La Maison de la sorciere

L'enveloppe

Y'en aurai jamais qui puisse deviner se dira dans la tête le dechu à ses présents heureux mais que dirait il après sa propre  désillusion future...

Quelques maux indolores a forces d'en avoir été habitué par le temps et ses sangles invisibles...
Le soleil brillerait toujours et jamais sa lumière n'épargnera quiconque par sa statut ou ses éloges...
C'est pas parce-qu'il n'a pas assez de mots que le muet a decidé de se taire...malheureusement on interprète ses gestes pour simplement dire que c'est la seule personne qu'on regarde parler et non entendre parler.
Le verbe oral pourtant ne dit pas mieux que les verbes physiques.
Chaque pourquoi d'une question est le fruit d'une affirmation antérieure...
Ne croit pas au vide car toute chose est bien remplie le vide est toujours comblé d'un néant alors inconnu ou littéralement transparent son contenant s'interprète comme un rien...
Ainsi ces phrases et tant d'autres se prononce par une voix grisante et grelottante. En face du grand baobab devant l'autel maculée de sang de chèvre mêlée a du lait caillé tout le monde autour d'elle écoutait et regardait, les esprits appelés farkou entendent et regarde disait elle en répétant chacun de ses mots.
A peine arrivée ce fut la première scène de cette très longue histoire...
Ce village étais si calme après s'être déjà fait accueilli par ces propos bizarre de la vieille dame.
Ah qui croirai a ces maudites païennes me disais je dans la tête sans même prêter attention a ce sentier de boue argileuse sèchè par ce soleil ardent...
Trebuche pas et fait attention aux pentes me dit l'oncle yelam cousin de papa qui me servait de guide car c'est ma première venue en village natal.
Tout autour de nous  une autre melancolie on dirait melangè aux chants des oiseaux et aux frottements de ces feuilles d'arbre comme une brise ou plutôt exotique pour ne pas dire étrange on avançait toujours comme a leurs habitudes quand je demandais a oncle yelam la distance restante pour atteindre les concessions parce que tout touffu autour il répondait juste qu'on y serai bientôt après seulement cette clairière..
Enfin un les chapeaux en pailles des cases tout devant...oufff enfin arrivè me dis je , non pas encore avant de franchir ces deux épouvantails postè en parallèle comme une porte la bá a l'entrée faudra faire 3 tour de cet arbre pour te faire identifiè par les farkous (esprit blanche) pour leur permettre d'assurer ta securitè...
Fatidique de voyager en ces endroits a peine le dit je que l'oncle changea instantanément d'humeur; execute et cesse tes lamentations et respecte l'héritage de tes aïeux...