Un sacré coup de chance

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En plein désert d'Arizona, une frêle jeune fille cavale à cheval, elle dirige seule  un troupeau de centaines de vaches à travers les immenses canyon que recèlent cette région. Elle semble bien s'amuser et lance sporadiquement des cris de joie. Elle est couverte de poussière, et porte une tenue de cow-girl avec des bottes, un jean et une veste en daim. Son visage  sombre car sali par la poussière, est éclairé par deux yeux vert, comme de phares au milieu de la nuit. Elle approche d'un terrain,avec en son centre, une petite bicoque. Elle enferme les bêtes dans l'enclos et  s'assoit sur le perron, en mangeant une pomme. Un homme entre deux âges arrive en courant, tout excité, il tient à la main quelque chose entouré d'une serviette. C'est son père, Archibald O'connor. Il hurle  "Nous sommes riches ! riches!!". Mary O'connor, la jeune fille, se demande si son père n'est pas définitivement devenu fou cette fois. Il enlève la serviette et lui montre une énorme pierre d'or, Mary ouvre de grands yeux. "Toutes ces années où tout le monde m'a considéré comme fou, ils ont tous dit qu'il n'y avait pas d'or dans la région, et ben y'en a hahahaha!" Il sautait en l'air, enlaçait Mary etc l'embrassait.

Mary était un peu sonnée par la nouvelle, elle se demandait ce que ça voulait dire pour elle. Elle n'avait connu que ce coin perdu de l'Arizona et l'élevage et les récoltes. Qu'allait-il lui arrivé maintenant ? "Il faut fêter cela! Invitons tous nos amis!" dit Archibald, " Quels amis on en a pas " "C'est vrai, ben amène ton ami sauvage, là Arwaeke ou je sais pas quoi ?" 

Le soir, Mary, Archibald et Arwaeke, un jeune indien, sont reunis autour d'un gros feu de camp. Ils mangent un énorme boeuf qu'Archibald a tué pour l'occasion. Archibald danse une jigue irlandaise pendant qu'Arwaeke et Mary discutent. 

Mary : "Du coup, nous allons devoir partir, pa' veut qu'on aille à New-York ou dans une grande ville de l'est. Il voudrait que je fréquente la haute, que j'ai une bonne éducation.

Arwaeke : "Alors ça va dire qu'on ne se verra pas" dit-il inquiet et tremblant un petit peu

Mary " Sans doute" répondit-elle avec un reste de regret dans la voix.

Arwaeke : "Tu te souviens notre première rencontre ?"

Mary : "Oui, j'étais censée garder, pendant que pa' allait encore à la chasse au trésor. J'avais aucune autorité sur ces vaches qui allaient où elles voulaient. Faut dire que j'avais 6 ans. Mais bon fallait bien que quelqu'un s'en occupe maman étant morte. Bref, un moment donné je me retrouve au milieu du troupeau une vache va m'écraser et là tu arrives avec un lasso, tu l'attrapes par le coup et tu la retiens."

Arawaeke : (souriant)"Finalement ce truc de visage pâle a été très utile." Après un moment il ajoute "Je suis malgré tout content que toi et ton père sortiez de mélasse."

Ils se font une étreinte.

Quelques mois plus tard à New-york, Mary et Archibald sont dans un grand appartement de la cinquième avenue, la plus luxueuse de la ville. Mary est assise dans son fauteuil, elle a une petite robe bleue. Archibald fulminent en lisant son journal. Pas à cause des nouvelles du monde, mais parce qu'on lui a refusé l'entrée à l'union club, L'un des clubs de gentleman les plus selects de la ville. De plus, Mme Astor ne l'a pas invité à sa garden party.  Il est rejeté par la haute société car c'est un nouveau riche, en plus il est d'origine irlandaise. Tout d'un coup, il voit un article sur les jeunes filles issues de famille de la grande bourgeoisie américaine qui partent épouser un aristocrate anglais sans le sou. La jeune fille apporte l'argent, lui, donne le titre. Une idée lui vient. Il se lève brusquement et dit "Nous devons aller en Angleterre !"




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⏰ Last updated: Jun 24, 2018 ⏰

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Walshingham abbeyWhere stories live. Discover now