Rose d'une vie / Tome 1 / Vendre Sa Rose

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Je ne trouve pas les mots sur ce que je vois en face de moi.

- Mais qu'est-ce tu as foutu !?

- Heu...rien de spéciale.

- Mais t'es trempé de la tête aux pieds. Et ne me dis surtout pas que c'est la pluie car ce serai du foutage de geule. Il n'y a pas un seul nuage à l'horizon.

Il se gratte la nuque et se sent mal à l'aise. Ça lui donne un côté mignon, pour une fois je dois l'admettre.

- J'ai pas envie d'en parler...

- Allez s'il te plaît, à moi tu peux le dire.

- Arhhh... J'ai...j'ai trébuché... !

- Continue ça m'intéresse. Dis-je d'un sourire ironique au coin des lèvres.

- Je suis tombé dans une fontaine devant tout le monde parceque je m'amusais à faire l'équilibriste sur le rebord comme un gamin. C'est bon t'es contente !?

Alors si je m'attendais à ça ! J'explose de rire.

- Oui très... ah ah ah ! Je t'imaginais pas assez con pour fair l'idiot.

- Oui bah c'est pas la peine d'en rajouter une couche, déjà que je vais devoir aller en cours trempé, si en plus tu te moques de moi...

- Rhooo c'est bon, fait pas ton boudeur.

Nous continuons notre chemin à discuter de tout et de rien.

- Ça c'est passer comment ta journée avec Nina ? Demande Arnaud.

- Très bien, d'ailleur j'ai remarqué qu'elle avait très bon goût en matière de style.

- Pourquoi, tu l'as goûter ? Ca devait pas être très bon.

- Tu me saoule, tait toi.

- Je rigole, un peu d'humour. Sinon oui, Nina a beaucoup de talents pour le stylisme.

- C'est dommage qu'elle ne souhaite pas en parler à ses parents.

- Toi aussi tu trouve que c'est du gâchis.

- Oui.

- J'ai déjà essayé de la convaincre mais elle n'a rien voulu entendre. C'est une vrai tête de mule, surtout quand on sait qui sont ses parents.

- Comment ça ?

- Elle ne t'en à pas parlé ?! Eh merde la gaffe. Bon oublie. Dit-il en ce tapant la tête.

- Tu te fiche de moi ? Je vais pas oublier en un éclair ce que tu viens de dire.

- Tu lui demandera au pire.

- Tu m'énerves.

- Qu'est-ce que j'ai fait encore ?

- Rien. Tu m'agaces.

- Je sais je sais, je fais le même effet à tout le monde. Dit-il fièrement.

- Te réjouit pas trop vite, ce n'est pas un compliment.

*

Un soir en fin de journée, Arnaud me rattrape alors que je m'apprêtais à passer la porte de l'immeuble. Il a couru et reprend sa respiration, ce qui me fait rire.