Hunger Games-la naissance d'un amour (Tome 2) - Terminer

19.

Depuis noël, rien ne s'était passé. Ma mère continuait à faire mes interviews. Elle était de plus en plus distante avec moi. J'avais essayer d'en parler avec Peter mais il a complétement nié, ce qui me conforte dans l'idée qu'on me cache quelque chose. J'arrive aux derniers mois de ma grossesse et je suis de plus en plus épuisée. Je suis devant la télévision a regardé une émission sur les chiots quand Finn débarque dans la pièce.

- Il faut qu'on parle...

Je détourne mon regard vers lui et j'éteins la télévision.

- J'ai reçu une convocation du Capitole, il me demande de me rendre au district 4.

- Mais pourquoi ?

- Je ne sais pas. Je me dis que je pourrais commencer à visiter des maisons et je te ferai un compte-rendu de celle qui me plait le plus.

- Je ne veux pas que tu partes Finn.

- Je sais mais c'est les ordres de la morue.

- La morue ?

- Je trouve que ça lui va bien !

Un sourire s'élargit sur mon visage. Finn est l'homme de ma vie, j'en suis convaincu. C'est d'abord le père de mes enfants mais il est bien plus que ça. Il me fait avancer tous les jours. C'est lui qui allume une bougie à chaque fois que je fais un cauchemar. Il prend soin de moi. Nous montons à l'étage pour préparer ses valises. Au fur et à mesure, je sens un vide grandir en moi. Comment je vais faire toute seule ? Et je n'ai malheureusement pas de réponses.

- Qu'est ce qu'il y a ? Tu as l'air pensive me demande-t-il

- Je ne veux pas que tu partes...

Il se rapproche de moi et m'enlace dans ses bras. Je peux sentir son odeur et mes larmes coulent toutes seules.

- Ce n'est que pour quelque jours. Ne t'inquiète pas.

- C'est la première fois

- Que nous sommes réellement séparés depuis les Hunger Games. Je sais...

Il finit de préparer sa valise et nous quittons la maison pour rejoindre la gare. Le chemin se fait en silence, personne n'ose parler. Arriver à la gare, nous attendons le train. Je n'ose même pas le regarder de peur de pleurer. Je sens ses mains frôler les miennes. Il vient enlacer nos mains. Le train arrive et fait descendre les quelques voyageurs.

- Bon, nous y voilà. Tout ira bien.

- Je sais.

- Je t'aime mon trésor.

- Moi aussi pour toujours.

Et il s'engouffre dans le train me laissant seule et enceinte. Le train démarre, il me fait signe depuis la fenêtre. Un homme s'approche de moi. C'est un pacificateur. Je prends immédiatement peur. L'homme me tend une lettre, je le regarde avec un air interrogateur mais il ne dis rien et s'en va. J'ouvre immédiatement cette lettre et je comprends avec stupeur que moi aussi je suis convoqué. Au capitole...