CHAPITRE 1

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Hésitante, je me dirige vers le 4x4 noir. Ais-je rêver ? Ma respiration se saccade. Le stresse monte. Je suis face à mon interlocuteur. Ma tête est baissée. Je la relève lentement, avec la peur d’avoir halluciné l’amour de ma vie. Il se tenait là, un sourire plaqué sur son visage, ses yeux bleus pétillants. Une main sur le volant, l’autre, tendu vers moi. C’est bien lui.

« Alors, tu monte ? Me dit-il. »

Sa voix. Sa voix m’avait manquée. J’ouvris la portière et me glissa à l’intérieur. Je tournai la tête vers lui. Il n’a pas changé. Toujours aussi beau. Toujours fidèle à lui-même. Il portait un pull gris, accompagné d’un jean foncé. Supra blanches aux pieds. J’observai attentivement l’habitacle. Un téléphone, une canette de soda, un flingue. A l’arrière, une veste noire à capuche, un sac de sport, des chaussures à talons.

« Pourquoi tu ne me dis rien Riley ? Il me regardait de ses yeux profonds.

- C’est à qui les chaussures ? Mon ton était froid.

- A Pamela.

- Pamela ?

- Oui, je…je suis avec elle. »

Aïe. Il m’avait oublié. Bel et bien oublié. Il faut le comprendre, moi en prison et lui se retrouvant seul. Non, je ne peux pas lui trouver des excuses. Il m’avait promis de ne pas m’oublier, surtout pas avec elle.

Mes yeux se remplirent d’eau sans que je puisse les contrôlées, elles roulèrent sur mes joues. Je reniflais, et les essuyées d’un revers de main.

« Arrête la voiture Niall. Ma voix remplie de tristesse tremblée.

- Quoi ?

- Je t’ai dit, j'haussai le ton, arrête cette voiture ! »

Il freina d’un coup. Je défis ma ceinture, ouvris la portière et pris le soin de la claqué. Mes chaussures raisonnées sur le béton. Des pas. Une main. Des lèvres posées sur les miennes. Des souvenirs. Ce goût fruité. Ça m’avait tellement manqué. Je ne savais plus qui écouté. Mon cœur ou ma raison ? J’opte la raison. Je mis mes mains sur son torse, et le repoussa. Il trébucha et tomba à terre.

«  Ne pose plus jamais la main sur moi ! »

Je me retournai, ne lui adressa aucun regard et m’en alla. Je ne savais pas vraiment où aller, mais le plus loin possible de lui sera le mieux.

Après de longues minutes à errer dans les rues de Californie, je me rendis compte que j’étais complètement perdue. Je regardai autour de moi. Les rues étaient désertes. Pas un chat. Ni un dealer.

Mon sac sur le dos, je parti vers le centre, là où il y avait toujours du monde.

Je ne m’étais pas trompée. Les rues étaient noires de monde. La musique battait son plein. Les bars étaient éclairés. L’alcool coulait à flots.

Je cherchai des yeux des gens que je pouvais connaître. Personne. Super. Je passai la porte d’un bar. De l’alcool. C’est ce qui me fallait pour me remettre les idées claires. Je m’assis au bar et attendit qu’on me serve. Vodka. Ma meilleure amie.

«  Riley ? Une voix masculine »

J’inspirai, tourna la tête. Ouf. Dane. Grand, brun, musclé, et terriblement sexy. Je lui souris. Il se mit à mon coté, commanda un Américano. Après avoir passé un moment à parler, je me levai, l’embrassa prés des lèvres et partis.

Mes souvenirs étaient vagues. Avais-je une maison ? Un endroit où dormir ? Je marchai dans les rues sombres. Des rires provenaient jusqu’à mes oreilles. Des pas me suivaient. Confiante, je ne paniquai pas. Étant élevé par le chef de la MAFIA Californienne, je n’avais rien à craindre. Enfin, presque.

Ils me suivaient toujours, apparemment bourrés. Des hommes. Deux. Cigarette au bec.

Je me souvenus alors que, avant de sortir, un agent m’avait donné mon arme. Elle était dans ma ceinture, sous mon tee-shirt. Au cas où.

Je fis volte face. Ils se stoppèrent. Me regardèrent de haut en bas. Des pervers. Je hais ça ! Je m’avançai, les regardèrent droit dans les yeux. Fis un sourire sadique. Sorti mon arme. Il avait suffi de cinq secondes pour qu’ils se retrouvent par terre. Une balle dans la tête. Un meurtre signé Riley Miller. Aucuns témoins. Le crime parfait. « J’ai toujours la main » me dis-je. Ce n’est pas pour rien que l’on me surnomme Lucky Luke, la femme qui tue plus vite que son ombre.

Les lampadaires m’éclairaient. Je filai comme une voleuse. Une tueuse. C’était ça mon travail, tué. J’étais la meilleure pour ça. Une vraie passionnée. Ce que je préférais, c’était lire la peur de mes victimes. L’incompréhension. La tristesse. Mais, ça ne me faisait rien. C’est la loi de la nature. Le plus faible laisse sa place au plus fort. Et dans l’histoire c’est moi la plus forte.

VOILA LE CHAPITRE 1 !! COMMENTEZ VOS AVIS !! ET BONNE LECTURE !! 

XOXO

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