Chapitre 2 : Séparation

154 5 0
                                    

Nous revoilà avec un nouveau chapitre, on espère qu'il vous plaira. Merci pour vos commentaires, on a bien pris en compte vos avis et avons fait plus attention aux fautes malgré la présence de certaines probablement.

Ce chapitre est plus long que le précédent. La longueur des chapitres ne sera surement jamais la même.

Bonne lecture!!

     -------------------------------------------------------------------

POV Drago

Je me réveillais aux aurores. Le soleil pointait à peine le bout de son nez à travers mes rideaux de ma chambre décorée dans des tons de vert pastel. Je tendais l'oreille pour voir si dans la chambre à côté de la mienne il y avait du mouvement. Aucun. Je regardais ensuite l'heure. 5h45. Bon, je me fis la réflexion que j'avais encore du temps devant moi avant que mon merveilleux fils âgé de 10 ans se lève. Je me levais pour ouvrir les rideaux. J'admirais la vue sur mon jardin. Dans le noir, je n'y voyais pas grand-chose, mais je profitais de l'air frais tout en réfléchissant. Je pensais que mon jardin n'était certes pas aussi grand que le parc dans lequel j'ai grandi au manoir et il ne le serait jamais, mais c'était déjà un très beau jardin. Dans le fond, il y avait une serre dans laquelle je faisais pousser des plantes pour mes potions. J'étais fier de ce que j'avais fait de cette maison. Un vrai havre de paix. Elle se situait certes du côté moldus, mais je n'avais pas voulu que mon fils grandisse dans une ambiance de haine notamment à cause de son nom de famille. Ma maison se situe dans le quartier de Westbourne Green, un quartier assez chic et élégant et très calme rendant notre vie paisible.

Mon grand-père se retournerait surement dans sa tombe en voyant qu'un sang pur comme moi avait fait le choix de vivre dans une maison simple et de surcroît du côté moldus. En effet, seulement 1 étage. Mais il avait tout ce qu'il me fallait pour vivre avec mon fils Scorpius. Il y avait une cuisine où aucun elfe de maison n'était présent. J'avais donc appris à cuisiner pour mon fils. La cuisine était ouverte sur le salon-salle à manger ce qui me permettait de toujours avoir un œil sur mon fils en étant dans la cuisine. Seul le bar faisait la séparation. Un salon ou les jouets de mon fils traînaient. Partout par ailleurs me fis-je la réflexion en passant devant pour aller à la cuisine. Je devais bien avouer que vivre du côté moldus avait ses inconvénients. J'avais appris à faire plein de choses sans l'aide de la magie. Bon, je devais bien avouer que parfois j'utilisais la magie pour me donner un coup de pouce. Mais j'avais appris à apprécier le petit plaisir de la vie. Et mon fils était mon plus grand plaisir. À l'étage, il avait 3 chambres et une salle de bain. Ce n'était pas le grand luxe Malfoy, mais j'avais la fierté d'avoir réussi, car à la fin de la guerre le Ministère de la Magie ne s'était pas privé de prendre dans la fortune des Malfoy.

J'étais donc descendu dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner préféré de mon fils adoré : des pancakes. Je faisais la pâte méticuleusement comme je ferais une potion pour ma boutique. Même si au début, c'était assez difficile je dois bien l'admettre. Oui, un Malfoy qui reconnaît ses difficultés, ça existe. Il m'a fallu un moment avant de les réussir à la perfection, j'en suis assez fier d'ailleurs, depuis Scorpuis me demandait tous les matins des pancakes, que je ne peux lui refuser. Je suis incapable de lui dire non et il sait très bien en profiter, un vrai petit Malfoy, il peut avoir tout ce qu'il désire avec moi.

Pourtant, je lui ai appris à ne jamais se reposer que sur ça, en lui apprenant qu'il faut travailler dure pour réussir par soi-même. Ne voulant pas qu'il finisse comme moi ou mon père, je lui ai appris le respect des autres, la gentillesse et surtout d'être toujours soi-même. Je pense que mes anciens camarades seraient surpris de voir un Malfoy, aussi papa poule. Mais à l'époque de l'école je faisais toujours en sorte de faire et d'être ce que mon père voulait, alors il était hors de questions que je reproduise cela avec mon fils, j'en ai beaucoup souffert pendant toute mon enfance.

Retrouvailles InattenduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant