Addiction (NamGi)

Partie 4 : Soirée difficile

Mon bouleau effectué, je retournais à la gare, près du même wagon délabré, j'ouvris la porte et déposais les billets que j'avais obtenus en livrant la marchandise sur la table devant l'homme de tous à l'heure. Par sécurité, nous ne connaissons pas nos noms, enfin, eux connaissent le miens, mais moi pas le leur. 

L'homme empoigna les billets et les donna à un grand homme baraqué derrière  lui qui les compta.

- Ya le compte. 

- parfait.

Le baraqué rendit l'argent à l'autre homme qui en sépara une petite partie et me la jeta au visage.

- Merci bien, Sweet Yoongie !

Je ramassais les billets qui s'étaient dispersés au sol et partis. 

Quel enculé ! je déteste ce genre de personne !

Mais je suis surement comme ces personnes.

J'empruntais le même itinéraire qu'à l'aller pour rentrer chez moi.

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Quelques minutes plus tard, ma "maison" était enfin en vue, je m'engageais dans la ruelle et commençais à chercher mes clefs quand je reçus un coup derrière la tête. Douloureux mais certainement pas assez fort pour m'assommer, je me retournais et vis une bande de voyous, ils étaient 5 dont un plus en avant que les autres, le chef surement.

- Hey, c'est toi l'enculé qui deal près de la gare ? Il te resterait pas quelque chose ?!

- Dégage. 

- Comment ça dégage ? On te demande gentiment si tu as quelque chose et tu nous demandes de dégager ?!

Je me retourne et me dirige vers chez moi, ça ne sert à rien de me battre avec eux. 

Une main se posa sur mon épaule et me tira en arrière, par réflexe, je me retournais et lui écrasait mon poing en pleine figure.

Moi qui voulais ne pas me battre je crois que c'est raté.

L'homme qui ressemblait à leur chef s'étala par terre et les 4 autres se mirent à me menacer.

- Enculé ! Tu as osé le frapper ?! On va te démonter !!

Les 4 hommes commencèrent à m'attaquer pendant que le "chef" se relevait, pour ma part je me contentais d'esquiver pour le moment, je ne suis pas vraiment doué en combat. Après quelques minutes à attaquer, les 4 gamins étaient déjà essoufflés, mais le 5e qui était à terre arriva et me donna un coup de poing dans le ventre. je perdis l' équilibre et m'agenouilla sous la douleur. Il continua à me frapper à coups de pied et les autres se mirent à l'imiter.  Et la scène dura plusieurs longues minutes douloureuses.

Un violent orage se mit à éclater et les voyous partirent se mettre à l'abri. 

J'étais allongé par terre à quelques mètres de chez moi, la pluie commençait à fortement tomber, mais je ne pouvais pus bouger. La pluie ruisselait le long de mon corps, elle brûlait mes plaies et me gelait les os.