Coucou, je me présente, je m'appelle Sarah, j'ai quinze ans, je suis métisse, j'ai les cheveux bouclés, longs et les yeux verts. J'avoue que ce ne sont que des détails et qu'in s'en fout mais vous le visualisez mieux au moins. Donc, j'étais une adolescente tout à fait normale, pas très sérieuse en cours comme tout le monde et j'aimais beaucoup m'amuser. C'était mon année de brevet alors j'essayais de me bouger quand même un peu le cul pour l'avoir même si je savais d'avance que c'était de l'eau. On était une bande de trois potes, Vincent, Salma et moi. On se rejoignait souvent dans une cabane au fond des bois pour pouvoir être dans notre bulle à écouter du reggae métal en fumant des clopes. On avait pas des looks de gothique, enfin si, Salma avait le look d'une pseudo-gothique mais Vincent et moi pas du tout, on se fondait dans la masse. On s'étaient tous connus à cause de problèmes de harcèlement. On a partager nos vécus et un soir on a décidé que la roue tournerai au lieu de nous apitoyer sur nos sorts. On voulait que ça soit maintenant ces personnes qui nous ont fait souffrir le martyre qui soient à nos pieds. Alors on a décidé d'écrire une sorte de journal où on écrirait tout ce que l'on savait sur les gens pour faire pression sur eux. Encore heureux nous n'avions pas encore eu à l'utiliser, enfin si on aurait pu mais on le réservait pour des cas d'urgence extrême, tout était bien gardé au chaud au cas où ce jour viendrait. Nous dédicacions une page ( voir plus pour certains ) par personne. C'était pour nous un moyen d'extérioriser notre haine et notre rancoeur envers eux, on se lâchait vraiment dans ce carnet. Nous savions pertinemment que ce carnet pourrait ruiner leurs vies autant qu'ils ont ruiné les nôtres, mais il nous restait de la pitié. En fait, on voulait clairement qu'il souffrent autant que nous, mais on ne savait pas comment les gens pourraient nous croire et surtout comment divulguer nos informations sans que ça nous retombe dessus. On ne voulait pas que ça se finisse comme dans la série : « 13 reasons why », malgré qu'on ait tous bien pu pensé à en finir comme ça un jour. Nous avions tous les trois eu des harceleurs différents enfin disons une bande de harceleurs parce qu'ils étaient plusieurs. Nous avions décidé d'appeler ce carnet le « Death Note », oui oui, comme le manga, parce que nous savions pertinemment que ça pourrait quelque part causer des morts à cause de son contenu.