Hiver
Chapitre n°10 : « Et on dit merci à la patinoire ! »
Pour fêter la fin de l'hiver, les orphelins ont eu la surprise d'aller à la patinoire. Quelle bonne nouvelle pour certains ! Retrouver ce sol si glissant, si froid, complètement fait de glace comme leur élément chéri. Seulement, d'autres n'en ont pas l'habitude. Et les chutes sur les fesses sont nombreuses. Cependant, cette journée sera à marquée d'une croix rouge... (chapitre basé sur le duo Burn/Gazel, avec un peu de HiroMido pour faire bouger les choses. Chapitre de transition hiver-printemps).
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Une belle journée venait de commencer, aussi belle que pouvait l'être une journée entre l'hiver et le printemps. Et c'est en cette belle journée d'hiver presque printanière que Hitomiko avait décidé de réserver la patinoire de la ville entièrement pour le Sun Garden. Elle n'avait pas réellement pu acheter de beaux cadeaux pour Noël à tous les orphelins alors elle avait préféré mettre de côté pendant quelques mois histoire d'avoir l'occasion de leur faire une belle surprise. Elle avait donc réservé cette patinoire et deux bus afin de les y emmener. Elle n'avait rien dit, personne n'était au courant et elle se gardait de le dire, elle voulait réellement leur faire plaisir.
C'est donc avec un grand sourire qu'elle alla réveiller tout le monde, chambre par chambre, à huit heures précises du matin. Elle dû faire face à beaucoup de mécontentement, notamment venant d'une chambre où un certain duo dormait profondément, bizarrement dans le même lit et surtout dans les bras l'un de l'autre.
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Haruya n'aurait jamais cru dire ça de Hitomiko un jour, mais il la détestait. Enfin détester était un bien grand mot, il la haïssait juste sur le moment. Pourquoi venait-elle de le réveiller alors qu'il dormait si bien et qu'il était bien au chaud dans les bras de quelqu'un ? Bah oui, pourquoi ? En plus il était huit heures du matin, qui se réveillait à huit heures du matin un jour de repos ? Hitomiko était une femme sournoise, et détestable à souhait dans ces moments là.
Il grogna de mécontentement lorsque la jeune femme revint une seconde fois dans leur chambre. Maligne en plus... Car elle savait que le duo de cette chambre mettait un temps fou à se réveiller.
- Fuusuke, Haruya debout enfin ! Une grosse journée nous attend, je ne veux pas que vous mettiez tout le Sun Garden en retard sinon vous serez de corvée de ménage pendant un an.
Cela eut le don de booster le plus blanc. Fuusuke s'assit sur le lit et se frotta les yeux. Il était encore dans les vapes mais si Hitomiko les réveillait c'était qu'il devait y avoir quelque chose d'important aujourd'hui. Alors il balança ses jambes par dessus le lit pour se relever mais quelque chose l'arrêta. Un bras venait d'entourer son corps afin de le maintenir contre lui. Quand il jeta un coup d'œil vers le détenteur de ce bras, il découvrit un Haruya encore tout endormi. Son cœur loupa un battement avant d'accélérer. Cela faisait plusieurs nuits qu'ils dormaient dans le même lit et à chaque fois il se disait qu'ils devaient arrêter ce petit manège. Car Fuusuke avait enfin compris que ce qu'il ressentait pour le rouge allait bien au-delà de l'amitié. Et cela lui brisait le cœur d'avoir de l'espoir quant à une toute nouvelle tournure dans leur relation. Il n'avait pas encore eu le courage de se dévoiler à Haruya et pour tout avouer il avait peur. Il avait peur car il ne pouvait se résigner à le perdre en tant que meilleur ami.
Il soupira et passa une main dans ses cheveux. Il se prenait la tête et avait l'impression qu'il ne profitait de rien. Alors il prit la résolution que, quoi qu'Hitomiko ait préparé pour la journée, il arrêterait de se poser trente six mille questions sur ses sentiments et qu'il allait profiter simplement du moment comme il l'avait toujours fait en présence de Haruya.
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Wonderful Memories | NaguSuzu
Fiksi Penggemar« Il suffit d'un instant. Un regard. Une rencontre. Pour bouleverser une existence. La bonne personne. Le bon moment. Le caprice complice du hasard ». Haruya regarda son livre et leva les yeux vers son compagnon. - Franchement Fuu', cette phrase est...