~PROLOGUE~

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Un cri perça dans la nuit aussi tranchant qu’une épée. Puis des pleurs, des supplices et un autre cri. Deux souffrances, celles de mes parents. Je me rappelle de cette terreur qui avait pris mon ventre. Agé à peine de 8 ans le seul reflexe que j’eus fut de me cacher sous le lit parmi les monstres qui me terrifiaient le soir. Des pas résonnaient faisant craquer le parquet de la chaumière qu’avait construit mon père il a cela 10 ans.  Je n’aperçus que ces chaussures en cuir noir surement un garde Glais. Un frisson froid traversa mon échine provoquant le refroidissement de mon corps entier. Le craquement du sol se tut pourtant je n’osai pas bouger, la peur s’était épri de moi. J’attendis encore dix long minutes, les plus longues de ma vie. Je sortis enfin de ce trou mais une sensation bizarre s’était encrée en moi, une sorte d’angoisse. J’avançai à petits pas jusqu’à la porte de la chambre puis la poussa appréhendant ce que j’allai trouver derrière. Le sang fut la première image que j’eus, une boule se format dans ma gorge quand mon regard s’attarda sur leurs corps inerte. Des perles salées avaient coulées sur mes joues, je n’arrivai plus à m’arrêter de pleurer tellement ma peine était grande.

- Papa… maman… ne partez pas…
- Alia ?

Cette voix faible avait remplit mon cœur d’espoir. Je me précipitai sur le corps de ma mère, le visage déformé par les larmes. Je pris ses doigts entre mes mains la serrant fort dans mes petits bras.

- Alia… regarde moi, ils vont revenir… il faut que tu partes…

Je trouvai facilement ces yeux verts dont j’avais héritées la beauté. Elle me fixa avec douceur et regret. Ce visage autrefois tellement joyeux. Ma mère était connue pour sa tendresse constante envers les gens, des sourires chaleureux et son rire joviale. A présent une grimace de douleur figeai sa bonne humeur. Les larmes inondaient mes joues, je ne voulais pas que ma mère parte sans moi.

- Tu dois survivre Alia. Tu es une combattante.

Elle retira sa bague de son doigt et le mis faiblement dans ma main, le petit anneau parut grand tout à coup comme si il avait grandit en même temps que ma peine, j’inséra le bijou dans la poche de ma veste de sorte à ce que je ne le perde pas. Ma mère porta ces dernières forces à ma joue qu’elle caressa lentement, scrutant mon visage une dernière fois.

- Je t’aime Alia… maintenant vas… je serais toujours la. Dit elle dans un soupir en désignant mon cœur.

Ces paupières se fermèrent laissant apparaitre sur tout son corps un masque sans vie. Elle avait rejoint les étoiles et pouvait enfin être heureuse maintenant. J’aspirai mes larmes qui menaçaient de couler à nouveau puis avant de partir embrassai le front de mes parents qui avaient rejoint les cieux. Je me relevai, les jambes tremblantes observant autour de moi . J’attrapai la seul nourriture qui nous restait, du pain. Une grosse miche de pain, elle pourrait me nourrir une semaine pas plus. J’avançai rapidement presque en courant quand je m’arrêtai me rappelant du froid glacial qui avait gagné la région. En quelques enjambées, j’avais rejoint la chambre. Deux lits trônaient au milieu de la pièce, un plus grand que l’autre c’était celui de mes parents, la couverture renfermait encore leurs odeurs, je détournai le regard rapidement avalant un énième sanglot. Il fallait que je parte d’ici au plus vite mais sous la neige et le vent du nord je ne survivrais même pas deux jours. J’attrapai la couverture au pied de mon lit, grosse et épaisse, elle sera me tenir chaud cet hiver. C’est le cœur battant à toute vitesse que je quittai ma maison, mon chez moi avec qu’une miche de pain, une couverture et un anneau, un anneau qui serait me réconforter si l’envie de me laisser mourir me prenait parce qu’a présent je vivais pour eux. Je vivais pour mes parents, ceux qui m’avaient élevée, nourrie, aimée et c’est en m’enfonçant dans l’obscurité de la forêt que je me fis la promesse de les venger.

Ce sont donc les premiers mots de cette histoire. J'espère qu'elle vous plaira à tous. J'accepte les critiques mais pas les insultes 🚫. J'essayerais de poster toutes les semaines.
Je vous demande d'être indulgent sur l'orthographe, je fais de mon mieux mais bon parfois il y a quand même des fautes...
Bref je vous embrasse fort 😚 en priant que vous aimiez mon histoire ❤
Zoé.


Yameria #wattys2019Où les histoires vivent. Découvrez maintenant