Maybe I Hate You [Larry]

Epilogue

Dire que les choses avaient prit un tournant plutôt inattendu après ça serait un euphémisme, en effet j'avais beaucoup de fois imaginé ce qu'il pensait, comment il réagirait si je l'embrassais, mais je n'avais jamais imaginé que ce serait lui qui m'embrasserait... Bien sûr, il y avait tout de suite eu une sorte d'attraction entre nous, c'était évident pour moi que nous ne pouvions pas être amis. Nous pouvions être des ennemis, des amants... Nous pouvions être beaucoup de chose mais pas amis, il y avait trop de sentiments et de ressentiments entre nous pour ça, beaucoup trop de choses... Dès le début il était clair que nous ne serions pas rien l'un pour l'autre mais je ne pensais pas que cela prendrait cette ampleur, je ne pensais pas que nous finirions par être tout l'un pour l'autre mais pourtant c'est bien le cas.

Il faut dire que les choses se sont vites enchaînées, nous nous sommes vites mis ensemble et comme tous les couple nous avons eus quelques disputes, ensuite nous avions reparlé de son « ami » qui était venu m'expliquer ce qu'il lui avait fait et il m'avait raconté sa version de l'histoire et après avoir entendu que son géniteur se droguait et buvait et qu'il frappait sa mère à cause de ça je du me rendre à l'évidence que ce n'était absolument pas le genre de Harry. Il y avait eu un gros drame car Nick et Zayn avait eu une aventure qui avait prit fin puisque Nick déménageait et qu'ils ne voulaient pas de relation à distance. Liam avait donc eu peur pour son couple mais Zayn avait vite réussi à le rassurer... Ensuite nous avions eus quelques soucis du au fait que sa sœur était ma meilleure amie et que son mec la battait. Harry avait rapidement prit les choses en main et j'étais heureux de pouvoir affirmer qu'aujourd'hui tout allait bien pour elle et pour nous. D'ailleurs,je pouvais prédire en voyant comment Harry se comportait avec le fils de sa sœur, Ethan, qu'il voulait un enfant, et je savais qu'après ce que nous nous apprêtions à faire cela serait possible,nous pourrions avoir nous aussi notre enfant, notre propre petit bébé...

***

Vêtu du costume créé par ma sœur, je m'avançais dans l'allée, souriant comme jamais et offrant un joli sourire à tous ceux qui étaient là aujourd'hui pour moi, pour nous. Arrivé tout au bout je m'installa correctement à ma place, exagérant la posture stricte et sérieuse pour pouvoir voler un sourire à mon amoureux. Entre nous, tout était comme au début, c'était empli de tension, de sous-entendus, de promesses, de peut-être, d'amour, de joie, de peine et de liberté. Nous n'étions encore que des enfants, nous avions une façon de réfléchir propre à nous-même et étions toujours sur la même longueur d'onde.Beaucoup de nos amis nous avaient déjà demandé en riant si nous faisions de la télépathie, et, en lançant un regard plein de sous-entendus à Harry j'avais dit que non mais que j'aimerai bien car j''étais certain que ce qui se passait dans ma tête l'intéresserait. Il m'avait répondu par un regard noir empli de désir et par un sourire en coin me disant qu'il me le ferait payer plus tard, et, franchement, je n'avais pas regretter... J'avais même recommencé, deux ou trois fois...

J'étais un peu nerveux en l'attendant, j'étais debout, devant tout le monde, observant la porte, paniquant qu'elle ne s'ouvre jamais, qu'il me fasse faux bond ou qu'il finisse par me dire non... Cependant, la porte s'ouvrit, et l'image que j'eus devant les yeux me frappa, il était magnifique et même plus que cela, il était une perfection, la beauté incarnée,il était la représentation même de l'obsession, du péché, de la hantise car il était juste parfait... Après cinq ans de relation on avait décidé que nous voulions pouvoir nous marier et profiter des avantages que cela nous apportait car, avec Harry, nous voulions avoir un enfant. On en avait beaucoup discuté, longuement, pendant de longues nuits, comme des confessions sur l'oreiller et petit à petit on en était venu à nous dire que c'était notre vœux, notre souhait le plus cher. Ça n'avait pas été simple mais nous nous étions accroché l'un à l'autre, comme d'habitude il avait été celui qui me portait quand je n'allais pas bien et qui me remettait à ma place quand j'allais trop loin et j'en avais fait de même pour lui.