Je regarde par la fenêtre du petit autobus le paysage qui défile devant moi. Un peu comme un film qui passe trop vite, sans trop d'attention. Les arbres et les buissons sont mes seuls Companions de traversé avec quelques clairières qui éclairecissent de temps en temps le paysage. Un doux sourire se dessine sur mes lèvres rosées alors que je pense à l'été qui m'attends.
Je dépose ma tête sur la fenêtre, épuisée, j'essaie de dormir. Malheureusement c'est lorsque je suis sur le point de tomber dans les bras de Morphée que le chauffeur décide que c'est le bon moment pour nous annoncer qu'il nous reste 2 heures de voyage et que si certaines personnes veulent aller aux toilettes c'est le moment ou jamais. Car, après cela, il n'aura plus d'arrêt. Ça me porte à réfléchir, moi aussi je suis comme cet autobus cahoteux et rouillé qui roule encore car roucoulé par l'entretient solide auquel le chauffeur le soumet, je n'ai plus de retour possible.
Je sors lentement du moyen de transport en faisant attention à mes pas mais, en mettant le pied sur la dernière marche branlante je trébuche. Je me cambre, attendant le choc. Pourtant, après quelques secondes je n'ai toujours pas mordu la poussière et rouvre calmement les paupières. Je me retrouve nez à nez à un homme qui doit être un peu plus jeune que moi. Je reprends mon équilibre et soupire fortement avant de le remercier d'un sourire qui ce veux chaleureux, mais tient plus de la fatigué irritable.
J'essuie de la terre sèche imaginaire sur mon short bleu marine avant de m'avancer d'un pas trainant vers la cabane qui doit accueillir les toilettes. J'ouvre calmement une porte grinçante et regarde la seule toilette de l'édifice. Une vieux trône et un évier sale agrémenter d'un miroir couvert de tant de crasse qu'il serait impossible d'y voir sa réflexion. Voilà ce qui se trouve entre ses quatres murs jaune pisse. Je sors un rouleau de papier toilette de mon sac et dépose plusieurs couches de papier hygiénique rose bonbon sur le pot avant de m'y asseoir.
De retour dans l'autobus j'applique une généreuse portion de Purell sur mes mains avant de m'assoupir.
Je me réveille quand le ronronnement régulier du moteur qui me berçait depuis des heures s'arrête. je ramasse mon sac à main placé à mes côtés, puis sort de l'autobus accompagné d'une dizaine de voyageurs affichant le même visage mi-hagard, mi-heureux.
Je regarde autour de moi et remarque enfin le paysage qui s'offre à moi. L'autobus blanc et ferreux dans lequel j'ai passé plus de 12 heures cache la moitié d'une antique fontaine couverte de marbre crème strié de gris qui régurgite une eau claire. À sa droite, se trouvent des maisons ainsi qu'à sa gauche, derrière celles-ci se trouve une chapelle de taille moyenne. Malgré tout, je ne vois pas ce que je cherche. Mes yeux se baladent et étudient mes compagnons de voyage et le chauffeur tout en cherchant une potentielle auberge. Je continue a fouiller du regard jusqu'à ce que je remarque des yeux famillier. Je me rapproche de l'homme qui m'a empêché de tomber juste après être partie chercher ma grosse valise:
-Salut!
-Ha la tombeuse, salut, je dois le regarder bizarrement parce qu'il spécifie: la fille qui est tombé de l'autobus.
-Est-ce que tu vis ici où c'est ta première fois? lui dis-je directement
-Ce n'est pas ma première fois ici, non, mais je ne viens pas souvent.
-Ohh, dis-je un peu déçue, mais est-ce que tu sais où se trouve l'auberge Chez Laurette? j'ai surement parlé trop fort car, le chauffeur un vieux bonhomme au sourire sympathique s'approche et m'annonce qu'il peut avec plaisir me monter où elle se trouve.
Après un au revoir a la va vite, Je suis le conducteur pendant une dizaine de minutes marchant entre des petites rues étroites pavées de roche nacré. Finalement, je sens qu'on monte une pente et arrivé presque qu'au bout de celle-ci se trouve une auberge. Elle pourrait accompagner le dictionnaire pour la définition du mot pittoresque. Plutôt jolie faite de roche blanche et de bois brun elle dégage l'impression que : ça y est tu es à la maison. Elle a une petite allée pleine de fleurs, mais aucun stationnement apparent . Je me retourne pour remercier l'aimable chauffeur toutefois, en me retournant je me retrouve nez-à-nez avec, oui, l'homme qui m'a conduit jusqu'ici, mais aussi celui qui m'avait empêché de tomber par terre je fronce les sourcils et lui lance:
-Qu'est-ce que tu fais ici? tu me suis ou quoi? Il sourit avant de répondre
-Non apparemment le hasard fait bien les choses vu que je vais me loger ici... avec toi.
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Allo!!!
le premier chapitre de mon histoire et je suis super contente que vous l'aillez lu j'espère que l'histoire va vous plaire et désoler pour les fautes d'orthographes je corrige autant que je peux
😘 D'une écrivaine passionnée
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Juste un été
RomansQuand Cécile détruite par la vie décide d'aller passer un été à la campagne. Elle ne s'attend définitivement pas à trouver l'amour.