Il est tard, comme toujours … c'est toujours le soir …
Tout est sombre, éteint … comme moi
Autour de moi, la vie continue, les gens sourient, rient … sont heureux
Et moi ? Aurais-je un jour le droit d'être comme eux ? D'être heureuse ?
Mais les années passent et elles se ressemblent.
Quoique … non.
Elles empirent.
Oh il y a bien des lueurs d'espoir mais tellement fragiles dans ce vide qu'il y a au fond de moi…
La nuit, je ne rêve plus….
Les cauchemars ont remplacés les rêves depuis bien longtemps maintenant…
Et dans ces cauchemars, je cris, je hurle … en espérant que quelqu'un m'entende.
Mais cela n'arrive jamais… et le vide grandit, un peu plus à chaque instants
Quelques fois, il bat en retraite devant les émotions que je ressens : amitié, amour, joie …
Mais il revient toujours après, encore plus fort et encore plus vite.
La nuit, c'est le pire.
Le silence, le noir, la solitude nourrissent ce vide qui s'en délecte et s'en réjouit
Mais selon les soirs, il est plus ou moins virulent. Parfois ce n'est qu'un vide maintenant habituel, parfois un véritable gouffre qui attire tout en lui.
Seulement, peu importe sa force … ce vide m'aspire un peu plus à chaque instant qui passe : la nuit bien sur mais aussi la journée ….
Alors je n'ai pas le choix. Je dois me battre, de toutes mes forces, de toute ma volonté, de toute mon âme....
Si je veux survivre …
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Screaming in the void
Non-FictionCe vide qui m'aspire, comme un de ces trous noirs qui aspirent ce qu'il y a autour d'eux.
