Pembelle Squatt

CHAPITRE 1 Un Pas.

CHAPITRE 1

On dit que la musique adouci les moeurs. Quelle appaise. Aide a réparer les blessures. Aide a oublier. Mais, dans mon cas, la musique n'était pas un bon remède. Elle ne m'aidait pas à oublier tout ce qui c'était passer. Même si j'en avais trés envie.

J'étais allongée là. Sur mon lit. Les bras ballant. Une poche de sang vide dans une main, une serviette tachée du liquide rougeatre dans l'autre.

Admirant mon plafond, je repensais à ces 16 dernières années. Lugubres et sans vie, elle ne m'avaient rien apportées, sauf peut-être des problêmes.

Je soupirai, et me levai du lit pour me dirigeais vers la salle de bain. Jetant ce que contenaient mes mains dans la poubelle, je mettais en marche la douche. Aprés m'être déshabillai, je me glissai sous l'eau chaude. Je savonnai mon corps endolori.

Quelques minutes plus tard, j'étais postée devant mon grand miroir. Admirant ce que j'étais devenu, laissant tomber la serviette qui recouvrait mon corps a mes pieds.

Mes cheveux brun retombaient en une cascade mouillée sur mon épaule. Mes yeux ètincelaient d'une lueur jaune dorée. Ma peau, pâle comme la Lune. Mes lèvres, d'un rose pâle ennivrant. Oui, mon corps était, comme qui dirait, parfait. Ma chair dessinait des formes parfaites, un corps charnel et sensuel.

Ma peau était lisse, sauf à cet endroit précis. Juste au-dessus de ma hanche droite. Une morsure profonde, vieille de 16 années. Je fermais les yeux, me replongeant dans ce souvenir douloureux.

<< Mon corps bougeait au rythme de la musique. L'air était chaud, humide. Hommes et femmes se mélangeaient, se frottaient. L'alcool coulait à flot. Le shit fesait le tour des tables. Le DJ balanceait un son hard rock. Je sentais des mains sur mes hanches, me retournant pour faire face a un homme. Brun comme l'hébène, un sourir charmeur, des yeux bleus comme l'océan. Il me rapprocha de son torse, commenca à me mener au rythme du son. S'abaissant a mon niveau pour me murmurer :

- C'est quoi ton nom ma belle ? Son souffle chaud me donnait des frissons.

- Lyne et toi ? Lui répondis-je, sensuelement.

- Dave.

Il était 2h00 quand je sentis la fraicheur de ses dras sous mon corps nu. Ses mains baladeuses, parcouraient ma poitrine. Sa bouche me rendait folle, tantot dans mon cou, tantot sur mes lèvres.

Dave releva la tête, l'air grave, un rictus mauvais déformé son visage. Ses yeux devinrent rouge, il ouvrit la bouche. Et planta ses canines dans la chair de ma hanche. Me bloquant avec sa force alors que je me débattait. >>

J'avais mis assez longtemps pour comprendre ce qui m'arrivait réellement. Cette soif de sang qui me terrassait jour et nuit. Mes yeux qui avaient changés de couleurs.

Mon apparence " parfaite " me déplaisait fortement. Je n'était plus moi. Je n'était plus cette fille qui avait des boutons ou qui avaient ces satanés vergetures suite à une prise de poids trop importante. Toutes ces petites ( ou grosses ) imperfections qui me gachaient la vie me manquait atrocement. Elles me prouvaient que j'étais encore "normale".

J'avais a peu prés réussi a combattre mon instinct. Aprés avoir sucer le sang de nombreuses personnes, je me contentai de poches de sang volé à l'hopital du coin. Mais, ce n'était pas la même chose. Ça ne serait jamais la même chose de toute façon. Rien ne pouvait ressembler a la sensation de planter ces crocs dans un cou tendu. La peur de ma victime me procurait toujours une dose d'adrénaline qui me faisait un bien fou. Le sang chaud et frais renforcer vos muscles, vos os et votre soif. Rien n'est pire que le manque. Pire que celui de la drogue ou de la personne que vous aimez ! Pire que tout ! Ça vous transforme en quelqu'un de mauvais. Ça fait ressortir la bête qui est en vous.

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8h00. L'heure du verdict. Du pas qui me ferat avancé vers une potentielle nouvelle vie. Une vie humaine.

J'avais un entretien d'embauche au "Pembelle Squatt", un bar à trois pattés de maisons d'ici. Juste a coter de l'hôpital. Pratique.

Je portai un jean noir, un débardeur gris. Des talons noirs et mon éternel veste en cuir. J'avais but quatre poche de sang juste avant. J'avais mis toutes les chances de mon coté.

Quand je suis rentrée dans ce bar, je ne fus pas surprise par les quelques hommes déjà souls -ou souls de nature- avachis sur les tables. Un grand billard trônait au millieu de la pièce. Un comptoir immence longé la salle. Prôtégeant de son bois massif les litres d'acools qui s'y trouvait derriére. Le saint Graal de ces hommes.

Je soupirai. Et m'avançai vers le comptoir, me raclant la gorge pour attiré l'attention de la serveuse. Becky. C'est ce qu'il y a écrit sur son badge.

" Ouais ? C'est pour quoi ? " Elle mâchait son chewing gum comme une grosse vache.

" Je viens pour la place de serveuse."

" Ok. Attend la j't'appelle le boss."

L'odeur âcre d'alcool me montait au cerveau pendant que miss vachette se dissimulait derriére une de ces fameuses portes " PRIVÉ ". Qui n'a jamais voulu savoir ce qu'il y avait derriére ? Quand j'étais enfant ( et humaine ), je révais de savoir ce qui se cachait derriere cette porte. Je m'imaginai de tas de choses. Des licornes, des magiciens ou encore un portail inter-temporelle.

Becky revint avec un homme grand, brun aux yeux verts. Pétillants et assez jeunes d'aprés moi. Il était beau. Peut-être même trop beau pour travailler dans un endroit comme celui la. Il s'avança vers moi et me tendis sa main. Je la pris légerement et lui offrit un sourire timide. Il rit. Y a quoi de drôle ? J'ai juste peur de te bouffer c'est tout ! La soif se fait sentir.

" Tu dois être Lyne Winston ? Je suis Marshall Eist, le patron et le barman du samedi. Alors tu viens pour la place de serveuse ?"

" Oui, je viens pour la place de serveuse. Vous avez besoin d'un CV ? Ou d'une lettre de motivation ? Ou d'une.. "

" Non non non t'inquiete pas je n'ai besoin de rien de tout cela j'ai juste besoin de 30 min pour te poser quelques questions dans mon bureau. Suis moi."

Il était toujours souriant. Chaleureux. Il n'y avait pas de doute il prenait son boulet trens a coeur.

Son bureau ne ressemblais pas a un todi ou a un bordel. Il était clair, spacieux, rangé et surtout propre. Il me désigna une chaise sur laquelle je m'assis. Posant mon sac a mes pieds. Il se calla dans son fauteuil tournant et me regarda. Il sourit encore.

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Voilà voilà j'espére que ça vous plaira ! N'hésitez pas à commenter vos avis et désoler pourbles fautes.

XoXo 😘❤️