Christmas Killer

Prologue

C'était le grand jour, celui qu'ils attendaient depuis longtemps, on pouvait voir la neige tomber à travers les fenêtres quelque peu givrées de la maison, il était environ 11H, tout le monde venait enfin de se lever, tout était prêt : ils allaient enfin pouvoir ouvrir leurs cadeaux.

Les enfants attendaient ceci avec impatience, depuis le début du mois de décembre tout était là pour le leur rappeler, calendriers en chocolat, publicités et tout ce qui va avec, ils avaient fait leur liste au père noël, et puisqu'ils avaient été sages, le père noël les avait écoutés (même si ils ne le savaient pas encore)

Ils étaient tous les deux assis au pied du sapin, en train d'attendre que tout le monde arrive pour les observer ouvrir leur cadeaux, cela faisait 3 heures qu'ils étaient levés et qu'ils me demandaient encore et encore "on peut les ouvrir ?" et que je leur répondais machinalement "on attendra que tout le monde soit levé" sur un ton complice.

Tout le monde était là, mes parents, assis dans leurs fauteuils respectifs, et moi, assise sur le côté des enfants,  face au sapin, mon seul regret est l'absence de mon mari, parti pour un voyage d'affaires, il rentrera ce soir. Les enfants me dévisageaient avec impatience, jusqu'à ce que je leur dise enfin "allez y", ils prirent tout deux le paquet le plus proche qu'ils avaient sous la main et commencèrent le déballage, je vis mon aîné Lorenzo déballer le paquet avec des petits motifs en poix dessus, c'était la console qu'il me demandait depuis des mois, j'étais pressée de voir la joie qui allait apparaître dans ses prunelles lorsqu'il allait découvrir ce que le paquet contenait. 

Mais je ne vis en rien le regard escompté.

A la place, je vis de l'horreur dans son regard, sans comprendre pourquoi, soudain, il se mit à hurler et jeta le paquet, et son contenu roula vers moi, je ne compris pas de prime abord de quoi il s'agissait, ce n'était, de toute évidence, pas sa console, et plus la chose s'approchait, plus je me rendis compte de l'horreur de la situation : une tête.

Et plus elle s'approchait, plus l'horreur s'intensifiait, car j'étais en mesure de voir en détail les traits de ce visage : ces yeux, ce nez, cette bouche, ces joues... 

C'était ceux... de mon mari, prise de panique je me mis à hurler à mon tour, mes hurlements étant vites rejoins par ceux de mes parents, et de mes enfants