Je titube le long de ce long couloir blanc, des adultes vêtus de longues vestes blanchâtres déambulent. Les uns tiennent des bouteilles d'oxygène, d'autres amènent des deambulateurs. Se déplaçant de chambre en chambre. Apportant des plateaux-repas aux patients. Et moi, accompagnés d'un médecin qui paraît avoir une soixantaine d'années et qui semble être myope, je me dirige vers une chambre. Une chambre qui sera mienne le temps d'une séance voire peut être plus. Je ne connais pas ce médecin, il a plutôt l'air gentil et bienveillant. Il a des petites lunettes demi-lunes et des cheveux poivrées-sels clairsemés. Il me souri pour me rassurer, mais cela ne me suffit pas. J'ai peur, oui j'ai peur... Je suis atteinte d'un cancer, un cancer du poumon. On me l'a détecter il y a meme pas un mois. Il était déjà dévastateur et m'empêchait de respirer correctement. Jusqu'au jour où l'on me l'a détecter. Au début je n'y croyais pas. Je me disais sans cesse que cela ne pouvait pas m'arriver, pas à moi, qu'ils s'étaient trompés de personne qu'ils voulaient juste me dire que j'étais asthmatique. Mais non...ils ne se trompait pas, c'est moi qui le trompais. Même si en soit, en 2014, nous connaissons le moyen d'en guérir la plupart, mais les effets secondaires sont toujours là. Et il y en a un en particulier qui me fais peur:la perte de cheveux et de poils. Je tiens énormément à mes cheveux. J'ai de longs cheveux châtains-blonds qui forment quelques anglaises. J'aime mes cheveux et je ne veux pas les perdre. Malheureusement je suis obligée de passer par cette étape si je veux guérir.
Le vieux médecin m'ouvre la porte de la chambre 219. Une porte toute blanche qui grince un petit peu. Deux ou trois médecins m'attendent au bord d'un lit avec une perfusion à leur côté. J'imagine que c'est le produit de la chimiothérapie... Et la, mes yeux deviennent rouges et s'emplissent de larmes, je craque... Les deux médecins femmes viennent essayer de me réconforter. Elles m'amènent gentiment sur le lit et me demande si je suis prête. Je leur répond, hésitante, et affirme que je suis prête.
Les médecins m'insérent doucement le produit et j'attends que le produit finissent de pénétrer. Lorsque cela est finit les médecins me disent qu'ils pensent que les effets secondaires débuteront le lendemain. Je suis en stress, je n'ai ps hate du tout de demain...