Chapitre 2- Le rendez vous

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Minuit venait de sonner, je me levai d'un bon et tournais en rond pendant quelques minutes, je me figeai sur place pour écouter si mes parents étaient bel et bien coucher, aucuns bruits, aucunes lumières, juste le son d'un silence pesant sachant ce que j'allais faire je pris le soin de fermer correctement la porte de ma chambre et d'éteindre toutes les lumières.

Une fois mes chaussures enfilées, je pris une grande bouffée d'air et passa par la fenêtre. Je jetais un dernier coup d'œil derrière moi et commençais à me laisser guidés par les faibles lumières de la ville.

La lune était entière cette nuit là, le ciel brillant de milles feux on pouvait y découvrir toutes ses étoiles.

Je me mis à courir de toutes mes forces je ne m'arrêtais plus je sentais l'air dans mes cheveux j'avais cette impression de pouvoir m'envoler à tout moment.

Un sourire se forma sur mon visage, triste et cerner par la fatigue, quand je le vis assis sous cet arbre en train de fixer le plafond de la Terre, je l'observais, attentive, puis décida de venir m'asseoir à ses cotés, il reprit ses esprits. Ses grand yeux vert se plongèrent dans les miens, ses cheveux d'un brun étincelant s'envolaient au vent ce fut un moment magique, un instant figé dans le temps, puis un sourire ce forma sur son visage si radieux, tout semblais si parfait en cet instant.

En silence, nous contemplions cette pluie de lumière, un moment unique qui ne se produis sans doute qu'une fois dans une vie. Ce secret que nous partagions en silence me donnait l'impression que tout ceci n'était qu'un mirage. Les yeux rivés sur le ciel, je sentis sa main se poser sur la mienne, elle était si douce et chaude comme un souvenir d'enfance. Nos doigts s'entrelacèrent comme si nous ne formions qu'un.


Cet instant je le gravais précisément dans ma mémoire pour ne jamais l'oublier. Léo décida de prendre la parole, sa voix était si mélodieuse et enveloppait toute mon ouïe, je n'entendais rien d'autres que le son de sa voix,

« Je me demandais si tu venais souvent ici, j'avais peur de ne pas te revoir, je ne sais pas exactement pourquoi, je me soucis rarement des gens, pas que je me soucis de toi mais tu étais la sous cet arbre assoupie tu avais l'air d'une enfant abandonnée si sereine et fragile que l'envie de te dessiner ne m'a pas résisté. »

Je le regardais surprise ne comprenant pas ce que tout cela signifiait mais sans réfléchir je me mis à parler

« Tu sais, tu aurais fini par me recroisée je viens régulièrement ici pour échapper à ma vie, je me suis surprise à te laisser faire, je ne sais trop pourquoi ce jour là je n'avais pas envie de fuir ni de me battre. »

Il ne chercha pas à comprendre le sens de mes mots, ni le pourquoi du comment, puisque tout cela était contradictoire à nos façons de vivres.

Les heures défilèrent je ne voulais point partir. Léo se leva, je le fixais avec des grands yeux et il me tendit sa main pour que me lève à mon tour.

« Je te raccompagne chez toi Amako ? »

« Avec plaisir. »

L'un à côté de l'autre nous marchions sans craintes. Nos mains se frôlèrent puis s'enlacèrent. Bizarrement ce moment passa si vite mais je n'étais pas triste.

Je passais donc par ma fenêtre tandis que Léo rentrait chez lui. Je retire donc mes vêtements et me glisse dans mon lit le cœur léger et la tête lourde de rêve. La nuit fut longue et revigorante.

Les jours passèrent on se donnait souvent rendez vous la nuit avec Léo. Mais cette Nuit là était spécial comme un rêve puisque nos lèvres se touchaient enfin mais comme on le sait tous un rêve n'est jamais éternelle et vire souvent aux cauchemars, mon cas ne fut pas une exception. 

Les âmes perdues [TOME 1]Where stories live. Discover now