'hocher la tête.
Un déclic se passe dans ma tête, la rage et la colère prennent possession de mon corps, je pars vers la chambre de mon géniteur en furie.

A partir de ce jour, plus rien n'a jamais été pareil...

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Salut salut, je suis vraiment fière de moi j'ai fait 1200 mots😱.
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A très vite 😘