Chapitre 4 ( SR4/GP3)

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10 avril 2018

Pdv Sergio

Le coup de sifflet de l'arbitre finit par se faire entendre signant par-là l'arrêt du calvaire pour les Blaugranes. Alors voilà, c'était comme ça que se finissait leur aventure dans la Champion's League ? C'était Impossible non, ça ne pouvait pas être vrai ? Je refusais d'y croire. On devait se retrouver ensemble pour cette finale. Mais en entendant mes garçons pleuraient, je savais que c'était réel, le FC venait de perdre.

- Paaapa... Pleuraient mes chéris. Hein ce n'est pas vrai ? Je les pris tous les deux dans mes bras pour les consoler.

- Mes amours ce n'est rien ok ? Ce n'est pas grave. Ça arrive à tout le monde de perdre, c'est normal.

- Mais papa c'est le meilleur hein ? Me demanda Marco

- Bien sur petit diable, ça ne change rien votre papa est toujours le meilleur ?

- Oui mais pourquoi ? C'est pas juste ! pleura Junior

- Je sais mais c'est la vie parfois même les meilleurs perdent. Et puis, ils se relèvent et prennent leur revanche l'année d'après.

Alejandro décida de se faire entendre, notre cinquième petit amour nous avait rejoint le 25 mars, faisant notre bonheur. Gérard avait même pu aller le voir à la maternité. Au moment je l'ai vu prendre Alejandro dans ses bras, une vague d'amour m'avait traversé me laissant en larmes. Ma famille au complet.

Pilar avait fait un magnifique travail, elle m'aidait de temps en temps mais m'avait demandé si elle pouvait prendre des vacances pour se reposer un peu après toutes ces années à deux cents à l'heure, ce que j'avais bien sur tout de suite accepter après tout ce qu'elle avait fait pour nous. Nous avions décidé avec Gérard qu'Alejandro serait notre petit dernier.

Même si Gérard aurait voulu une fille, cela n'était pas raisonnable. Outre le fait que notre situation n'était pas l'idéal, cinq enfants étaient déjà un nombre important à gérer surtout au vu de leur âge rapproché.

J'envoyai les garçons au lit malgré leurs supplications pour appeler leur deuxième papa. Je dus leur promettre de l'appeler demain à la première heure. Je donnai ensuite le biberon au petit dernier de la famille et alla le recoucher. Je décidai de prendre mon téléphone pour appeler mon homme. Au vu du résultat il devait être dans un état pas possible. Il décrocha au bout de la troisième tonalité comme s'il avait pesé le pour et le contre avant de finalement me prendre au bout du fil. Ce dont je ne doutais pas.

- Allo... Sa voix enrouée me laissait facilement deviner qu'il avait pleuré, chose qui était plutôt rare chez lui.

- Amour... Je l'entendis se remettre à pleurer. Chéri... Arrête s'il te plait, ne te mets pas dans des états pareils. Tu sais bien que je n'aime pas quand tu pleures.

- Je...Je sais mais c'est tellement dur...J'aurai du...Il renifla.

- Rien du tout. Ton match était très bien. C'est vrai que votre défense avait quelques points faibles mais tu ne peux pas remettre toute la faute sur toi. Tu n'étais pas le seul sur le terrain, c'est pour cela que le foot est un sport collectif et non pas individuel.

- Tu as peut-être raison mais... PUTAIN MERDE...FAIS CHIER !

Voilà ce que j'attendais, qu'il craque, il ne pouvait pas tout grader pour lui, il en deviendrait fou. Je ne pouvais pas lui faire croire que tout était parfait, des erreurs avait été faite mais il ne pouvait pas en prendre toute la responsabilité.

Des ennemis ? Pas Si Sûr... (CR7/Messi )(Sergio Ramos/Gérard Pique)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant