Passion incontrôlable

2 0 0
                                    

* J'aimerais juste vous dire que cette nouvelle peut sembler pour certaine personne violente donc voilà vous êtes prévenu
Bonne lecture ^^ *

Son cri de douleur, de terreur, de malheur fait écho au mien qui est un cri de plaisir, de passion folle, de joie pure. J'aime voir et sentir son corps se débattre alors que son esprit sait qu'il s'envole grâce à moi... Ou peut-être à cause de moi. Plus le temps passe plus son corps devient plus simple à manipuler, ses muscles se détendent avant de lâcher un dernier cri. Je souris sous mon foulard qui me cache une grande parti de mon visage, j'aime les voir comme ça, les voir entrer dans ce monde de douceur mais de douleur que je leur procure. Je me demande toujours ce qu'ils ressentent lorsque que tout est fini. Ce sentent-ils débarrassé d'un poids? Veulent-ils une vengeance?
Peut-être. Mais ça m'est égal, je sais que même si dans quelques minutes la police arrivera, ils ne verront plus aucune ombre de moi-même, je serais loin de ces lieux.
- T'en veux encore?
Je vois ses yeux me supplier d'arrêter, de le laisser, qu'il ne veut plus souffrir, il ne veut plus me sentir. Il essaye de me frapper au visage avec son poing mais je l'arrête dans son élan. Je referme avec douceur mes doigts autour de son poignet et le lui caresse avec mon pouce. Il me regarde, il a un léger filet de sang aux commissures de ses lèvres. Il ferme ses paupières tandis que moi, j'observe son poignet.
- C'est mal... Dis-je.
Ses yeux s'ouvrent de nouveau. Il espère que je lâche la pression que je fais sur son corps malgré le fait que je l'augmente.
- C'est mal de frapper... Continuais-je.
Je plaque sa main contre le mur, fais glisser mes doigts sur son avant-bras. Je le sens se tendre et frémir. Je relève lentement mes yeux vers les sien et pose mon front contre le sien.
- Que caches-tu dans cette manche?
Je recule lentement la tête et l'observe trembler tout en riant intérieurement. Je n'attends aucune réponse, je la connais déjà. Je vois son regard chercher autour de lui un objet quelconque qui pourrait l'aider, c'est peine perdue, j'ai éloigné tous les objets au moment où je l'ai bloqué ici, ce n'est pas ma première fois. Son regard s'arrête sur quelque chose derrière moi, il fait remonter son regard jusqu'au mien. Je lui ai laissé une chance d'essayer. J'augmente la pression de mon corps sur le sien.
- Où comptes-tu aller comme ça? Susurrais-je à son oreille.
Il ne répond pas, très certainement trop occupé à chercher une solution pour atteindre cet objet. Il étouffe un cri lorsque que j'appuie violemment sur son avant-bras. Je souris de plus belle. Je place ma seconde main sur sa gorge pour lui laisser une chance de s'échapper avec sa seconde main. Il sourit légèrement face à cette " erreur" de ma part. Il me pousse violemment avec sa main libre et se débat pour que je le lâche. Je lâche ma prise, il saisit l'occasion pour courir en boitant vers l'objet en question. Je le suis du regard en souriant. Lorsqu'il a attrapé le manche, il se tourne vers moi, je vois dans ses yeux une lueur de victoire, d'espérance et de joie.
- Que comptes-tu faire? Lui dis-je.
Il ne répond toujours pas. Ses phalanges blanchissent dans la pénombre, il hésite. Il regarde la lame, elle scintille dans ses yeux.
- Qu'attend-tu ? 
Il me lance un regard noir. Il fait un pas, puis deux, trois en arrière.
- Tu t'en vas déjà? Je commençais tout juste à m'amuser...
Son regard de joie, se transforme en inquiétude. Il reste figé, j'en profite pour m'approcher.
- J'ai pas terminé de m'amuser, tu sais ... Soupirais-je.
Ses jambes tremblent, la flaque à ses pieds s'agrandit, elles ne pourront bientôt plus le soutenir. J'aime jouer avec lui, je joue comme un chat avec une souris... Je l'effleure et passe ma main dans sa nuque, passe derrière son dos et le plaque contre moi.
- Qu'attend-tu ? Tu es armé... Sursurrais-je.
Il tremble de peur et de douleur. Je fais glisser ma main sur sa gorge et la serre légèrement. Il tente de pousser un cri mais il n'y a aucun son qui sort de sa gorge. L'arme est toujours dans sa main mais il ne l'utilisera pas. Je fais glisser ma seconde main le long de son bras droit.
- Tu veux que je te dise une chose? Je comptais arrêter de t'embêter maintenant...
Je remonte sa manche jusqu'à son coude doucement en le caressant au passage ce qui lui donne de nombreux frissons. 
- Mais tu vois... Je ne peux pas ... Ma conscience m'en voudrait...
Je sens ses jambes se dérober sous lui, il le sait, il est condamné à me supporter.
- Tu as triché... Susurrais-je.
Je passe ma main sur le couteau qu'il avait caché sur son avant-bras, j'appui avec violence sur la lame. Il cri de nouveau sous la douleur de sa chair déchirée.
- Pourquoi faites-vous ça...Dit-il dans un murmure.
Je l'assois sur le sol contre le mur et lui prend l'arme des mains. La regarde avec amusement, la place entre ses côtes et appui légèrement assez pour qu'elle rentre dans sa chair. Il hurle de nouveau.
- Parce que j'aime vous voir souffrir... C'est ... La violence que j'ai toujours voulu... Une sorte de passion incontrôlable... Susurrais-je.
- Vous êtes un monstre...
- Je sais mais j'adore ça, vous voir ...
J'appui d'un coup sec. La lame traverse sa chair, il cri avant de lâcher son dernier soupir.
- Mourir grâce à ma lame, dis-je en  souriant de plus belle.
Et je me relève satisfaite de mon travail et le laisse derrière moi, dans cette rue sombre et lugubre baigné dans son propre sang.

Les chemins qui s'entrecroisent ... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant