✮Un égo surdimensionné✮

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-Je suis désolée mais je dois réfléchir avant de te répondre. Je suis pas une fille facile tu sais...

Elle se fout de ma gueule ou quoi? "Pas une fille facile" mon cul ! Et il est gros le mien !
Je lui ai parlé - dragué même - de façon très explicite. Qu'elle vienne pas m'emmerder avec ses excuses à la con bordel!
Argh! Heureusement que je peux me faire n'importe qui sans que ma queue flanche. Les hommes sont bien plus accessibles, ou en tout cas, ils ne se refusent pas ma queue.
Frustré, je suis frustré.
Je comptais me la taper dans la semaine, avec un peu de chance ce soir et la voilà en train de me faire un chichi. J'ai pas que ça à foutre moi sérieux.

Sérieusement, je suis dégoûté. Elle me dit ça quand je suis dehors en plus, en cours de surcroît. Parce que oui, j'étudie et assidûment en plus. Félicitez moi parce que je songe vraiment à tout stopper pour satisfaire ma magnifique virilité. D'ailleurs, j'ai pas de plan B pour ce soir, ça craint carrément.

Il me faut mon petit coït du soir, c'est en quelque sorte ma dépendance à moi. Je dois avoir l'air pervers vu de l'extérieur mais non, je suis juste un adolescent normal, qui a des pulsions normales. Voilà tout.

Oui j'essaie clairement de me déculpabiliser. Et non je n'assumerai jamais ça. Enfin si mais pas devant mes parents. Parents qui ne sont pas là pendant cette semaine.

Je vous fais le raccourci : je vais pouvoir baiser.

En attendant, il me faut de quoi. Je me sens comme un vieux pédophile en quête d'un enfant à sodomiser mais non, je suis pas dans le délire des gosses. Le reste oui totalement.

Je viens de finir les cours, dix - sept heure, l'heure de jouir. Je scrute attentivement les têtes constituant la foule de mon lycée. Non, non, non, quoique...Non. C'est pas de tout repos en fait, ils sont pas très beaux les gens d'ici.

Dépité, je commence à abandonner avant de sentir une odeur de cigarette. Je ne fume pas mais l'air toxique me détends, comme toute personne la fumant. Je tourne la tête pour mieux la humer lorsque je vois le propriétaire du nuage polluant mes poumons, agréablement néanmoins.

Un gars un peu plus vieux que moi je dirai se trouve là, à un mètre de ma position, juste sublime.
Je le scanne, le mate sans discrétion. Il est...J'ai pas les mots. Bandant, attirant, sexy, entièrement mon genre. Apparement, je devais vraiment pas être discret car il se met à me fixer. Ses yeux de chat si sombres, son nez tout pâle, sa bouche, ses lèvres délicates, tout, je contemple tout. Je n'omet aucun détail, il est comme une oeuvre d'art, trop parfait.

Il fronce soudainement des sourcils avant de s'avancer vers moi. Tant mieux, je ne voyais pas trop comment aller l'aborder. Pas de façon habituelle clairement.

Je déglutis avant de retrouver mon sourire arrogant et de passer une de mes mèches brunes en place en me pinçant la lèvre inférieure. Je sais que ça fait toujours son petit effet.

Il arrive à ma hauteur, replace ses lunettes, me toise avant de parler :

- Tu veux bien arrêter de me fixer? C'est perturbant.

Il a une voix grave, carrément sexy.

-Sinon quoi?

Un petit sourire en coin apparaît sur ses lèvres. Il ricane.

- Je peux te jurer que tu vas sentir passer ce que tu mattes depuis tout - à - l'heure sinon.

Ah. Oui effectivement j'ai matté son entrejambe aussi. Je vérifiais juste la marchandise avant de m'engager. Par contre, son sous-entendu indiquait clairement que j'allais être en dessous et cela ne me plaît pas, mais alors pas du tout.

❦ Plan B ❦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant