Ô douce souffrance,
Toi qui vient des ronces,
Je ne veux point que le bonheur te panse.
Moi qui à toi repense,
A la façon dont en moi tu t'enfonces,
Je t'aime car il n'existe plus grande douleur que ton absence.
Ô douce souffrance,
Par la joie de ton silence,
Tu me comble de par ton abondance.
Ton plaisir est lourd de conséquence,
Car lorsque je succombe à tes avances,
Plutôt qu'à celles de ma raison, perdue est l'innocence...
...Ô douces souffrances