Pas Fréquentable (Michael Jackson Fanfiction)

~ Chapitre 40 ~ Procès

Lorsque Michael est entré sous la couette, les premières images de la télévision sont apparues. L'on voyait simplement des jambes marchés, vêtu d'un pantalon noir, de grosse chaussettes pailletées et des mocassins au pieds. J'ai froncé les sourcils au début, ça me disait vraiment quelque chose, mais sur le moment je ne voyais toujours pas quoi.

Les deux jambes ont fini par tournées sur elles mêmes avant de finir en pointe. L'image s'est bloqué et sans comprendre Michael s'est jeté sur moi pour cacher mes yeux avec ses mains. Puis de la musique se fit entendre, alors que Michael retirait ses mains de mes yeux, je fixais l'écran découvrant une salle de concert remplie de fan. Avant que soudainement l'on voit apparaître l'artiste... cette silhouette je la reconnaissais déjà. Et je n'ai pu que sourire en la voyant. J'ai regardé Michael avant de l'embrasser sur la joue. Il s'est mit à rougir, alors pour ne pas le gêner plus que ça, j'ai continué de regarder l'écran où il passait, performant une chanson.

J'adorais voir les mimiques qu'il faisait en chantant, c'était drôle et en même temps tellement sexy. J'ai reconnu le moment du refrain, c'était rythmé plus rapidement et sa voix montait plus fort. J'ai été surprise de voir le publique en transe à ce point, des gens étaient engagés pour prendre en charge les malaises. Je trouvais ça complètement fou, mais d'un côté je comprenais mieux. Il avait un talent fou ! Pour moi il dépassait une fois de plus tout ce qu'il avait déjà accompli ! Il avait su changer de personnalité, c'était le jour et la nuit. Dans son album Thriller il paraissait encore gamin, innocent, gentillet, rigolo, touchant. Mais dans ce nouvel album, il devenait un homme qui a des choses à régler, à expliquer et à démasquer.

Cette chanson je l'adorais, pour le moment c'était la seule que je connaissais dans cet album, et j'avais déjà adoré. À la fin de la chanson Mike m'a présenté cette chanson ayant pour titre : Man in the mirror. Puis d'autres chansons ont défilés, mais cette fois des plus anciennes, j'étais contente car celles-ci je pouvais les reconnaître, ce que je compris être l'introduction du film. Car oui, j'avais demandé la confirmation à Michael, du fait que se soit un film. Mais c'était ce que j'appelais une comédie musicale. Moonwalker.

Nous avons mangés les pizzas devant le film, puis nous avons prit des popcorn et de la glace à la vanille comme je le souhaitais. Ce film je l'avais beaucoup aimé, la musique, le décors, les montages, les chorégraphies, tout était parfait ! À la fin, je me suis mise à interroger Mike sur tout le film. L'ambiance, les textes à apprendre, le jeu d'acteur, je voulais tout savoir. Et la façon dont il en parlait en était d'autant plus intéressant. J'ai fini par m'endormir sur lui, mes questions se faisaient de plus en plus lente et je pense bien m'être endormi au moment où je posais une nouvelle question. J'étais épuisée avec tout ce que les médecins me donnaient comme médicaments. Je ne tenais plus vraiment le soir.

~ Lundi 3 avril 1989 ~

Un peu plus d'une semaine s'était déroulé. Les choses ne s'amélioraient pas vraiment, Michael avait été convoqué plusieurs fois au commissariat au cours de la semaine dernière et ils étaient déterminé à s'acharner sur lui. Michael était vraiment fort, même si les enquêteurs cherchaient à le piéger constamment, mon petit ami restait lucide. Il ne s'en sortait pas vraiment, les choses s'empiraient de plus en plus. Il avait le pouvoir de rentrer chez lui heureusement, mais un procès ne se faisait confirmer de plus en plus de jour en jour. Michael était prêt s'il le fallait, il se sentait capable et puissant.

C'est ce dont il avait accepté en ce jour, de se battre au procès. À ce propos, ce que je voulais faire pour prouver au monde, aux fans et aux ignorants que Michael était innocent était de nous officialisé par la presse. Malheureusement Michael a refusé catégoriquement, je n'ai rien pu faire contre ça. Mais j'avais peur, qu'il se sente petit à petit blessé et qu'il s'affaiblisse. Pour le coup ce n'était pas vraiment le cas. Alors nous n'avions qu'un choix, gagner ce procès, car la vérité devait absolument être entendu.