La légèreté des articulations dans ses mouvement, les pieds qui touchent à peine le sol, une plume sur le sol.
Ma sœur, quatre ans de plus. Grande, enfin plus qu'avant. Je l'ai connu avec ses premiers pas de danse, des vagues souvenirs de la musique classique dans le salon alors que j'essayais de dormir. Je n'aimais pas ça moi, avant, la musique classique. C'était plutôt pour Philippine, elle dansait, sautait, rigolait, tombait, recommençait; toutes les soirées la même musique. Le même bordel. Au fer à mesure, les musiques évoluaient. Ça passait du classique, au jazz, à la fusion (style de jazz harmonisé, contenant les improvisations), au garage rock, au punk, et de nos jours au contemporain.
Là voilà, saluant les spectateurs avec son groupe de danseuses, et danseurs. Tous âgés de 14 à 20 ans. Ma mère avait les larmes aux yeux. Ces vastes yeux bleu, comme l'océan, devenaient rouges. Son nez ce mit à couler dans sa gorge, dans son nez de partout. Elle était ému, elle prit un mouchoir.
Des garçons dansaient! Mais oui! Comme je l'ai dit, « danseurs ». Il ont l'air un peu plus âgés que les filles dans leurs tutus. Il y en a deux, environ 19~20 ans. En sortant de la pièce de théâtre, je pu les voir, dans leurs habits de tout les jours. « C'est pas des vrais garçons », je m'attendais à attendre de la part de mon père. Ils étaient féminisés, mais ça restaient des garçons. Enfin n'importe garçon ou fille, on est tous des humains.
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Julon
Short StoryJupe ou pantalon. Camille, 10 ans est le petit point rouge dans un sac bleu. Il aime le vernis, et le style. Un peu moins, la boxe et les voitures. Quelques années passent, et Camille devient de plus en plus bleu dans cette azur. Il reste toujours c...