Belyllac

~ Chapitre 2.2 ~ Rumeurs ~

[Une petite partie pas forcément très intéressante mais elle est importante pour comprendre le personnage de Sarah x33 L'action (et les beaux garçons) arrivent dans la partie suivante ! J'espère en tout cas que celle-ci vous plaira. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez du personnage de Sarah !

Bonne journée mes Smarties !]

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~ Sarah ~

~ Mercredi 26 août ~ Matin ~

Le lendemain matin, je suis déjà dans le taxi. Durant le trajet, je repense à ma matinée. Les adieux ont été difficiles. Je suis descendue chez Amélie, qui n'a pas voulu me laisser partir. Elle m'a attrapé, m'adressant un de ses derniers câlins spéciaux, pour les gros coups durs. Ça a été difficile de lui annoncer la nouvelle. J'avais la boule à la gorge. C'était comme si je la trahissais...

Et maman. Le regard plein de peine qu'elle lançait au taxi qui s'éloignait... Je n'oublierai jamais ces yeux rouges et ses perles de larmes.

J'étais triste pour elles. Je les abandonnais pour l'enfer...

Je n'y crois toujours pas. Une voix me soufflait que j'allais me réveiller dans quelques minutes, m'apercevoir que tout cela n'était qu'un simple cauchemar.

Comment la vie peut-elle être si cruelle ?

Quoi qu'il en soit, je suis bel et bien là, dans cette voiture. C'est une réalité, avec mes bagages dans le coffre qui font un bruit épouvantable à chaque fois que la voiture roule dans un trou de ces petites routes de campagne.

À vrai dire, je n'ai pas grand-chose comme affaire. Le tout tient dans une valise, aussi petite que l'espoir qu'il me reste de retrouver ma vie d'avant.

Le trajet est long. Je n'en vois pas le bout. Depuis combien de temps suis-je dans cette voiture ? Des heures sûrement.

Je ne peux que penser que je vais habiter loin de tout. Fini les vieux HLM, les rues puantes d'essence, les types louches à chaque bars et ruelles sombres... Même si ces bas-fonds ne vont pas me manquer, je vais être plus que dépaysée.

Est-ce que je vais finir dans un quartier de riches aussi égoïstes et prétentieux que mon père ? J'essaye de ne pas laisser mes pensées dériver jusqu'à mon père. Je me focalise juste aux avantages de ce déménagement, enfin, s'il y en a.

Je finis par m'endormir dans un sommeil sans rêve, pas moins agité. Lorsque je me réveille, je remarque que je suis déjà arrivée au village. De vieilles herbes essayent de se frayer un chemin entre les pavés des trottoirs étroits. De vieux corps de ferme sont alignés, se serrant les uns contre les autres... Le tout compose un ensemble ... campagnard.

Mais le taxi ne s'arrête pas là. Il continu encore, jusqu'au bord de la ville. Ici, où il n'y a que des champs, des bosquets... Des vaches et une grande propriété où trône au centre une énorme maison blanche, très différente des autres.

Elle ressemble à un véritable manoir, plus grand que les autres pavillons. Un palais, aurait dit ma mère. Là, c'est sur, je ne peux pas me tromper, je suis arrivée.