Salam Aleykûm,
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-« Je rêve. »
Azhal-« Non tu rêves pas ! Non tu t'en sortiras pas comme ça cette fois ! »
Azhal criait limite comme une folle, et je déteste les gens qui crient comme ça, dans n'importe quelle situation. Heureusement qu'on était chez moi, il était 10h30 et mes parents étaient au travail, Sahil était allé passer ses examens de fin d'année. C'est sa dernière année avant de pouvoir travailler.
-« Azhal commence par te calmer. Je refuse de discuter avec une personne qui cri et n'argumente rien du tout, je trouve ça juste idiot et sans objectif. »
Azhal-« Ahh c'est comme ça que tu qualifies ta meilleure amie maintenant ? Idiote et sans objectif ?»
-« Tu déformes complètement mes propos là. »
Azhal-« Bah tu sais quoi ? J'en ai rien à faire. Là, très concrètement c'est juste archi mort. Tu veux savoir la vérité ? J'en ai rien à faire que tu me délaisses pour Izdîhar parce que je saurais toujours que tu me préfères ! »
-« Eh bah il est où le problème alors !? Tu te contredis ou quoi ? »
Elle me pointe nerveusement du doigt. Chose qui ne lui ressemble absolument pas.
Azhal-« Laisse moi finir ! Par contre je refuse de te voir enterrer mes rêves six pieds sous terre ! Je refuse de voir ma soi-disant meilleure amie mettre une fin à mes rêves depuis toujours ! Je refuse de voir ma soi-disant sœur m'éloigner de la seule personne que j'ai toujours aimé ! Je refuse de voir ma cousine m'éloigner de celui pour qui mon cœur bat ! Je refuse de te voir m'éloigner de Sahil à l'avantage de cette Izdîhar qui ne le mérite pas ! Et tu peux parler je m'en contrefiche, raconte tout c'est ce que j'attend !»
...Je reste abasourdie et pas un seul son ne sort de ma bouche. Azhal ? Ma Azhal ? Ma cousine ? Mon amie ? Ma meilleure amie ? Ma sœur ? Elle prend ses affaires et sort en courant. Non je refuse d'y croire. Mais pourquoi refuser une vérité si tranchante ? Jedda ne disait-elle donc pas ;
« La vérité peut certes être tranchante Yâra, mais ne faut-il pas passer par les épines pour avoir la rose ? Pourquoi donc se cacher derrière un voile de mirage mensongers quand la vérité certes tranchante mais présente est devant nous ? Seuls les plus faibles n'en sont pas capables. »
Y'a Jedda Si seulement tu étais encore là avec moi...tu m'aurais conseillé, tu m'aurais aidé. Mais non je n'ai pas le droit de dire ça. Tu es en paix toi, n'est-ce pas ? Je n'en doute pas une seconde. A moi de suivre ton chemin. Mais a qui aurais-tu demander conseil ? A Allah très sûrement. Et qui t'aurais aidé dans ton imploration ? Tu m'aurais sûrement conseillé la personne qui traverse mon esprit à la fin de cette phrase.
« Izdîhar » se présente à moi comme une évidence inéluctable.
Je m'empresse de composer son numéro et d'appeler. Les sonneries se font entendre et même si le sujet lui-même porte sur elle je sais qu'elle saura rester lucide et me conseiller et ce, sans rancune aucune.
Elle: Allo Yâra ? »
: Oui Izdîhar, on peut se voir là tu penses ? »
Elle: Je te manque à ce point ? »
Elle rigole innocemment.
: Qui sais ? Plus sérieusement j'ai besoin de te parler. »
Elle: Tout ça me parait très sérieux. Dans dix minutes je viens. Je préviens juste Aahil. »
: Tu gères. »
Je raccroche le combiné. Il est 11h déjà, mais je ne savais pas qu'elle avait le permis. Ça me semble tellement ridicule, elle a mon âge. Je suis encore choquée par les propos tenus par Azhal. Jamais je n'aurais pensé que en quête de conseil un jour je me tourne vers une personne autre qu'elle. Comme quoi, la vie a ses surprises que l'humain ignore.
Dix minutes plus tard et dans un timing parfait, on sonne à la porte. Je descends vite ouvrir pour tomber sur Izdîhar. Elle entre après moi toujours aussi souriante et joyeuse et surtout toujours aussi belle.
Izdîhar-« Dis moi touuut »
-« Oui t'inquiète, sinon toi tu vas bien ? Aahil t'a pas demandé pourquoi tu viens ? »
Elle rigole d'un rire frais et enfantin en me regardant avant de s'asseoir sur le canapé.
Izdîhar-« Al hamduliLah ma chérie. Et Aahil était au travail il m'a dit où tu vas, je lui est dit chez Yâra et il a plus posé de questions. »
Elle me sourit malicieusement.
Izdîhar-« On dirait que mon grand frère commence à poser les marques de sa confiance hum. »
Je rigole devant les bêtises qu'elle me sort depuis tout à l'heure.
-« Bêtises. »
Izdîhar-« Je t'assure que non. Après tout c'est mon frère et la personne que je connais le plus au monde.»
Je rigole encore une fois. Cette fille est douée alors que je suis assez stressée par les paroles de Azhal elle arrive à me donner le sourire.
-« Hum hum, tu me charrie n'est-ce pas ? Je jouerais aussi. Les regards de Sahil ne semblent pas te laisser indifférente. »
Elle rougit du tout au tout. Je rigole alors.
-« Quel rougissement, serait-ce un aveu ? T'inquiète pas on est entre sœurs hyn. »
Elle rigole avant de tourner la tête de droite à gauche.
Izdîhar-« Dis pas n'importe quoi aussi. Et je suis contente, j'ai réussis à te faire rire. Au son de ta voix tout à l'heure j'ai sû que quelque chose ne tournait pas rond. »
Je la regarde surprise et contente. C'est ça, sa magie à elle. On ne se connait que depuis à peine un mois et même mes émotions, à travers un combiné elle les devine. Ma sœur de cœur.
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@inaccess2ible
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«Ténèbres Lumineux»
Spiritual«Le temps guérit les blessures, mais si le temps lui-même était une blessure ?» L'histoire d'une jeune fille, qui rencontrera un jeune homme, et qui prouveront au monde entier qu'une relation ne réussit que dans le respect le plus total. Written by...