Chapitre 61

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Hanji- Quelques heures avant que tu ne te réveilles, ils sont partie faire un tour. Nous les avons laissé faire en pensant qu'il reviendront forcément venir pour toi.

Moi- je vais aller les chercher.

J'espère qu'il n'ont rien fait de stupide, c'est davantage plausible parce qu'ils le sont, stupide.

— Dans cet état là, c'est hors de question. Dit-elle en se mettant devant moi pour me bloquer le passage.

Moi- Il faut les retrouver, il pourrait leur arriver quelque chose.

— Caporal ?

Je me retourne et découvre le visage surpris de mes camarades pour qui j'étais en train de m'inquiéter. Isas me prend dans ses bras sans réfléchir, les autres se contentent de me regarder comme s'ils n'en croyaient pas leurs yeux.

Moi- Dès que je serais sur pied, nous reprendrons les choses comme avant, alors ne t'en fais pas trop.

Isas me lâche violemment.

Isas- pardon ! Je suis vraiment désolé de vous avoir prise dans mes bras !

— Je me demandais, tu aimes le caporal- chef Loeiza ? Demande Hanji trop curieuse et chiante.

Je ris d'avance, quelle question stupide franchement. Elle dit ça pour hirité Livaï ou quoi ? J'ai essayé tout à l'heure et il le prend très mal.

Isas- non, pas du tout. Je l'admire énormément mais c'est différent.

Hiro arrive par-derrière lui et pose sa main sur son épaule.

Hiro- Aucun de nous ne l'aime de cette façon. Nous l'admirons, ça ne va pas plus loin et même si c'était le cas, on sait d'office que c'est mort. Dit-il en riant en jetant un œil à Livaï. 

En fait c'est mieux quand il se tait lui.

Hiro- Ne me regardez pas comme ça cheffe Loeiza, on sait tous ici que vous aimez...

Moi- tu ferais mieux de te taire, j'ai encore les moyens de le faire.

Hiro- je rigole !

Kin- n'étale pas ses secrets aussi...

Ils le font exprès où ça se passe comment ?

Hiro- tu as raison tiens ! Je vais étaler les tiens. Kin a déjà craché dans ses mains pour coiffer ses cheveux, en plus c'était moche et dégueulasse.

Je m'éclipse discrètement du groupe pour me reposer seule près du point d'eau où j'etais un peu plus tôt pour me ressourcer. Arrivée là-bas, je m'allonge au bord et mets mes pieds dans l'eau. Je préfère largement être ici que le lit de l'infirmerie pour me reposer. L'infirmerie m'angoisse. J'écoute le bruit du clapotis de l'eau ainsi que le chant des oiseaux, cela me vide l'esprit.

— Pourquoi tu as soudainement décidée de t'échapper en douce en pleine conversation ?

Je sursaute à l'entente de cette voix et ouvre les yeux pour regarder mon interlocuteur.

Moi- tu m'as fait peur ! Je suis partie me reposer. Qu'est-ce que tu fais là ?

Livaï- j'ai voulu te suivre. Dit-il en s'asseyant à côté de moi.

Moi- pourquoi tu m'as suivie ? Dis-je en me redressant pour m'assoir.

Livaï- pour t'avoir dans mon champ de vison, je ne tiens pas à ce que tu disparaisses encore une fois de mes yeux.

Moi- alors reste avec moi.

Je m'approche de lui jusqu'à joindre mes lèvres aux siennes. Cette proximité me rassure et m'apaise en bref, c'est ce que je voulais depuis un moment, toutefois je voulais avant tout que ce soit un sentiment partagé. Lorsque Livaï m'a embrassé la première fois, je l'ai très mal pris. Le fait qu'il l'ait fait par une simple pulsion et que je ne devais pas être confuse m'a offusqué. Quel genre de personne dit ça ? Seulement, je ne lui en veux pas. Je suis moi aussi très maladroite avec ces sentiments.
Je me détache de ses lèvres et je me mets soudainement à rougir. Je détourne mon regard de ses yeux pour regarder en face de moi.

Livaï- si t'es à ce point gênée, je me demande comment t'as pu faire le premier pas.

Moi- je ne suis pas du tout gênée...

Livaï- tiens donc... regarde-moi dans ce cas.

Je ne lui réponds pas et ne bouge pas, je sens que mes rougeurs ne disparaissent pas et je ne veux pas lui donner raison.

Livaï- ton silence en dit long.

Moi- mon silence dit que tu te trompes.

Livaï- eh bien, voyons cela. Regarde-moi.

Mon cœur s'emballe et mes joues ne cessent de s'échauffer, c'est décidément le genre de sentiment que l'on ne peut pas contrôler. Je me tourne vers lui et l'embrasse de nouveau au moins, il ne s'y attendra pas à celle-là. Il répond à notre échange et mets sa main sur ma joue de façon à intensifier notre échange. J'ai bien compris que l'on n'allait pas en rester là, cependant ça me va. Je ne sais pas ce que nous réserve la suite mais je profite intensément de ce genre de moment. L'homme que j'admirais et lequel je suis tombée amoureuse partage mes sentiments. Dans le monde dans lequel nous vivons, nous percevons plus facilement la tristesse, la cruauté plutôt que l'amour, la joie... Aujourd'hui je vois enfin ce que la vie avait de bon à m'offrir. Je n'échangerais ma vie pour rien au monde, je ne souhaite pas non plus changer mes moments difficiles. Ce sont eux qui m'ont permis d'arriver là où j'en suis. Nous devrions profiter de quelques jours de repos avant de reprendre les entraînements et les prochaines expéditions. J'ai déjà hâte d'exterminer tous ces titans et plus particulièrement régler le compte de ces trois titans en dehors des murs. Pour la majorité des personnes les savoir en dehors des murs les rassure, néanmoins je ne partage pas cette pensée. Je ne sais pas comment aider le bataillon d'exploration et plus particulièrement Eren. Il détient l'avenir de millier de personnes. Son père m'a fait part de ses craintes, je dois surveiller les émotions d'Eren de près.
Merci à Farlan, mon frère de m'avoir permis de connaître cette vie. Tu m'as sauvé malgré toi et j'espère que tu es fière de moi. Pardonne-moi, j'ai volé ton ami, cependant je suis certaine que ça te rassure que nous gardons un œil l'un sur l'autre. Je n'ai pas eu le temps de te le dire mais j'espère que tu l'entendras d'où tu es.


Je t'aime.

Adieu maman et mon frère, je prends un nouvel envol.

Fin.

Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (Livaï X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant