En me réveillant, je trouvai que Amir était déjà réveillé. Il rangeait quelques vêtements dans le sac Louis Vuitton. Sa chemise blanche laissait deviner le corps d'athlète qui était en dessous. Il se tourna vers moi et m'adressa un grand sourire.
- Bien dormi?; commença-t-il.
- Mieux que je n'aurais imaginé. Je ne savais pas que tu avais pris de si beaux vêtements.
- Oh j'ai appelé le styliste, et il a aussi pensé à toi.
Il me présenta une belle robe Versace couleur or et un peu de blanc, et des escarpins noirs.
- Oh c'est magnifique, tu es sûre que je peux la garder? ; souris je.
Il vint s'asseoir près de moi, et me dit en chuchotant presque.
- Bien sûr, ça et plein d'autres cadeaux car tu le mérites. Et parce que je ne veux plus voir ce beau sourire disparaître ; ponctua- t- il par un baisemain. Tu devrais te dépêcher, nous avons un vol à prendre.
Aussitôt, je sortis du lit pour rejoindre la douche, mais ma conscience commença à m'envoyer des signaux que j'aurais préféré ignorer.
- Amir; j'attendis qu'il se tourne pour continuer ; et... comment il va... Je veux parler de ton père?
- Je n'en ai aucune idée et à vrai dire je m'en tape. Tu devrais faire pareil. Comme sa santé à l'air de te préoccuper, je vais essayer de savoir s'il est encore en vie; il retourna dans le salon, sans me laisser le temps de répondre quoique ce soit.
Une heure plus tard, nous étions à l'aéroport prêt à embarquer. Le vol se déroula comme à l'allée, Amir distant de moi, plus de deux heures dans cet espace confiné, jusqu'à l'atterrissage à New-York . Après avoir récupéré le bagage, Amir continua à m'ignorer.
- S'il te plaît parle moi ; suppliai je.
- Et pour te dire quoi Ann-Louise, que je suis révolté qu'après ce qu'il t'a fait tu essaies de me faire culpabiliser? Paulo Santiago est une ordure et il l'a bien démontré.
- Je n'essaie pas de te faire culpabiliser! C'est pour ton bien, je suis inquiète, il pourrait porter plainte contre toi et je n'ai aucune envie de te perdre.
Mes paroles ont eu l'effet de l'attendrir parce que son visage se détendit aussitôt.
- Il ne va rien faire du tout.
Puis il me sera dans ses bras, ce contact que j'avais espéré depuis que nous étions sortis de cette chambre d'hôtel. Quelques minutes après quelqu'un apparut derrière Amir, un grand métisse.
- Tu t'adonnes déjà aux marques d'affection Santiago?
- La ferme Rick. Annie je te présente le plus gros con que t'ai jamais vu et...
- Laisse je me charge de me présenter moi même. Rick Dawson pour vous servir Mlle... ; l'interrompit il.
- Ann-Louise Parker ; dis je en lui présentant ma main qu'il baisa.
- Et que tu es prié de ne pas regarder trop longtemps, c'est la mienne Rick. Où est ma bagnole ?
- Je l'ai garé super loin, j'ai eu du mal à trouver une place libre. Tu t'amènes toujours ce soir n'est ce pas?; ajouta Rick.
- Non, j'ai d'autres projets ; répondit il en me regardant.
Rick sourit et prit une direction différente de la nôtre, après nous avoir salué.
Pour l'avoir garé loin Rick n'y était pas allé de main morte. Après avoir quitté le parking et nous être engagés sur la route principale, je me sentis comme sur un nuage, enfin je l'avais mon Amir. Il avait l'air tout aussi heureux que moi de cette nouvelle situation que nous avions.
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De la comédie Au réel...
RomanceAnn-Louise Parker, jeune femme seulement âgée de 25 ans a déjà tout pour elle, un bon travail dans lequel elle excelle, une vie considérée comme monotone et incomplète pour sa mère par le simple fait qu'elle ne soit pas mariée. Lorsqu'elle revoit un...