CHAPITRE 34

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Le corps endolori suite à leurs multiples ébats nocturnes, Ada quitta difficilement le lit pour la salle de bain, où n'ayant pas de force pour une douche digne de ce nom, elle se contenta de se débarbouiller avant d'aller à la recherche de Nathanaël.
Une simple robe de chambre sur le dos, elle se dirigea vers son bureau, où comme à son habitude, elle donna un faible coup sur la porte, avant de l'ouvrir dans la foulée. C'était la seule qui pouvait se permettre de telles familiarités sans finir avec un trou en plus sur une partie du corps.

- Ada, commença Nathanaël en faisant mine de se plaindre.

Elle balaya sa mauvaise mine avec le sourire de la femme comblée, et alla se mettre sur ses cuisses avant l'embrasser passionnément. Et cette méthode marchait toujours.

- Tu sens moi. Murmura Nathanaël en inspirant son odeur à lui sur la peau de la jeune femme.

- Mon parfum préféré. Ronronna-t-elle à son plus grand plaisir. Tu as pris ton petit déjeuner ?

- Non. J'attendais que tu viennes me le faire.

- Celui que je t'ai fait faire à trois heures du matin, ne fait déjà plus effet ?

- Je crois que mon corps à déjà brûler cette énergie, moins d'une heure après que l'on soit remonté.

- Comme si c'était de ma faute si tu n'arrivais pas à contrôler des envies.

- Pas vraiment, mais si on veut être honnête, il faut dire qu'il y'avait une certaine femme qui n'arrêtait pas de nourrir ardemment mes envies. Et c'est exactement ce qu'elle est en train de faire à l'instant même. Lui soulignant Nathanaël en reculant cependant sa chaise pour faire plus de place à Ada.

- Je ne vois pas de quoi tu parles. Déclara Ada souriante en relevant sa robe de nuit sur ses cuisses, afin de se mettre à califourchon sur lui.

- Insatiable.

- Je te retourne le compliment chéri.

Le regard sombre, Nathanaël parcourus du bout des doigts sa cuisse mise à nu, avant de prendre ses lèvres. Elle frissonna de partout, quand elle le sentit grossir entre ses cuisses. Cette homme arrivait à la mettre dans tous ses états, et entre eux la communication corporelle était si forte que parfois elle s’inquiétait. Mais une fois qu’il l’embrassait, une fois qu’elle était dans ses bras, alors elle oubliait tout, elle avançait au ressenti. Des mois qu’elle n’avait pas pu l’approcher alors qu’elle en mourrait d’envie, des mois qu’elle voulait enfin le toucher comme elle le faisait depuis quelques temps, mais il fuyait, des mois qu’elle rêvait pour qu’il l’embrasse, mais il se contentait de la faire souffrir comme personne d’autre au paravent, des mois qu’elle avait prié pour l’entendre lui dire autre chose que des paroles méchantes, et il persistait à faire le contraire, alors, en cet instant, elle n’avait pas à avoir honte de vouloir rattraper et se nourrir de tous ses désirs qu’il avait bridés. Elle lui avait donné tout son cœur, et maintenant, elle allait lui donner son corps, autant de fois que le besoin se ferait sentir, plus qu’aucune autre ne l’aurait jamais fait, en somme, elle ne faisait que profiter d’une lune de miel qui avait trouvé difficilement une route dans leur relation.

Habilement, elle glissa ses doigts sur sa chemise, pour atteindre cette boucle de ceinture qui participait à faire durer le moment où il serait enfin en elle, pendant qu’il dénouait son vêtement pour le laisser longer son dos jusqu'au sol.

- Soulève le bassin. Ordonna Nathanaël contre ses lèvres gonflées.
Fébrile, elle prit appuie sur la pointe des pieds, souleva son bassin, et lorsqu'elle senti cette imposante partie de lui à l'entrée de son sexe moite, elle bascula la tête en arrière, et se laissa glisser sur lui, en l'aspirant entièrement.

À L'ombre D'un RegardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant