Princeps || Reign (réécriture et nouveau chapitres)

Chapitre 10

- Venez vite. Par la.

Nous suivons Marie qui nous emmène vers un couloir puis comme prévu, elle frappe trois fois sur le mur qui est censé s'ouvrir devant nous. Les passages souterrain nous permettrons de nous enfuir grâce à Marie qui connaît par cœur se labyrinthe. Grâce à Dieu, les nobles et serviteur de ce château sont déjà en lieu sure, et François aussi. Il ne nous reste plus que nous et tout ne sera qu'un mauvais cauchemar.

- Pourquoi la porte ne s'ouvre pas Marie, s'impatiente Kena.
- J-je ne sais pas. Olivia est censé nous ouvrir...

Marie persiste à ouvrir la porte jusqu'à ce qu'un garde arrive. Aussitôt elle se redresse.

- Le comte Vincent m'envoie vous chercher.
- Nous allions justement revenir à table.

Je peux sentir l'atmosphere se reproduire et les fill à devenir toute pâle de peur. Personne ne dit plus rien, et nous suivons notre reine d'Ecosse, en espérant juste un petit miracle. Lorsque nous arrivons, la surprise se lit sur le visage de Catherine mais aussitôt elle se lève.

- Tout cet or ne vous suffit pas ? Vous savez que le roi entrera en guerre pour ses héritier, dit elle en refermant le coffre qui était ouvert jusqu'à présent.
- Et alors ? Est ce que votre époux me rendra la vie que j'avais avant ?

Personne ne répond.

- Ca suffit. Merci pour ce festin. Nous allons prendre la route.
- Attendez ! S'empresse de parler Catherine. Ne m'enlevez pas mes fils je vous en supplie. Qu'est ce que je peux vous donner d'autre ?

Il ne semble pas vouloir prendre part à la discussion. Elle nous regarde un instant avant de continuer.

- Vous voulez des femmes ?

Un cris s'étouffe dans ma bouche. Je ne crois pas ce que j'entend.

- Je vous les offres, avec leur vertus.
- Catherine non !
- Hypocrite ! continue Lola.

Marie s'empresse de me prendre dans ses bras. Ses mains sont moite et son corps tremble de peur. J'ai l'impression d'avoir été poignardé dans le dos par Catherine. Comment ai-je pu penser qu'elle avait changé. Qu'elle avait dans son cœur ne serais-ce qu'un petit peux de pitié. Je me suis trompé sur toute la ligne.

- Elles ne pourrons rien dire de peur de détruire leur réputations. Prenez les, prenez tous ce...
- Donnez moi votre cœur ! s'agite-t-il en sortant son épée. Écorchez le et offrez le moi, la nous pourrons enfin nous comprendre ! C'est ça la diplomatie.

Son poing s'écrase sur la table violemment. Je ne peux m'empêcher de sursauter. Sa rage est si intense, sa douleur si présente. Malgré ça, il continu.

- Je veux que vous partagiez ma douleur. Que vous sentiez se vide énorme vous ronger de l'intérieur nuit et jour jusqu'à submerger votre vie. Roberto. Rendez moi Roberto et je laisserais la vie sauf à vos fils.

Son corps tout entier se contracte comme s'il avait expulsé tout la haine de son corps et qu'il pouvait enfin respirer puis il nous regarde et s'approche de Marie, qui tremble de peur mais essaye tant bien que mal de le cacher.

- Pardonnez moi Marie car je ne suis pas un gentil homme.

Il l'a tire vers elle tandis qu'un des hommes qui ont assisté au festin m'attire vers lui. J'essaye de résister mais ses bras sont si fort qu'ils ont raison de moi et me jettent contre le mur. Je peux entendre les cris de Kena et Lola, suppliant qu'on les lâches et Marie, essayant de se débattre tandis que je lutte moi aussi pour me sortir de la.

- Non! Arrêtez... s'il vous plaît.

Je le supplie désespérément mais c'est comme si ses yeux étaient noyé par une irrépressible envie d'assouvir son désire. Ses mains enlacent ma taille d'une violence qui dépasse l'entendement, me laissant un avant goût de la douleur que je vais subir. Sa bouche agrippe mes lèvres durement puis il commence à caresser mes cheveux. L'odeur qui émane de son être renforce la douleur dans ma poitrine. Ce n'est plus un être humain que j'ai en face de moi, mais une bête dont le seul instinct de survie et de montrer à qu'elle point il peut être un homme. À quel point sa virilité est au maximum. Pour lui, je ne suis rien qu'une proie et lorsqu'il aura eu raisons de moi, il partira sans même se soucier de savoir si je suis toujours vivante.