Mon plus beau regret

CHAPITRE UN

Je m'appelle Kamila et tout a commencé lorsque j'avais seulement sept ans, j'habitais avec ma famille dans une petite ville près de Boston. Tout allait bien, j'avais deux parents qui m'aimaient, une grande maison, beaucoup d'amis... j'avais une vie parfaite à mes yeux. 

Mais à sept ans on ignore parfois les vrais problèmes de la vie ou peut être c'est les adultes qui nous les font ignorer. Ma mère fut atteinte d'une grave maladie, une maladie rare qui la tuait jour après jour clairement il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre, mais malgré tout elle a toujours eu le sourire en me faisant croire que tout allait bien et que c'était une simple maladie comme les autres et que tout allait passer... mais non, je les voyais les yeux de ma mère ce n'étaient plus les mêmes, ma mère n'était plus la même et malgré mon jeune âge je comprenais que j'étais à deux doigts de perdre la chose plus importante pour moi.

Ma mère a passé les derniers jours de sa vie à l'hôpital, avec moi à ses côtés et mon père au plus bas de sa vie impuissant face à sa souffrance, mes parents s'aimaient à un point imaginable ils se sont rencontrés au lycée et depuis ne se sont jamais quitté jusqu'au jour où tout a basculé... 

c'était une nuit de décembre, il neigeait et faisait un froid terrible, cette nuit-là j'étais rester chez ma grand-mère et papa était à l'hôpital comme chaque nuit. Il était environ deux heures de matin quand papa rentra, je compris tout de suite que quelque chose n'allait pas, d'habitude il rentrait toujours au matin.

 Une fois rentré dans le hall il me regarda droit dans les yeux en me disant qu'il était désolé... il n'arrivait pas à parler, ses yeux étaient rouge, il tremblait et me serra dans ses bras... il n'arrêtait pas de me dire qu'il s'en voulait comme si c'était sa faute de ne pas avoir pu me laisser encore profiter de maman, d'avoir une mère comme tous les autres enfants de mon âge... Les larmes ont commencé à couler, je n'y croyais pas je voulais que ce cauchemar se termine mais ce n'était pas un cauchemar mais la réalité, je venais de perdre celle qui m'a donné la vie, qui a pris soin de moi et que personne m'aimera jamais comme elle l'a fait.

Aujourd'hui j'ai 16 ans, nous avons déménagé à new York dans l'espoir de construire une nouvelle vie, de passer à autre chose et avancer. Mon père a pris soin de moi au mieux possible en essayant de ne jamais me faire sentir l'absence de ma mère mais à chaque fois qu'à la sortie de l'école je voyais mes amis courir pour rejoindre leur parents, quand c'était la fête de la mer, quand je trouvais ses photos dans les tiroirs, quand tout le monde parlait de sa maman c'était impossible de ne pas sentir son absence.

 Papa a toujours essayer de ne pas m'y faire penser alors que celui qui avait besoin le plus de ne pas y penser c'était lui, je le reconnaissait plus, il faisait semblant que tout allait bien, que tout était normal alors que ça le tuait à l'intérieur de lui... c'est clair, après le départ de maman papa avait perdu une partie de lui.

Maintenant ça fait neuf ans que tout cela s'est passé, j'ai compris que je devais vivre avec ça et que je n'avais pas le choix, ça va mieux et papa aussi va mieux. Il travaille beaucoup, dans une des agences les plus célèbres ici et grâce à son boulot il a réussi a penser un peu à autre chose. 

Nous avons déménagé la semaine passée et donc je ne connais personne ici, dans deux semaines c'est la rentrée et je dois encore aller m'inscrire dans une école mais pour l'instant c'est la dernière de mes pensées. 

Je suis une fille assez timide mais j'ai un fort caractère et surtout je suis une personne réservé qui a tendance è ne pas montrer ses sentiments ou ce qu'elle pense vraiment. J'ai des longs cheveux bouclés brun, les yeux verts et je ne suis ni grosse ni mince, je suis normal. 

J'adore lire, regarder des séries comme tout le monde et parfois je chante, juste pour le plaisir.J'ai pas vraiment confiance en moi, mais je ne le laisse pas comprendre, face aux autres je montre tout l'inverse pour ne pas me faire marcher dessous.

Il est quatre heures et mon père devrait rentrer du travail dans quelques heures, en attendant je décide de m'habiller et aller courir quand soudain quelqu'un sonne à la porte d'entrée...