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   Absorbée par les nombreux clichés placardés sur le mur en face de moi, je n'entendis pas les pas lourd d'un homme se diriger dans ma direction.

- Mademoiselle ? Je peux vous aider ? S'éleva une voix grave à quelques mètres derrière moi.

  Je sursautais puis me retournais. Je tombais directement en face d'un militaire d'environ mon âge. Légèrement plus grand, je dû lever la tête pour le regarder. Brun à la mâchoire carrée, l'homme repris la parole.

- Mademoiselle Stimmgrad n'est ce pas ? Questionna t-il.

- Tout à fait. Affirmais je en me reprenant.

- Je suis votre surveillant principal, on a dû vous en avertir. Je vais vous faire visiter les locaux et votre zone de surveillance, je vous indiquerais également les horaires. Mais d'abord allons poser vos affaires dans votre chambre.

Sans attendre de réponse de ma part il tourna les talons, je le suivis. Je remarquais qu'il boitais légèrement. Rapidement nous arrivâmes dans un long couloir assez accueillant, au bout de celui ci mon supérieur s'arrêta. Il me désigna une porte.

- Voilà votre chambre, vous la partagerez avec mademoiselle Moreau, vous aurez l'occasion de faire connaissance mais pour l'instant on vas juste poser toutes vos affaires.

M'expliqua mon supérieur en regardant ma valise et mon énorme sac. Je surpris son sourire en coin. Voir un sac si énorme sur le dos d'une femme d'un mètre 60 devait y jouer. Pfff... Je rentrais à l'intérieur de la chambre, tout était en double, lit, lampe de chevet, placard, bureau et chaise pour chacune de nous deux. Ici, rien n'était superficiel ou réellement esthétique. Une grande fenêtre apportait de la lumière à la pièce, j'aperçus également une porte qui devait mener à une salle de bain. Je posais rapidement ma valise à côté de la couchette libre et mon sac sur le bureau juste à côté. Je ressortais de la chambre et retrouvais monsieur Millers. Il était légèrement appuyé contre le mur. Il prit la parole.

- Au fait je m'appelle Alexander, dans le cadre du travail je suis votre supérieur donc je serais pas aussi familier, me préviens t-il avec un clin d'œil, mais aujourd'hui c'est une exception comme vous êtes encore en civil.

- Je m'appelle Charlie, enchantée. Répondis je en souriant.

Détenu 404Où les histoires vivent. Découvrez maintenant