J'écris avec le cœur,
Et les mots me transpercent
Si j'y met tant d'ardeur,
C'est que je connais ton adresse.Les minutes s'égrènent en une mélopée sans fin
Et quand point l'aube, j'entame mon refrain.
Il n'y a plus que des griffes lacérant la douceur,
Qu'un esprit torturé, patiné de douleur.Ne reste plus qu'à essouffler les failles du temps
Qui entaille et tranche un peu plus chaque jour
Patiemment, sans prendre de détours
A la fin, seul restera le vent.Le vent, qui mourra en mes rêves désertés
Désertés par les couleurs qui s'en seront allées.Accrochées aux grands platanes
Les feuilles continuent de bouger avec lenteur
Quand doucement défilent les heures,
Elles s'étiolent et se fanent.Seuls demeureront, ruisselants
Sur la ville aux bords rosés
Les cris, les enfants filants,
Et les baisers volés.Ces grappes de souvenirs
Laissées à la hantise de la nuit,
Qui implacable, tue et nuit
Qui implacable ne tarde point à venir.A perdre son âme ne se consume plus que le corps
Je m'en vais, sans doutes, sans l'ombre d'un remord
Conjuguons notre passé au présent, peut-être ?
J'aimais tellement la personne que tu ne pouvais plus être.
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La Rouille des Jours sans Fin
PoetryUn simple recueil. Peut-être pourrez-vous vous retrouver dans certains de ces textes ?