- Tu sais ce qu'il te reste à faire ?- Oui, monsieur.
- Bien. Tu peux disposer.
Le jeune homme sortit du bureau dans lequel il se trouvait, sans bruits et le sourire aux lèvres. Il traversa un long couloir pour atteindre un pièce qui lui servira d'habitation. Ce n'était peut être pas très grand mais il y avait tous ce qu'il fallait. Il déposa ses maigres affaires à l'intérieur puis se mit à les ranger.
Ce jeune homme était Lee Hoseok. Il était âgé de vingt cinq ans. Après avoir passé une enfance des plus banale, il s'était engagé dans l'armée. Malgré son jeune âge, il avait gravi rapidement les échelons. Hoseok aurait pu avoir un avenir brillant dans l'armée mais, contre tout attente, il prit une autre voie... Il était devenu garde du corps et répondait dorénavant sous le nom de Wonho. Beaucoup de ses proches ne comprenaient pas pourquoi il avait pris une tel décision. Cela leur semblait complètement aberrant. C'était pourtant la chose plus censée qu'il ait fait de toute sa vie...
Il avait donc quitté la Corée pour la Chine où il avait été embauché. Un député chinois avait accepté à ses services.
Lorsqu'il eut fini de ranger ses affaires et d'enfiler l'uniforme que l'on lui avait donné, on toqua à sa porte.
- Entrez ! fit Wonho en se tournant vers la porte et en ajustant sa cravate.
Un homme d'environs son âge se permit d'entrer dans la pièce.
- Salut, le nouveau ! Déclara l'homme en souriant. Moi, c'est Shownu ! Le boss à probablement dû te le dire mais je te le redis, à partir d'aujourd'hui, tu vas être sous mes ordres.
Wonho acquiesça en signe d'approbation et Shownu continua :
- On est six dans l'équipe fin sept avec toi maintenant. Notre mission est de protéger notre employeur et sa fille chérie.
- OK ! D'ailleurs... il ne devait pas partir ce soir ? Demanda Wonho.
- Si, justement... Il va au Japon pour une affaire mais sa fille va rester là. Du coup, on va devoir diviser l'équipe en deux... suis moi. On va parlez de ça, avec les autres.
Shownu quitta la pièce et Wonho lui emboîta le pas après avoir fermé la porte. Les deux hommes marchèrent jusqu'à une autre pièce plus grande. Cela devait être la salle de repos du personnel. Cinq hommes étaient assis et parlaient joyeusement. Ils s'arrêtent de discuter en voyant Shownu les rejoindre. Ils se levèrent et regardèrent Wonho, curieux.
Une fois arrivé devant eux, Shownu fit les présentations et entra directement dans le vif du sujet. Qui d'eux sept iront suivre le député Wang en Chine et qui d'eux resteront ici pour veiller sur Yiran, sa fille. C'était une très longue discussion que les sept hommes s'étaient enfin mis d'accord. Wonho ainsi que Shownu et un jeune homme du nom de Jooheon allait surveiller Yiran tandis que les autres allait escorter le député chinois et veiller à sa sécurité.
Cela ravit grandement Wonho. Il allait pouvoir enfin la voir. Cela faisait une décennie que Wonho voulait voir Yiran, Wang Yiran... Des années et des siècles s'étaient écoulés depuis leur dernière rencontre.
Dans une vie antérieure, Lee Hoseok n'était qu'un simple vassale et Wang Yiran, quant à elle, la fille de l'empereur de Chine. Ce qui n'était qu'une amourette entre adolescents, c'était vite transformé en amour déraisonnable et passionnel au fil des années. Ils avaient fini par être amants après que des très fort sentiments amoureux se soient ancrés en eux deux. Leur classe sociale diamétralement opposé, les avaient contraint à se faire discret sur la nature de leur relation. Hoseok et Yiran étaient tel Roméo et Juliette. Leur idylle n'avait cependant pas durée très longtemps. La liaison qu'ils entretenaient avait fini par être découverte... Indigné, l'empereur et père de Yiran les avaient condamné. Avant de subir le châtiment du Seppuku qui prit leur dernier souffle, ils s'étaient fait une unique promesse. Yiran et Hoseok devaient se retrouver quoiqu'il en coûte pour perpétuité leur amour. Et c'est ce qu'ils avaient fait à chaque époques... après chaque réincarnation.
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FATED TO LOVE YOU
FanfictionLeur amour ne faisait que traverser le temps... Ils allaient forcément se revoir parce que rien ne pouvaient les séparer, pas même la mort.