A TITRE PERSONNEL | hyungwonho

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Je me réveilla lentement, avec un mal de crâne épouvantable. Je me tenais la tête avant d'ouvrir les yeux. Une lumière me barra la vue durant les trois premières secondes, je cligna alors des yeux plusieurs fois. Une peinture d'un blanc cristal apparu devant moi, une vitre teintée qui donna une vue sur la cour et des volets tout aussi fades. Ce lieu m'était inconnu. Je plissa des yeux avant de remarquer des sortes de câbles tout autour de mon corps.
Je pivota ma tête vers la gauche et vis mon corps allongé sur le lit voisin.
Mon cœur se mit à battre fort, je pris peur. Le corps auquel mon esprit était connecté ne m'appartenait pas, je ne me reconnaissais pas.
'Qui suis-je?'.

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Il m'a recueilli alors que je n'étais encore qu'un enfant errant dans les rues de séoul. Sans toit ni famille j'étais seul.
À l'âge de mes 9ans, je m'en souviendrais comme si c'était hier, j'eu le coup de foudre dès le premier regard pour cet homme. Cela peut paraître un peu l'histoire à l'eau de rose dit comme ça, un peu nié aux premiers abords mais depuis, l'amour que j'ai pour cet homme, est un amour à sens unique.

Il avait déjà une femme et un enfant. Tout lui porter à main. Ça devait être moi qui était fou de continuer à espérer à un amour non réciproque depuis tant d'années écoulées, oui déjà 12ans que je souffrais en silence.
J'avais l'air un peu maso, mais rien que le fait qu'il soit près de moi me fis un bien fou.

Flashback pt1

Hoseok sera de retour à la maison, je compte sur toi afin de l'accueillir du mieux que tu le peux. Mais te connaissant, tout sera parfait.

Aujourd'hui, son fils venait rendre visite à ses parents après avoir quitté la maison il y'a d'ici 3ans pour poursuivre ses études à l'étranger.
Il était parti en tant qu'enfant, il revient en tant qu'adulte, du moins c'est se que j'espérais.
Je faisais les préparatifs afin de rendre monsieur Lee fière de moi. Je préparais de quoi dîner pour ce soir, rangea sa chambre de fond en comble et fis d'autres tâches ménagères peu importantes.

Je suis rentré.

La porte d'entrée s'ouvrit subitement puis reclaqua. Je reconnu les pas provenant du couloir lorsque la personne se mit à marcher.
Je fis demi tour, ressortant par la cuisine et m'avança vers le bruit dégagé.
Une personne se tint debout face à moi. Elle porté un masque blanc, un col noir rapproché du corps et un jean noir trouée au niveau des genoux. Je m'inclina avant de dire:

Bonsoir Monsieur Lee.

Il fit de grands yeux lorsqu'il me vit jouer ma mascarade. Il me connaissait très bien, et c'était de même pour moi. Le fils de monsieur Lee était comme mon frère, mais aussi comme mon ennemi.

Oh Hyungwon tu es encore là. dit-il d'un ton ironique.

Je suis moi aussi très heureux de vous revoir Monsieur. Votre chambre est prête.

Tu mens très mal, décidément, tu aurais pu au moins t'améliorer sur ça. rétorquât-il.

Il partit laissant ses affaires traînant à l'entrée de la maison. Je devinais que je devais le faire à sa place. Je soupira légèrement puis alla déposer ses affaires devant sa chambre.
Le connaissant, il n'avait rien d'autre à faire que de m'embêter. Après tout, c'est mon travail, y compris supporter ses caprices.
Je retourna par la suite in kitchen.

J'enfila mes gants et ma tunique de cuisine et me transforma en master chef. La cuisine n'était pas mon point fort, mais j'ai fini par apprendre.

On bouffe quoi?

Des lasagnes chèvres épinards.

Ça change de tes pâtes à la bolognaise carbonisées. dit-il en ricanant par derrière.

Il se mit à parler pendant un moment seul, en me racontant sans doute ses trouvailles et se dont il a pu faire de 'formidable' afin de se vanter. Je cessa de l'écouter, lasser de son charabia. J'étais beaucoup plus occupé dans ma cuisine, et puis je n'avais pas le temps de jouer à la baby-sitter.

Oh tu m'écoutes?

Je détestais les fois où il se prenait pour un prince à te parler comme du bétail et à te forcer à l'écouter même si tu n'en avais rien à branler.

J'ai autre chose à faire Monsieur.

Ne m'appelles pas Monsieur, cela me rappelle l'autre enfoiré.

L'autre enfoiré comme vous le dites est votre père, veuillez utiliser un autre langage à son égard.

Je l'entendis ronchonner dans son coin, mais peu m'importer, je laissais faire son caca nerveux dans son coin.

[..] Alors que je coupais des légumes, je senti une main se poser sur ma hanche. Frustré, je déposa le couteau sur le plan de travail puis me retourna vers le principal concerné.
C'est à ce moment là que je me rendis compte à quel point il avait grandi. Sans son masque, j'avais l'impression de voir quelqu'un d'autre. Mise à part son caractère de merde, Hoseok s'était embellie depuis. Il avait perdu du poids, prit quelques muscles, son visage était moins enfantin qu'auparavant, des traits adultes se sont formés, chose qui lui donnait un air assez mature et qui d'ailleurs ressemblait beaucoup à son père.
Je me contenta de me débarrasser de sa main puis me décala quitte à être collé au plan de travail.

Que faites vous Monsieur? Je vous pries de rester hors de cuisine, je vous appèlerez lorsqu'il sera l'heure de dîner.

Combien de fois je t'ai dis d'arrêter de m'appeler comme ça.

P-pardon, je pensais que- je me fis couper avant même d'avoir fini ma phrase, pourquoi avais-je bégayé.

Que c'était mon père? Ew, quel dégoût.

Il détestait toujours autant son père pour x raison valable. Depuis tout jeune les deux sont comme chien et chat. Parfois il m'arrivait même qu'Hoseok m'ordonnait des choses à faire contre son père, puis il rabattait la faute sur moi, étant petit.
Comme la fois où je devais briser un vase à sa place ou bien revendre un bijou afin que monsieur se fasse du pognon parce qu'il était privé d'argent de poche.
Maintenant que j'y pense, c'était un vrai diablotin ce gosse malgré un visage d'ange.

J'ai rompu avec ma copine.

Et c'était reparti pour une session de blablatage qui m'importait peu. Je leva les yeux au ciel une fois de plus et continua d'éplucher mes fruits en écoutant son récit.

J'aimerais que tu t'occupes de ses tâches.

J'haussa un sourcil étonné, je lui demanda:

Que voulez vous dire pas 'ses tâches'? Je fais déjà trois-quarts des tâches à la maison.

Par des tâches ménagères idiot, joue le rôle de ma petite amie.

Avais-je bien entendu? Je le regarda d'un air incompréhensif.

Deviens ma petite amie.

Sur le moment j'étais sur le point de m'étouffer avec ma propre salive. Celui-ci se remet à me tripoter des bouts de chair avec insistance puis me chuchota à l'oreille:

C'est un ordre.