Comme le jour d'avant le bruit du bunker retenti pour réveiller tout le monde mais je ne veux pas sortir du lit et remonte donc la couverture sur ma tête. Ça ne doit durer qu'une dizaine de minutes avant que mon gentil colocataire enlève la couverture, mais pas seulement de ma tête mais aussi de tout mon corps. Je grogne énormément mais je ne parviens pas à mettre la main sur la fausse fourrure. Donc je ne peux faire qu'une chose, me lever pour la récupérer. Pourtant quand j'ouvre les yeux je tombe sur le sourire moqueur de l'homme qui vit désormais avec moi.
- Rends moi la couverture s'il te plaît, je veux encore dormir... Comme à chaque réveille je me frotte les yeux.
- C'est bientôt le petit déjeuner et tu viens avec moi. Donc si tu peux t'habiller pour que l'on puisse y aller. Il pose la couverture, la mienne, sur son lit pour être sûr que je ne retourne pas dormir. Aller viens, si je vois ton emplois du temps je sais qu'il est bien chargé, tu as besoin de force.
Je souffle car je sais très bien ce qu'il veut dire, je ne veux tellement pas faire tout ce que je dois faire... Au moins l'avantage c'est que ce soir ce n'est pas moi qui fait le tour des dortoirs, je pense que je vais descendre prendre un livre pour le lire avant de dormir, enfin si j'ai la force de le faire. Une fois que je ne suis plus dans mon lit je me prépare à mon rythme pendant que l'autre fait de même, enfin il est bien plus rapide que moi. Quand mon bonnet et mon pull sont en place et cache ce qu'il faut je le suis dehors, toujours une tête d'endormi. Il rit mais je ne fais pas attention, je glisse mes mains dans mon jogging et le suis encore jusqu'au réfectoire. Contrairement aux deux dernières fois il ne s'arrête pas et se dirige vers une table où il n'y a personne. Pourtant même quand il a son plateau devant lui il ne mange pas, un soupire m'échappe et me vaut un sourire sadique de sa part. N'aillant personne autour je lui parle.
- Si tu veux que j'ai des force tu peux me passe ce que tu ne sembles pas vouloir manger. Je suis sûr que ça me va. Il tape doucement mon crâne et je couine en fermant les yeux.
- Non j'attends les autres et comme ils sont un peu long pour venir le matin j'ai décidé de m'asseoir. Mais si tu veux tu peux manger ton yaourt mais seulement ça.
Je souris car même ne manger que le yaourt sans conservateur ou quoi que se soit, ça me va. Pendant que je le mange et alors que je le finis je vois les autres arrivé mais je e dis rien car je n'ai pas envie qu'ils me parlent. Cette fois j'attends qu'ils commencent et finis rapidement mon plat, je me penche vers Gabriel pour lui demander si je peux aller ranger mon plateau et aller voir rapidement les deux personnes avec qui je passe deux heures chacun. Il hoche la tête et j'en profite pour un peu m'éloigner un peu de lui, il ne me frappe pas mais ne je lui fais pas confiance. Quand j'arrive devant la table je m'approche des deux personnes qui sont côte à côte, je me penche vers la personne avec qui je passe mes deux premières heures.
- Désolé de te déranger mais je dois bien te rejoindre ici pour que tu me montres comment faire ?
- Tu n'as pas écouté hier ? Oui tu dois me rejoindre ici et ne sois pas en retard, tu viens dix minutes avant dix heure. Il est froid mais je ne dis rien et serre la mâchoire. Je me tourne vers Théo.
- Je t'attends jusqu'à combien ? J'ai la voix un peu froide mais il sourit et ne fait pas attention.
- Dix minutes, le temps que je finisse mon yaourt.
J'hoche la tête et retourne sur la table de l'autre, quelqu'un dans la table s'amuse à me faire un croche pied. Bien sûr je ne le vois pas et tombe en avant mais Gabriel me rattrape alors que j'avais mis mes mains devant moi. Mon visage est contre son torse et je ne mets pas très longtemps à rougir. Il met ses bras autour de moi alors que j'essaie de m'éloigner de lui. Quand j'entends sa voix je frissonne de tout mon corps.
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Grande Tempête
MaceraLe monde tels que nous le connaissons n'existe plus ! La terre n'est désormais que tempêtes de sables et vers géants. Par chance plusieurs adolescents on réussi à être sauvé et sont désormais dans un bunker. Mais tout les adultes sont mort à cause d...