Il pleut. Beaucoup. Je marche dans les flaques d'eau, je le suis. Il n'a pas remarqué. Je sens la pluie sur mon visage, je l'entend cogner sur le long manteau qui abrite le Crâne et la Justice. Il rejoint des types près des camions. Ils sortent une caisse et l'ouvrent. Encore un fois, j'avais raison. La caisse est pleine d'armes. Mais au bout de 20 minutes ils n'ont même pas posé les yeux dessus. Il est pas là pour ça, les flingues cachent autre chose. Ils parlent et regarde l'autre camion. Je suis pas au courant d'une autre marchandise... J'ouvre mon manteau, exposant le Crâne à la pluie, le fusil à pompe qui était retenu à l'intérieur me tombe dans les mains, je m'approche et écoute:
"Pour 600$, les trois sont à toi.
-Ouai, montre moi d'abord."
J'observe, le type ouvre les portes. Trois. Trois filles, jeunes, sales, les vêtements déchirés, le mascara qui coule. Elles sont jeunes. Trop jeunes. Elles pleurent, je charge le fusil. Il les tâtes le fils de pute. J'attends, juste un peu, voir sa réaction.
"Elles sont bonnes. Je peux tester la marchandise ?
-Fais toi plaisir."
Il défait sa ceinture, j'agrippe mon flingue tellement fort que j'ai l'impression qu'il va m'éclater entre les mains. Je sors de ma cachette, ils sont cinq types, six avec lui. Je vise et appuie sur la détente, une tête explose,, je recharge, j'éclate le genou du proxénète, il gueule, sa jambe ne fait plus partie de son corps, il tombe à terre et crie, les filles aussi, c'est pas top la discrétion. Les quatre autres types sortent des flingues, je suis mal, ils tirent, je saute sur un et trou le bide d'un autre, ses tripes explosent et les restes tombent au sol, il est pas mort, mais ça va pas tarder, sa colonne vertébrale n'est plus attachée à son cul. Je me relève et utilise la sous merde sur laquelle je suis tombé comme bouclier. Ça a l'air de convaincre les deux autres de pas tirer, un d'eux jette son flingue, mais pas l'autre.
"Jette ton flingue abruti, c'est le Punisher."
Le gars tremble, je tire dans son bras, ça bousille le tympan de celui que je tient, il crie. Je dirige ma tête vers son oreille valide.
"Ta gueule."
Il s'exécute, je le lâche, il tombe au sol et se tient la tête de douleur. Je lui tire dans le dos, du sang m'éclabousse, le seul encore debout regarde la bouillie qui gît à mes pieds, il ferme les yeux et commence à marmonner, je m'approche de celui qui est au sol et qui se tient le bras, sûrement pour pas le perdre, je lui donne en coup de pied en pleine gueule, ma botte lui pète le nez, sa tête percute le béton du sol, il perd connaissance. Je chope l'autre par le coup et lui pète un genou, il crie, me crache à la gueule puis je le laisse tomber sur le sol. Je vais voir les filles. Elles ont 17 ans tout au plus.
"Rentrez chez vous.
Elles sont terrifiés, c'est normal. Il y en a une qui arrive à parler.
-On...on peut pas..."
Elle regarde son amie qui est allongée, son genou est cassé, ça se voit. Je m'y attendais pas, la troisième me saute dessus., s'agrippe à mon manteau et pleure. Je la laisse un peu puis la remet dans les camion.
"J'arrive."
Je vais voir le seul encore conscient. Il se tient le genou, je le prend et le plaque contre un camion.
"D'où elles viennent ?
Il chiale.
-H...Hell's Kitchen !
-Qui les a capturées ?
-M...moi...
-Pourquoi ?
-Pour lui, je vais lui trouver des meufs et lui vend, c'est un client...
-Parle moi un peu de toi.
-C...comment ça ?
Je sors mon couteau, attrape son bras et enfonce le couteau dans sa main, le couteau traverse sa main et le camion. Je lâche le couteau, le type tombe mais sa main est maintenue au bahut par mon arme. Je m'assois en face de lui et presses ses joues avec ma main.
-Ta petite bande de tapettes, c'est vous les gang qui vendez des flingues ? Depuis quand vous vendez des filles ?"
Il a mal.
"-C'est la première fois...
-C'est bien. Où crèche le reste de la bande ?
-Tu les as tous tués abruti."
J'envoie mon poing dans sa trogne.
-Te fou pas de ma gueule."
Il saigne du nez, je retire violemment le couteau de sa main, il laisse échappé un bruit de douleur.
-Agh...
Je le regarde, ma lame couverte de sang.
-Tu sais, y a encore plein d'edroit où je peut faire des trous. Je peux même retirer des parties de toi, j'ai déjà des idées.
-Non ! Arrête, arrête ! J'vais te l'dire ok ?
J'efface toute expression de mon visage.
"- Je suis tout ouïe.
Après qu'il est craché le morceau, j'explose ses membres et le tue. Je remets des munitions dans mon fusil et me dirige vers les filles. Le "client" essaie de fuir en rampant, il a abandonné sa jambe, il a déjà fait un peu de chemin, il est hors de vue des filles. Je recharge et l'explose. J'aurais peut être pu avoir des infos de lui. Tant pis. Je vais voir les filles, je prends celle qui est blessée à la jambe.
"Suivez moi."
Elles disent pas un mot, me suivet jusqu'à ma camionnette, j'ouvre le coffre.
"Entrez."
Je roule jusqu'à ma planque, quand on arrive je prends l'éstropiée et je la pose dans mon lit. Elle souffre, ça se voit.
"Les filles, je vais examiner votre amie. Si je peux rien faire, on l'emmène à l'hosto. Vous pouvez parler ?
Celle qui m'a sauté dessus tout à l'heure dit toujours pas un mot, elle est cachée derrière sa copine qui, elle, s'avance.
-Ou...oui, merci monsieur...
-Elle a l'air apeurée, je la comprends.
Ils vous ont fait quoi ?"
Je tâte le genou de la gamine, ça lui fait mal. Je vois la timide qui commence à pleurer, l'autre ne dis rien.
"C'est pas grave. Elle, il faut l'emmener à l'hôpital, son genou n'est plus attaché au reste. Je vais vous y emmener, vous racontez ce que vous voulez, mais parlez pas de moi."
Elles acquiescent.
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Endless Fight
FanfictionVoilà maintenant vingt-six ans que Frank Castle a perdu sa famille et commencé son interminable croisade contre le crime. Aujourd'hui agé de 52 ans, il est fatigué, lassé, mais juge ce combat nécessaire pour le bien. Il traverse cependant une remise...