Chapitre 20 : Une lueur d'espoir...

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Je jetai un rapide coup d'œil vers ce que Tae essayait de prendre, puis vit l'arme que Mizuki avait lâché, il était toujours chargé. Tae m'embrassa une dernière fois, puis je me levai à contrecœur. Je savais ce qu'il voulait que je fasse, et je devais le faire. Mizuki riait toujours, elle s'en fichait de nous. Tae pris l'arme, le pointa vers Mizuki, et lui tira dans la jambe. Celle-ci tomba, puis Shin et moi courûmes du plus vite que nous le pouvions. Enfin hors d'atteinte, nous marchâmes lentement, et je me remis à pleurer. Shin me prit dans ses bras, et s'excusa encore et encore. Tae...Je ne t'oublierais jamais. Je l'aimais, je l'aime, et je crois que je l'aimerais toujours. Il est peut-être mort, mais il sera toujours avec moi quand même. Adieux Tae.  

Quelques minutes plus tard :

Après avoir marché plus de trois kilomètres, nous décidâmes enfin de s'arrêter. Nous étions épuisée, nous devions absolument rentrer, c'était une question de vie ou de mort. Tae lui avait peut-être tiré dessus, mais c'était à la jambe...Hors je savais très bien qu'elle allait s'en sortir et donc, qu'elle était chez nous, enfin, dans ce qui devait être notre "maison surprotégée". Shin me regarda attentivement avant de dire : 

- Je...Encore désolée...Je sais que ça aurait pu se passer différemment...Si je n'avais pas-

- Je sais. Je te pardonne, tu n'y es pour rien, j'aurais fait la même chose à ta place. Maintenant, plus personne ne doit mourir. Tae a donné sa vie pour nous, nous devons rester en vie pour lui. C'est clair ? 

Elle acquiesça silencieusement de la tête. Je sais que j'ai été froide avec elle, mais je suis encore sous le choc...Plus rien ne serait pareil désormais. Instinctivement, nous recherchions une route. Je m'arrêtai instantanément. Je regardai ma cousine de haut en bas, puis me scrutai. Je découvris que nous étions pleines de sang, de cicatrices...Personne ne nous permettrait de rentrer dans leur voiture dans notre état. Nous avions donc deux possibilités. Je dis : 

- Shin...Tu sais à quoi je pense ? 

- Oui...Sois on va chez Yong juste pour prendre la voiture et on s'en va en vitesse, sois on rentrer dans la maison se changer et se débarbouiller puis on demande à quelqu'un de nous déposer si la voiture n'est plus là. 

Nous décidâmes, avant de prendre une décision, de retourner là-bas. Yong habitait dans une espèce de forêt. Il y avait deux autres maisons à cinq kilomètres autour de chez lui, ce qui faisait un endroit parfait pour Mizuki pour se cacher. Personne ne devait venir rendre visite à Yong. Quand nous fumes arrivée devant la maison, nous découvrîmes que notre voiture était encore là, en bon état. Shin dit : 

- On...On rentre ? 

- Oui...Je veux voir si elle est encore là...

Une heure s'était écoulée depuis que nous étions parties. Nous entrâmes dans la maison, et à peine rentrée, je fis volte-face, incapable de rentrer dans la maison ou le corps de Tae trônait en plein milieu de la pièce. Shin n'insista pas, puis rentra dans la maison et poussa un cri. Je dis : 

- Shin ?! Qu'est-ce qu'il y a ?! 

- Viens ! Je t'en supplie viens ! 

Je pensais trouver Mizuki, pointer son arme vers nous, mais ce que je vis fut en même temps en soulagement, en même temps non-rassurant. Je dis : 

- Tu...Tu es sûre qu'il était là ? 

- Absolument certaine. 

Le corps de Tae n'était plus là. Il avait tout simplement disparus. Je dis : 

- Elle l'a surement enterré quelque part pour ne pas qu'on le retrouve. Il ne faut pas se faire de fausse joie...Aller viens, il faut qu'on aille aider les autres avant qu'il ne se fasse aussi tuer. 

- Tu as raison...Allons-y. 

Nous abandonnâmes finalement le fait de nous changer. Nous prîmes la route pour aller chercher les autres. Malgré ce que je venais de dire, j'espérais sincèrement que Tae avait juste réussi à marcher ou à ramper chez les voisins, ou que quelqu'un avait entendu les coups de feu et soit venu l'aider...Juste, n'importe quoi, pourvu qu'il soit encore en vie. Si c'était le cas, nous avions une chance. Nous avions de l'espoir, et nous devions gagner. 

Lᴏᴠᴇ ɪs ᴀ Fɪɢʜᴛ | ᶠᵃᶰᶠᶤᶜᵗᶤᵒᶰ ᴮᵀˢ [Tᴇʀᴍɪɴᴇ́ᴇ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant