Point de vue Kassandra
Ma journée a été longue. J'étais fatiguée. J'ai pensé à lui, toute la journée. Je ne savais plus quoi penser de toutes ces histoires. Je n'avais jamais été aussi heureuse ni aussi confuse de toute ma vie.
Ma journée était fini, je saluais mes collègues avant de me diriger vers la sortie.
Sans surprise, il m'attendait devant l'entrée, adossé sur la portière de sa voiture.
Je m'avançais vers lui et plus je me rapprochais plus mon coeur se nouait. Arrivée à sa hauteur, je le serrai dans mes bras. Il m'avait manqué. Il y a cinq minutes j'étais déterminé à lui sortir les vers du nez mais je ne m'y intéressais plus depuis que je l'avais vu. Il me serrait fort contre lui et c'était le seul endroit où j'avais envie d'être. J'étais tellement attaché à lui à cet instant, que je pourrais lui pardonner tout et n'importe quoi.
- Comment s'est passé ta journée? Me demandait- il. Sans mettre fin à notre étreinte.
- Longue et toi ?
- Je dirais mouvementé. Répondît-il, sûrement en faisant référence au événement de la matinée.
Je mît fin à notre étreinte et nous prîmes place dans la voiture.
Je restais silencieuse tandis qu'il prenait la route.
Nous ne prononcèrent aucun mot durant le trajet. Je le sentais tendu peut-être même contrarié.
Lorsque nous sommes rentrés, je suis directement monté à l'étage prendre une douche. Ce n'est pas tout mais j'en avais vraiment besoin croyez-moi.
Une fois terminé, j'enfilais rapidement un pull et un legging et je descendais me faire chauffer un thé dans la cuisine. Le thé noir a toujours été mon préféré.
Une fois prêt, je m'asseyais et j'attendais qu'il refroidisse en soufflant dessus.
Ça parait ridicule mais j'ai toujours eu l'impression que cela fonctionnait.Alors que je finissais de boire mon thé. Il apparu au coin de la porte de la cuisine.
Torse nu. Je tentais avec beaucoup d'effort de ne ne pas regarder trop bas. Je lui souris légèrement et détournais le regard.
Je n'avait même pas fait attention à qu'il avait dans la main.
Il a brusquement posé sur la table un dossier rouge.
Je le regardais perplexe.
-Qu'est-ce c'est ? Lui demandais-je sans prêter attention à ce qu'il venait de poser sur la table.
-La vérité. Finit -il par répondre, toujours en évitant mon regard.
J'avais le souffle coupé. De quoi est-ce qu'il pouvait bien s'agir. J'avais peur de ce que je pouvais découvrir.
-La vérité sur toi, la vérité sur moi.
Je posais ma tasse dans le lave-vaisselle et je me dirigeai vers la porte de la cuisine. Je ne pouvais pas rester là j'avais l'impression que j'allais m'étouffer.
Mais il m'empêcha de quitter la pièce en me retenant par le bras. J'allais exploser. Tout l'apaisement apporter par le thé avait disparu.
-Je veux pas savoir Aden tu comprends, maintenant laisse... moi... passer. Dis-je en tentant de garder le plus de calme possible.
Il ne répondis pas, il se contenta de me regarder droit dans les yeux, puis de rediriger son regard vers la table. Tout ça, sans jamais lâcher la pression sur mon bras.
- Pourquoi maintenant ?
- Parce que si j'attend plus longtemps, je n'aurai plus la force de te laisser partir.
Je pris une grande inspiration, me retournais et m'assis à la table.
Le dossier se trouvait devant moi, je ne sais pas pourquoi mais j'avais un très mauvais pressentiment.
Dès que je l'ouvris, je ne pu retenir une larme.
Il y avait mon nom écrit en gros, une photo de moi au parc le jour où, le jour où j'ai vu Aden.
Il y avait des tas d'informations sur moi.
- On ne s'est pas rencontrer par hasard, je pense que ça tu le savais déjà.
J'écoutais ce qu'il disait sans y prêter attention.
Mon âge, mon poids, le nom des écoles que j'ai fréquenté, il y a même mon dossier médical et dentaire. Pourquoi avait il un dossier sur moi.
Je tournais la première feuille, une autre photo de moi. Je m'en souviens c'était le jour de mon anniversaire, c'était il y a plus de 8 mois.
- Tu m'as espionné pendant des mois, mais tu es complètement malade.
- Je ne suis pas malade Kass.. ça fait parti de mon travail.
J'étais dans un état déplorable. Je me suis levée furieuse.
- TON TRAVAIL ?? JE CROYAIS QUE T'ÉTAIS DANS LA BOURSE!
- C'est la vérité! Mais pas toute la vérité !
Répondais-il sur le tas. Je suis chasseur de primes. Rajoutait-il.
-CHASSEUR DE QUOI ? De quoi parlait-il? Je comprenais rien à ce qu'il me racontais.
- J'ai été payé pour te retrouver.
C'est une blague, pourquoi quelqu'un voudrait me trouver. Les larmes coulent à flot, je n'arrive même plus à distinguer ce qu'il se passe autour de moi. Je sens le stress qui monte, j'ai chaud. Je recule pour m'accrocher à la table. Puis c'est le vide.
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Aime-moi.( En Pause)
Romance"Cela fait trois jours que je suis enfermé dans cette chambre, trois jours que je n'ai pas vu la lumière du soleil. Le peu de lumière auquel j'ai droit me parvient lorsqu'il vient me voir. Je ne sais pas pourquoi je suis ici, ni pourquoi il m'as enl...