Prologue

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P.O.V Ashton

Tout a commencé un certain 2 juillet, il faisait extrêmement chaud. J'étais allongé sur le fauteuil qui se trouve près de la fenêtre.

"Chéri, je vais aller au supermarché, tu viens avec moi ?"

Je réfléchis un moment et acceptai son offre malgré cette chaleur étouffante. Je me levai, pris mon short, mon t-shirt violet et mes sandales, puis je rejoignis ma mère qui m'attendait sur le seuil de la porte. Elle me tandis sa main pour la saisir, mais je ne le fis pas, même si je n'avais que dix ans, je préférais compter sur moi-même et sur personne d'autre. Cela me donnait le sentiment d'être grand et mature.

Une fois arrivés au grand supermarché, je m'aventurai dans les rayons de ce dernier, laissant ma mère faire tranquillement ses courses. Quand tout a coup, je vis une petite fille âgée de neuf ou dix ans, qui pleurait toutes les larmes de son corps. Je m'approchai et la regardai, ses yeux étaient bleu-vert. J'étais éblouis par leur couleur rare.

"P-pourquoi pleures-tu ?"

Elle me regarda, recula un peu et continua de pleurer sans pour autant me répondre. Je pris mon courage a deux main et m'avançai vers elle une deuxième fois.

"C-comment t'appelles-tu ?"

Elle me regarda de ses yeux mouillés puis ouvrit sa bouche et le referma directement.

"M-maman me dit toujours de ne pas parler avec les inconnus !"

Elle fronça les sourcils, mais elle ne recula pas cette fois-ci

"Mais je ne suis pas un inconnu, je suis Ashton !"

Elle essuya ses yeux et me souris, d'un sourire rayonnant.

"J'aime bien ton prénom !"

Je lui souris.

"Et toi, comment t'appelles-tu ?

"Aria !"

Je lui tendis ma main qu'elle serra avant de sourit de toutes ses dents.

"Ou sont tes parents ?"

Elle baissa la tête et commença à sangloter, je m'approchai d'elle et lui plantai un bisou sur la joue pour la réconforter. Elle me sourit.

"Mon père est mort, et ma mère est partit en me laissant ici !"

Je ressentis une douleur profonde dans mon cœur, c'était comme si mon cœur se déchirait à l'entente de cette réponse douloureuse.

"Oh, je suis désolé !"

Elle me sourit sans pour autant s'arrêter de pleurer, je l'a pris dans mes bras et l'emmenai chez ma mère. Peut-être qu'elle saura quoi faire ?

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