2

28 1 0
                                    

   L'enveloppe entre les mains, je tremblais, mon nouvel ordre d'affectation était arrivé. Je priais tout les dieux pour avoir le poste fixe que je désirais depuis 8 long mois d'attente. J'hésitais, et si j'étais déçue ? Je devais l'ouvrir afin d'être fixée, je pris doucement le pli de la lettre et le déchira sur toute la longueur. Je sortais le papier rigide de son enveloppe et commençais nerveusement à lire.
   
- Oui ! M'écriais je, heureuse.

Les mots inscrit à l'encre noir sur la feuille que je tenais dans les mains me donnèrent le sourire. Mon affectation était validée, dès lundi je devrais me rendre à mon nouveau poste. J'habitais assez loin, je devrais donc emménager dans la maison d'arrêt, avec d'autres surveillant de mon grade. Truffo aboya, me sortant de mes pensées. Je passais mes mains dans sa fourrure claire. J'allais devoir le confier à mes parents, je n'avais pas le droit de l'emmener avec moi, bien que je le voulais.
   Vers 6 heures le lendemain, je me retrouvais devant la grande grille de fer de la prison. J'étais habillée en civil, je metterais mon uniforme une fois installée à l'intérieur. Ma valise avec moi et mon énorme sac sur le dos, je m'avançais et sonnais à la petite porte à coté de la grille. Une voix d'éleva de l'interphone en grésillant :

- ... Établissement pénitentiel bonjour ? 

La voix lasse appartenait à une femme.

- Bonjour, je suis la nouvelle surveillante, Charlie Stimmgrad, j'ai été affectée ici. Me présentais je.

Je ne savais pas trop quoi dire et comment m'annoncer, j'espérais juste que le personnel administratif avait été mis au courant de mon arrivée.

- Je viens de recevoir votre ordre, vous pouvez entrer. L'accueil est directement sur votre gauche.

Mon interlocutrice semblais un peu plus réveillée à présent. Je voulus la remercier mais je rendis compte qu'elle avait déjà raccroché. J'entendis la petite porte électrique se déverrouiller dans un grincement, je la poussais et découvrit pour la première fois l'intérieur de la prison.

Détenu 404Où les histoires vivent. Découvrez maintenant