Moi, Toi et seulement Nous

Chapitre 1

Le collège dont je vous ai parlé est plus un pensionnat. De toute façon, j'ai trop peur de faire du mal à mes parents pour retourner chez moi. Je suis dans ma chambre, allongé sur mon lit. Personne n'a de coloc à cause de nos problème de santé. Enfin bref, un nouveau arrive aujourd'hui. Il est dans ma classe je crois... Pas sûr. On verra bien! Je me demande ce qu'il a pour venir ici!
Je suis en cours de math. On va pas ce le caché, c'est pas ma matière préféré! Soudain, on toque à la porte. Le professeur M. Dondionnet leur dit d'entrer. On voit M. Le directeur arrivait avec un garçon au cheveux Roux et aux grains de beauté incalculable entrer dans la pièce. Le directeur nous demande de l'accueillir chaleureusement et il sort. Le rouquin se met devant nous et sous la demande du professeur se présente:

- Je m'appelle Tom, Tom Achlon. J'ai 16 ans et je suis ici à cause d'un problème cardiaque important. J'espère pouvoir vite m'intégrer. Il sourit et s'assoit à une table près de la fenêtre. Tom. Le nouveau, le rouquin a un prénom, il s'appelle Tom. Le cours c'est passé comme un peu près tout les cours, long, ennuyeux... Vient l'heure de la cantine. Youpi. Je prends mon plateau et met sur celui-ci un plat de patate avec du bœuf et quelques fruits. Je m'assois à ma table et comme d'habitude il n'y a personne. Je pense que ce n'est pas que de leur faute si je n'ai pas d'ami(e)s, c'est aussi de la mienne. J'aime bien être seule et je le suis depuis toute petite et ça me va. Je pense que si je faisais le premier pas, j'aurais peut être des ami(e)s qui c'est!
Soudain je sens une chaise grincer à côté de moi. Tiens, c'est bizarre. Je me tourne vers le bruit et là je vois le nouveau, avec son plateau qui s'installe à côté de moi. Ok... Ça, c'était pas prévu! Je le regarde interloqué et il me sourit. Ok c'est bizarre. Il me regarde et me dit:

- Hey! Salut! Moi c'est Tom et tu t'appelles? Il me sourit. Je sens qu'il va m'agacer avec son sourire à la noix. Je lui répond quand même avec une froideur dans la voix:
- Emily. Je m'attendais à ce qu'il comprenne que je n'ai pas envie de lui parle grâce au son de ma voix mais il a pas l'air de cette avis:
- Jolie prénom! Et sinon qu'est-ce que tu fais ici? Désolé mais ça c'est ma vie privée. Je ne te connaît pas alors tu poses pas ce genre de question! Je lui dit avec la même froideur dans la voix:
- Ce ne sont pas vraiment tes affaires Achlon.
- Oh, euh ok... Là, il a comprit. On continue de manger car même si il a arrêter de parler il est quand même resté à ma table. Je me dit que j'aurais dû arreter de me plaindre de ma solitude car je sens que je vais le regretter...
Nous sommes en cours. Tom est assis à côté de moi, il écoute le cours. Encore heureuse qu'il écoute le cours!
Le cours finit et tout le monde pû rentrer dans sa chambre tranquillement. Ouf. Je suis à présent sur mon lit et j'écoute de la musique tout en dessinant. J'adore dessiner, c'est la chose à laquelle je l'accroche quand mes sentiments me submerge. C'est assez pratique car je peux dessiner ma colère, ma peine, ma joie -ce qui ne m'arrive pas souvent mais quand même-...  Ça m'aide vraiment beaucoup même si ça ne guérie pas ma maladie. Je finis mon dessin tranquillement puis je me couche, sans manger car je n'ai pas faim. Ça m'arrive souvent, même très souvent, ce n'est pas pour ça que je suis anorexique. Je suis juste, maigre, un peu comme un squelette. Mais tout va bien.
Je m'endors te c'est là que les rêve commence. Ce rêve là est vraiment étrange. On peut même dire effrayant. Je suis dans une pièce, recroquevillé sur moi même. Je sanglotte. Soudain, je sent qu'on me tire, qu'on me tire vers le bas. J'ouvre les yeux et Hé vois des mains, des millions de mains me prendre et me tirer. Me tirer vers le gouffre d'où elles viennent. Comme si elles se servaient de moi pour sortir de ce gouffre. Je commence à hurler, à essayer de me dégagé de ces mains mais elles me tirent de plus en plus fort! Un moment, je suis à bout de force, je sens que je me laisse tirer par ces mains sans aucune résitence, sans un hurlement. J'entend soudain un bruit. C'est un rire. C'est le rire le plus effroyable que j'ai jamais eu l'occasion d'entendre! Au bord de la folie. Non, en fait, ce rire est la folie elle même. Je crie. Et, je me réveille en hurlant! La porte est ouverte à la volée et Mademoiselle Chilinchter entre dans la pièce essoufflé. Mademoiselle Chilinchter est une femme d'une vingtaine d'année blond aux yeux verts. Elle est fort sympatique et est la seule personne en qui j'ai confiance. Elle me voit en larme et s'approche de mon lit. Elle me prends dans ses bras et me réconforte. Mon cœur bat à mille à l'heure je ne sais pas si il va se calmer. Je vois encore les images de mon cauchemar. Je suis terrifié, littéralement terrifié! Je tremble de peur. Mademoiselle Chilincher qui se nomme Mary me demande:

- Tout va bien Emily? Je me sens pas vraiment bien. J'ai trop peur. J'ai trop peur de ce rêve, de cette maladie qui me ronge. Je lui réponds:
- Je ne sais pas Mary... J'ai peur, très peur. Elle hoche la tête et me dit:
- Je comprends. Veux tu que je te berce encore un peu? J'accepte d'un hochement de tête et elle commence à me chanter une berceuse:

Je suis là pour toi,
Tu n'as rien à craindre de moi.

Je ne veux que ton bonheur,
Alors dort, mon enfant, dort mon petit bonheur.

Je te souhaite une belle nuit,
La plus belle avec lui.

Je ne serais peut être pas toujours là physiquement,
Mais toujours dans ton cœur d'enfant.

C'est tout ce que j'entendis avant de fermer les yeux pour un profand sommeil sans rêves, ni cauchemar.

Aie confiance en toi même.
Tu as déjà survécu à beaucoup de chose,
Et tu survivras encore à tout ce qui est à venir.