Les âmes perdues [TOME 1]

Chapitre 1- La rencontre

Assise sous l'ombre d'un arbre, le regard rivé sur les oiseaux virevoltants dans ce ciel bleu, le vent venant tout juste caresser mon visage et parcourant les arbres pour faires danser les fleurs et voyager les feuilles. Tout autour de moi respiraient, vivaient comme si je pouvais ressentir chaques présences de ce qui m'entouraient mais mon cœur se serrait dans ma poitrine comme un sentiment de solitude profonde et immense, le soleil réchauffait tout de même mon corps frêle mais laissais mon cœur de glace. Je laissais mes pensées vogué jusqu'à ce qu'elles m'emportent dans les bras de Morphée.

En me réveillant, je surpris un jeune homme en face de moi, dessinant. Ses yeux vert se posèrent sur moi quelque secondes pour enfin se replonger dans son carnet de dessin, à ma surprise je restais là, sans bouger, le regardant faire, sachant qu'il me dessinait moi, ni mots ni paroles ne fut prononcés juste quelques regards échangés comme si nous pensées étaient liés que nous savions déjà tout.

Quelques minutes plus tard il se leva et vint vers moi pour s'installer à mes coté, il déchira un bout de papier de son carnet écrivis quelques mots puis me le donna, sur celui-ci était écrit :

« Puis-je avoir l'honneur de connaitre ton nom ? »

Une brise légère se leva pour emporter mes paroles à lui

« Je me nomme Amako.»

Il ne rétorqua point à ma réponse mais pris son crayon et écrivis quelque chose et fini par retirer une feuille de son carnet, il me tendit celle-ci et me dit ces quelques mots :

« Voilà pour toi Amako, moi c'est Léo. »

Pour enfin qu'il se lève.

Nos regards se croisant le temps de quelques secondes ce qui me paru une éternité, je le regardais partir sans aucuns mots ni gestes. Un sentiment de liberté me parcouru le corps mais la réalité fut brutale ; je devais rentrer, rentrer chez moi, c'était tout sauf là où je souhaitais être.

En rentrant mes parents m'attendaient de pied ferme, je baissai les yeux en sachant ce qui m'attendait, je n'étais en retard de seulement quelques minutes mais c'était déjà beaucoup trop, les quelques secondes pendant lesquels j'avais ressenties cette merveilleuse mais fragile liberté se transformèrent en heures de torture physique, psychologique et émotionnelle.

J'allais me coucher le ventre vide, les yeux boursouflés, le cœur froid, le corps couverts de coups, je tenais entre mes mains le souvenir de ma liberté, ce dessin de moi avec le petit mot de ce garçon que je ne connais point mais qui ce soir la m'avais sauvé de ma peine, je revivais ce moment en boucle voyant ces magnifiques yeux vert plongés dans les miens je ne voulais jamais oublier ce moment.

Chaque soir après les cours je faisais un détour par le bois où nous nous étions rencontrés mais en faisant cela j'empirais ma situation je savais ce qui m'attendais à jouer l'aventurière mais je ne pouvais point me résoudre à renoncer. La douleur et la liberté semblait si proche comme si ces deux sentiment pouvait s'embrasser tout en s'abrasant.

Un soir en passant par les bois un mot était accroché sur l'arbre où je l'avais rencontré avec noté dessus « pour toi, Amako. » Mon cœur se serra. Je pris le bout de papier entre mes mains et le déplia délicatement pour y lire :

« Chère Amako je ne sais pas si tu passeras par là et si trouvera ce mot car par malchance il se sera peut être envolé. Je ne sais point où te trouver je ne trouve point le moyen de te croiser malgré que chaque jour je passe par ici. Je te propose un rendez vous ce soir vers minuit pour observer la pluie d'étoiles filante pour faire plus ample connaissance. Je n'arrive pas à oublier tes yeux je veux pouvoir les revoir même si ce n'est rien qu'une fois.

Léo. »

Je tenais fortement ce papier et un million de pensées traversèrent mon esprit, mon cœur s'emballais de joie, je ne pouvais plus bouger j'étais à la fois terrifier et rempli d'une euphorie incomparable tout ce mélangeais en moi mais je ne l'avais vu qu'une seule fois nous n'avions échangé que quelques paroles mais bizarrement j'avais l'impression de le connaitre depuis toujours.

Je ne savais pas encore précisément si j'allais m'y rendre. Je décidais pour le moment de rentrer chez moi avant d'être trop en retard. En arrivant je m'attendais au pire bien sûre mais la maison étais vide, il n'y avait aucun bruit, aucune présence. Je ne cherchais pas à comprendre je me réjouissais en silence. Me rendant vraiment compte qu'il n'y avait personne je mis de la musique et alla en direction de ma salle de bain pour me doucher et réfléchir à ce que je ferais cette nuit, dois-je m'y rendre ou non ? Si mes parents le découvrent je ne pourrais sans doute jamais le revoir. Les heures passèrent allonger sur mon lit fixant le plafond. Mes parents était rentrés juste quand j'avais fini ma douche mais ils ne m'avaient pas adressés la parole de la soirée.

J'avais l'impression que les minutes étaient des heures et les heures des jours c'était une torture, j'avais cette envie de courir, de crier, de danser, de chanter, de vivre, de fuir, mais je restais la a fixé la lumière jaune de cette ampoule en attendant que minuit sonne pour enfin décider ce que je ferais.