Et si Cléopâtre avait conquis l'Empire Romain

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Je me prénomme Hélios, je suis âgé de seize années et je vis à Villepinte, j'étudie au lycée Jules Ferry. La manière d'enseigner et de reprendre les cours sont totalement différentes de ce que j'avais connu lorsque j'étais à l'école primaire en 2008. Les cours allaient bientôt commencer, je commençais déjà à me diriger vers la salle 13 qui est une salle d'Histoire ; elle se trouvait au rez-de-chaussée bas du lycée.

La sonnerie annonçant le début des cours retentit dans les couloirs du lycée Jules Ferry quand le professeur nous fit entrer dans la salle. Une fois que nous fûmes installés, il commença son cours.

   « Sortez vos parchemins et vos roseaux taillés et prenez en notes le cours d'aujourd'hui ! , s'exclama le professeur avec un ton autoritaire »

Nous obéîmes sur le champs : un silence pesant régnait dans la salle. Je pris en note la leçon du jour sur l'histoire égyptienne. N'ayant plus d'encre, je demandai à mon voisin de table si il voulait bien m'en prêter, il accepta d'un hochement de tête, mais le professeur me vit parler :

« Hélios ! Vas-tu te taire nom d'Anubis ?!, cria t'il en me frappant à coups de bâton »

Après les cours qui ont suivis, vint l'heure de la pause de midi ; au repas c'était Foul et Taameia. Le plat de base des égyptiens le « Foul » est une purée de fèves assaisonnée d'épices et parfois mixée avec d'autres légumes. Le « Foul » se mange généralement sous forme de sandwich dans une galette de pain. Les « Taameia » ou « Falafels » sont des boulettes de légumes (fèves) frites. Mais j'en eu assez de manger ces plats typiquement égyptiens, j'eu une envie de betteraves et de riz...

Ensuite, je débarrassai mon plateau et je sortis du réfectoire, puis m'en allais du lycée pour marcher un peu. Après quelques minutes de marche, comme à mon habitude j'allai m'asseoir à un banc à côté du rond-point de la République, mais je n'avais pas tout de suite remarqué le changement... c'était à présent un Sphynx... je me précipitai vers le boulevard Jeanne d'Arc et... je vis qu'à la place de l'Abbaye de Saint Jean des Vignes... c'était une pyramide...

« Non...non...ce n'est pas vrai...c'est impossible..., me dis-je totalement sous le choc et tombant à genoux. »

Une personne arriva derrière moi et me dit :

« Ouvres tes yeux, et tu sauras que c'est vrai »
« Noooon...! »

Après plusieurs minutes, je me relevai, toujours sous le choc. L'homme qui m'était inconnu était partit... Ce que je craignais le plus était vraiment arrivé...

« Il faut que j'agisse !, me dis-je dans mon subconscient »

Je ne pouvais pas rester sans rien faire... Cette insupportable dictatrice... Cléopâtre Théa XIV, est allée beaucoup trop loins... je retournai au lycée, j'en avais trop vu déjà. Sur le chemin, je passe devant un magasin de télévisions... Tiens...en parlant de Clé-o-pâtre... cette dernière passa à l'antenne ; j'entendais ce qu'elle disait :

« Je veux qu'on détruise tous les monuments rappelant la République française, c'est tellement...Laid..., dit-elle avec dégoût »

Je ne peux supporter ses paroles. Après les cours je passerai l'action.
Je continuais mon chemin vers le lycée, je regardais l'heure :

« FICHTRE ! Je suis en retaaaard...!, m'exclamais-je en commençant à courir »

J'arrivais au lycée quelques minutes plus tard, essoufflé mais à temps, la sonnerie venait tout juste de retentir, le professeur nous fit entrer en classe, attendit que toute le monde soit installé et commença l'appel. Tout les élèves étaient présents, il commença à nous expliquer les consignes et ce qu'il attendait de nous, puis nous nous mîmes au travail.

   À la fin de la journée, comme prévu, je me dirigeais vers la gare pour prendre le train et aller à ma destination : chez ce....monstre...

Un des gardes présents allait prévenir l'Impératrice Cléopâtre Théa XIV et me fit entrer, puis je me dirigeais vers cette dernière, j'avais le visage un peu crispé par la colère que j'essayais de dissimuler du mieux que je le pouvais... mais elle l'avait remarqué...

« Pourquoi es-tu en colère ?, me dit-elle »

« Tout simplement car vous avait retiré à moi et à d'autres personnes étant nées en ce pays tout repère de notre pays natal ! Et je souhaite que vous arrêtiez toutes ces mascarades et que vous laissiez les monuments français tel quel !, lui répondis-je en sortant discrètement une dague »

« Cela est impossible, tout est déjà que poussière... »

Je sentais ma colère monter, je m'approchais de l'Impératrice puis sortit ma dague pour la lui planter au niveau du coeur, mais une main m'attrapa  fermement le poignet, c'était un garde...

Ce dernier m'emmenait au cachot sous l'ordre de Cléopâtre... Il m'avait ensuite enchaîné pour éviter une quelconque attaque ou évasion venant de ma part.

Environ deux heures étaient passées avant qu'un autre garde vienne me dire que je serais condamné à mort le lendemain à la première heure de l'après-midi sur l'ancienne place de la République pour mon acte envers Cléopâtre.

Le lendemain arrivait, j'avais vu le temps passer...me dire que j'allais mourir sans avoir pu faire quoi que ce soit pour faire basculer le Régime fraîchement mis en place par l'Impératrice...À quatorze heures précises, un garde était venu me chercher pour me conduire à mon lieu d'exécution. Une fois arrivé, on m'avait mis en place au pied de la guillotine puis une autre personne avait pris la corde tenant une lame tranchante puis il la lâchait et la lame tombait.

Et si Cléopâtre avait conquit l'Empire RomainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant